Israël en guerre - Jour 498

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"La vie l'emporte sur tout"

Juste avant l’entrée en vigueur de la trêve, des rassemblements pour et contre l’accord dans tout Israël

À Tel Aviv, la famille Bibas marque les 2 ans de Kfir en espérant sa libération ; un policier est légèrement blessé par des émeutiers qui protestent contre l'accord à Jérusalem

Des manifestants réclamant un accord de cessez-le-feu, devant le ministère de la Défense, à Tel Aviv, le 18 janvier 2025. (Crédit : Erik Marmor/Flash90)
Des manifestants réclamant un accord de cessez-le-feu, devant le ministère de la Défense, à Tel Aviv, le 18 janvier 2025. (Crédit : Erik Marmor/Flash90)

Des milliers de personnes ont manifesté dans tout Israël samedi soir, exhortant le gouvernement à s’engager pleinement dans l’accord de libération d’otages et de cessez-le-feu conclu avec le Hamas, environ douze heures avant son entrée en vigueur.

Au même moment, des centaines de personnes se sont rassemblées pour dénoncer l’accord conclu avec le groupe terroriste de Gaza, qui, selon elles, constitue une menace pour la sécurité d’Israël et équivaut à une capitulation après plus de quinze mois de guerre.

À Jérusalem, les manifestants ont exigé un accord global qui libérerait tous les captifs en une seule fois, plutôt que par plusieurs étapes, afin d’éviter le risque que certains des 98 otages ne soient abandonnés au cours de l’accord en plusieurs étapes.

L’accord, signé vendredi par les négociateurs d’Israël et du Hamas au Qatar et approuvé par le gouvernement aux premières heures de samedi, doit être mis en œuvre en trois étapes. Au cours de la première phase de 42 jours, le Hamas libérera 33 otages israéliens – vivants ou morts – tandis qu’Israël libérera en retour jusqu’à 1 904 prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël.

Presque toutes les personnes qui seront libérées au cours de la première phase de l’accord ont été enlevées lors du pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël, bien que deux des personnes figurant sur la liste – Avera Mengistu et Hisham al-Sayed – soient détenues dans la bande de Gaza depuis 2014 et 2015, respectivement.

Cet accord a été conclu plus d’un an après le premier et unique accord de trêve d’une semaine et de libération d’otages conclu entre Israël et le Hamas en novembre 2023. Depuis lors, des manifestations sont organisées chaque samedi soir dans tout le pays pour réclamer un nouvel accord, mais les pourparlers s’étaient avérés vains jusqu’à présent.

Des manifestants protestant pour la libération des otages détenus dans la bande de Gaza, devant les quartiers généraux de l’armée de la Kirya, à Tel Aviv, le 18 janvier 2025. (Crédit : Erik Marmor/Flash90)

À Tel Aviv, épicentre du mouvement de protestation, deux manifestations simultanées ont lieu chaque semaine, dont l’une, organisée devant les quartiers généraux de l’armée de la Kirya, sur la route Begin, est une manifestation explicitement anti-gouvernement.

Au début de la manifestation, samedi soir, les participants ont marché de la rue Kaplan à la route Begin voisine en une colonne humaine massive, scandant « Le gouvernement est criminel » pendant leur marche.

Ils ont défilé au milieu d’une mer de drapeaux d’Israël, parsemés de quelques drapeaux américains, LGBT, et de drapeaux jaunes, ces derniers représentant la solidarité avec les otages.

Devant les quartiers généraux de l’armée de la Kirya, les manifestants ont scandé : « Nous sommes tous des otages du gouvernement du sang. »

Des milliers de personnes dans les rues de Tel Aviv en brandissant des drapeaux d’Israël et des pancartes en faveur d’un accord sur les otages lors d’une manifestation anti-gouvernement, sur la rue Begin, à Tel Aviv, le 18 janvier 2025. (Crédit : Yoav Loeff/Mouvement de protestation pour la démocratie)

Avant les discours, un militant a lu les noms des 98 otages restants depuis une passerelle piétonne. Après chaque nom, les manifestants ont crié : « Maintenant ! »

Des membres des familles des otages ont ensuite pris la parole.

