Grèce: Une bombe explose près des locaux d’une firme israélienne de transport maritime
Des dommages mineurs ont été causés au bureau du Pirée ; des inconnus ont dispersé des tracts "Free Palestine" sur les lieux
Une bombe artisanale a explosé, mardi matin, aux abords des locaux de l’entreprise de transport maritime israélienne Zim, en Grèce, ont indiqué des sources proches de la police locale.
La déflagration a entraîné des dégâts mineurs, ont-elles précisé. Aucun blessé n’a été signalé.
Les attaquants, qui n’ont pas été identifiés, ont laissé des prospectus où était écrit « Free Palestine » sur la scène de l’attaque.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le groupe terroriste islamiste du Hamas, Zim a été la cible d’activistes pro-palestiniens dans certains ports d’outre-mer qui protestent contre l’offensive israélienne et tentent de bloquer les itinéraires de la compagnie.
Le mois dernier, la Malaisie a interdit aux cargos battant pavillon israélien d’accoster dans ses ports, en réaction à l’opération qui, selon elle, ne tient pas compte des « principes humanitaires fondamentaux ».
Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a pointé du doigt Zim dans sa décision.
TODAY: Activists in Halifax blocked CN rail tracks used for transporting weapons to Israel via ZIM ships. ZIM is the largest Israeli shipping company, known to ship weapons from Canadian companies. The activists called for an immediate arms embargo on Israel. #CeasefireNow pic.twitter.com/v9nAsbw0Hs
— World BEYOND War Canada (@WBWCanada) January 12, 2024
La guerre à Gaza a éclaté lorsque le Hamas a envoyé 3 000 terroristes armés en Israël, le 7 octobre, pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage plus de 240 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza. Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.
Depuis novembre, les Houthis, soutenus par l’Iran, ont pris pour cible à plusieurs reprises des navires en mer Rouge, affirmant qu’ils voulaient venger l’offensive israélienne contre le Hamas à Gaza. Mais ils ont souvent ciblé des navires dont les liens avec Israël étaient ténus, voire inexistants, mettant en péril la navigation sur une route essentielle pour le commerce mondial.
Des mouvements de gauchie et les anarchistes grecs, dont la plupart sont farouchement pro-palestiniens, ont acquis au fil des décennies la réputation d’utiliser des explosifs de petite taille pour vandaliser des cibles.
Samedi, Israël a accusé le Hamas de diriger un réseau d’agents en Europe commandés par des chefs terroristes au Liban, alors que ses agences de renseignement ont publié de nouveaux détails sur les tentatives de l’organisation terroriste basée à Gaza d’attaquer des cibles israéliennes et juives à l’étranger.
La plupart des commandants du groupe basés au Liban, dont Saleh al-Arouri et Khalil Harraz, ont été tués lors de frappes aériennes attribuées à Israël au cours des dernières semaines, alors que Jérusalem poursuit les échelons supérieurs du groupe.
Des cellules du Hamas au Danemark, en Allemagne et aux Pays-Bas ont été perquisitionnées en décembre, soupçonnées de préparer des attentats contre des cibles juives en Europe.