Yifat Calderon, la cousine de l’otage Ofer Calderon, a pris la parole pour lire les noms des huit ministres qui ont voté contre l’accord vendredi soir. À chaque nom, la foule s’est mise à hurler.

Talia Dancyg, petite-fille de l’otage tué Alex Dancyg dont le corps a été retrouvé en août, a déclaré que son grand-père ne pourra reposer en paix que lorsque tous les otages seront revenus.

« Les 98 otages rentreront à la maison et recevront la plus grande accolade qu’un être humain ait jamais reçue », a-t-elle dit.

« Je me suis battue pour te ramener, mais tu n’es pas revenu à temps », a-t-elle dit à propos de son grand-père, dont l’autopsie a révélé qu’il avait été abattu par ses geôliers après qu’Israël eut bombardé la zone où il était détenu.

« Tu es revenu dans un sac noir », a ajouté sa petite-fille.

« L’enterrement a été suivi par des familles d’otages qui étaient auparavant de simples familles. »

Lorsqu’elle a entendu les opposants à l’accord sur les otages réclamer « uniquement la pression militaire et la guerre », elle a pensé que « la pression militaire et la guerre tueront les otages ».

Se référant à l’incapacité du gouvernement à parvenir à un accord sur les otages jusqu’à cette semaine, Dancyg a déclaré : « Nous ne les laisserons pas continuer à le contrecarrer, nous ne les laisserons pas continuer à nous vendre des mensonges. »

La vie l’emporte sur tout

À un pâté de maisons du rassemblement explicitement anti-gouvernemental, sur la Place des Otages, des milliers de personnes ont participé au rassemblement hebdomadaire du Forum des familles des otages et disparus, qui se définit comme apolitique.

L’otage libérée Amit Soussana s’exprimant lors d’un rassemblement appelant à la libération des otages détenus à Gaza, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 18 janvier 2025. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

L’ex-otage Amit Soussana, qui a été libérée pendant une semaine de trêve en novembre 2023, a rappelé qu’elle « n’a pas pensé un seul instant que l’accord n’incluait pas tout le monde et que les combats pourraient reprendre ».

Elle a raconté qu’elle avait suivi toutes les libérations à la télévision à Gaza pendant cet accord de trêve.

« Je ne savais pas quand je sortirais, et pourtant j’étais si heureuse pour chaque otage libéré », a-t-elle déclaré.

« Lorsque j’ai été libérée, j’ai laissé derrière moi des gens que j’aime », a-t-elle ajouté.

« Nous ne pouvons pas leur refaire le même coup. Ils n’y survivront pas. »

« Aujourd’hui, nous commençons enfin à voir la lumière, mais la véritable victoire et le rétablissement de chacun d’entre nous ne pourront commencer que lorsque le dernier otage sera rentré chez lui », a-t-elle ajouté.

L’accord, qui entrera en vigueur dimanche, prévoit la libération de 33 otages au cours de la première phase « humanitaire » de l’accord. Les 65 otages restants devraient être libérés au cours des phases suivantes.

« L’accord doit inclure tout le monde », a déclaré Soussana.

« Nous devons planifier les deuxième et troisième phases maintenant et nous assurer que personne n’est laissé pour compte. »

Soussana, qui a parlé publiquement des agressions sexuelles qu’elle a subies en captivité, a déclaré à l’auditoire que les trois femmes qui devraient être libérées dimanche « ne doivent pas rentrer dans une société divisée ».

« Le retour sera difficile, mais je sais que la vie l’emporte sur tout », a-t-elle déclaré.

Ofri Bibas Levi, la sœur de l’otage Yarden Bibas, a ensuite pris la parole pour rappeler le deuxième anniversaire de son neveu Kfir, qui a été enlevé à Gaza avec sa mère Shiri et son frère Ariel, alors âgé de quatre ans, alors qu’il n’avait que neuf mois. Il est le plus jeune otage de Gaza.

Ofri Bibas Levy, sœur de l’otage Yarden Bibas, marquant le deuxième anniversaire de son neveu Kfir avec la peluche éléphant de Kfir sur le podium, lors d’un rassemblement sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 18 janvier 2025. (Crédit : Paulina Patimer/ Mouvement de protestation pour la démocratie)

« J’essaie de me réconforter en pensant que cette année, l’anniversaire de Kfir sera la date à laquelle l’accord sera enfin ratifié », a-t-elle dit.

« Ce jour deviendra un symbole d’espoir, un nouveau départ, pour la réhabilitation et le rétablissement d’une nation entière. »

Elle a souligné que la famille était à la recherche, depuis un an, de l’éléphant en peluche violet que l’on voit serrer dans ses bras sur une photo désormais emblématique de Kfir.

« Pour nous, l’éléphant symbolise Kfir, la vie d’avant, la normalité, l’enfance qui nous a été volée », a-t-elle expliqué.

« Cette semaine, l’éléphant a enfin été retrouvé. »

La famille Bibas devrait être libérée au cours de la première phase de l’accord. En novembre 2023, le Hamas avait affirmé que Shiri, Kfir et Ariel avaient été tués lors d’une frappe israélienne, mais Israël n’a pas procédé à une évaluation définitive de leur statut. Le groupe terroriste a déjà menti sur le sort d’otages par le passé.

Bien que l’accord stipule qu’Israël doit recevoir une liste du statut de tous les otages dans la première semaine suivant son entrée en vigueur, il ne sait pas pour l’instant lesquels sont morts ou vivants.

Plus tôt dans la journée de samedi, lors d’une conférence de presse hebdomadaire donnée par les familles d’otages avant les manifestations, Danny Elgarat, frère du captif Itzik Elgarat, a exhorté le président élu des États-Unis, Donald Trump, à exiger du Premier ministre Benjamin Netanyahu qu’il déclare publiquement son intention de mettre pleinement en œuvre l’accord de cessez-le-feu en plusieurs phases concernant les otages.

Des manifestants portant une bannière de Kfir Bibas, qui a été pris en otage par le Hamas alors qu’il n’avait que neuf mois, et qui a eu deux ans en captivité, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 18 janvier 2025. (Crédit : Yaïr Palti/Mouvement de protestation pour la démocratie)

« Nous vous demandons de rester sur vos gardes. Veillez à ce que l’accord soit pleinement mis en œuvre et à ce qu’il ne soit pas rompu. Exigez de Netanyahu qu’il déclare que la guerre est terminée », a déclaré Danny Elgarat.

Einav Zangauker, dont le fils Matan a été enlevé par le Hamas lors du pogrom perpétré par le groupe terroriste le 7 octobre 2023, a accusé « les extrémistes au sein du gouvernement » d’œuvrer pour empêcher la mise en œuvre intégrale de l’accord et Netanyahu de faire des promesses au ministre des Finances Bezalel Smotrich, « qui contredisent l’engagement de mettre fin à la guerre et mettent en péril l’accord ».

Smotrich, qui a voté contre l’accord, a déclaré plus tôt dans la journée que le Premier ministre avait accepté ses exigences : reprendre le combat contre le Hamas après la première phase de l’accord, mettre en place une « prise de contrôle progressive de l’ensemble de la bande de Gaza » et interdire l’accès à l’aide humanitaire.

Contrairement aux membres du parti d’extrême droite Otzma Yehudit dirigé par le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, qui s’oppose également à l’accord, Smotrich et son parti HaTzionut HaDatit n’ont pas quitté le gouvernement ou la coalition, malgré leurs critiques.

Des causes opposées dans les rues de Jérusalem

Parallèlement aux manifestations organisées à Tel Aviv, quelques milliers de personnes se sont rassemblées à Jérusalem pour manifester leur soutien à l’accord.

« Nous ne nous arrêterons pas tant qu’ils ne seront pas tous revenus », ont scandé les manifestants alors qu’ils marchaient de la place Sion, dans le centre-ville de Jérusalem, jusqu’à la résidence du Premier ministre.

Au cours de la manifestation, Sharon Sharabi, dont le frère Eli Sharabi devrait être libéré des geôles du Hamas au cours de la première phase de l’accord, s’est adressé à quelques milliers de manifestants devant la résidence du Premier ministre, rue Azza.

Des manifestants participant à une marche appelant à la libération des otages détenus dans la bande de Gaza, à Jérusalem, le 18 janvier 2025. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

« Vous n’êtes pas seuls, nous sommes avec vous », a scandé la foule.

Les deux frères de Sharabi, Yossi et Eli, ont été enlevés par le Hamas le 7 octobre. Alors qu’Eli serait toujours en vie à Gaza, son frère aîné Yossi a été déclaré mort en captivité à la mi-janvier de l’année dernière.

Défendant l’accord contre ses détracteurs, Sharon a insisté sur le fait que « lorsqu’il s’agit de sauver une vie humaine, il n’y a pas de compromis possible ».

« L’État d’Israël paie un lourd tribut pour que les otages rentrent chez eux, oui, nous ne pouvons pas enjoliver les choses », a-t-il déclaré.

« Mais le prix à payer pour que les otages restent captifs du Hamas est le prix le plus élevé que l’État d’Israël puisse payer dans toute son histoire. »

Shlomo Alfasa Goren, dont la belle-sœur Maya Goren a été assassinée par le Hamas le 7 octobre et emmenée à Gaza avant d’être récupérée par Tsahal en juillet, a exhorté les manifestants à ne pas relâcher leur pression sur le gouvernement tant que tous les otages n’auront pas été libérés de la captivité du Hamas.

« Nous continuerons d’attendre avec impatience et nous ne relâcherons pas la pression sur chacun des otages qui sont actuellement laissés derrière nous. Le gouvernement israélien insiste sur une victoire totale ; il a refusé de mettre fin aux combats et c’est l’accord qui a finalement porté ses fruits. »

Samedi soir, Jérusalem a également accueilli une manifestation contre l’accord, qui a attiré une foule d’environ 1 000 personnes, convaincues que l’accord menacera la sécurité d’Israël sans même garantir la libération de tous les otages.

Des manifestants de droite se heurtant à la police lors d’une manifestation contre l’accord sur les otages avec le Hamas, à Jérusalem, le 18 janvier 2025.(Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Bloquant l’autoroute, de jeunes émeutiers ont jeté des pierres, affronté les conducteurs et jeté un seau enflammé d’un pont. D’après Ynet, ils ont insisté sur le fait que « Sinwar a également été libéré dans le cadre d’un accord ! »

Les manifestants faisaient référence à l’ancien chef du Hamas, Yahya Sinwar, l’instigateur du 7 octobre qui a été libéré d’une prison israélienne, en même temps que 1 027 autres prisonniers de sécurité palestiniens, dans le cadre d’un accord conclu en 2011 pour la libération du soldat captif, Gilad Shalit.

Sinwar a été tué par les troupes israéliennes à Gaza l’année dernière, et son frère Mohammad Sinwar aurait pris sa place pour diriger le groupe terroriste depuis l’intérieur de Gaza.

La police est intervenue pour disperser les manifestants qui devenaient violents, et un policier a été légèrement blessé lors d’un affrontement avec les émeutiers.

Des manifestants de droite bloquant une route à Jérusalem lors d’une protestation contre l’accord sur les otages avec le Hamas, le 18 janvier 2025. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Parallèlement, des militants installés près de l’entrée de la ville ont exprimé leur opposition à la fin de la guerre contre le Hamas et ont demandé un accord global qui permettrait de libérer tous les captifs en une seule fois, plutôt qu’un accord échelonné sur plusieurs mois.

Le Forum Gvura, un groupe de familles endeuillées qui s’oppose à l’accord, a participé à la manifestation.

« Nous nous souvenons tous du moment où l’on a frappé à la porte et où notre monde a été détruit », a déclaré le président du groupe, Yehoshua Shani, dont le fils, Ori Mordechaï Shani, a été tué lors d’une action contre des terroristes du Hamas le 7 octobre.

« Nous avons décidé de créer le Forum Gvura, car nos enfants sont allés vaincre l’ennemi, et nous tous, tous les membres du forum, avons ressenti la responsabilité de poursuivre le combat », a-t-il déclaré, dans des propos cités par Ynet.

Shani a évoqué les prisonniers de sécurité palestiniens qui devraient être libérés au cours de la première phase de l’accord.

« Nous ne pouvons pas désigner précisément les personnes qui paieront le prix, mais nous savons, grâce à une histoire pas très lointaine, que le prix d’un tel accord est déjà écrit », a-t-il ajouté.

« Mais nous ne sommes pas brisés. [Nous continuerons] jusqu’à la victoire totale et le retour de tous les otages. »

Écrit dans le sang

Le ministre du Patrimoine Amichaï Eliyahu s’exprimant au siège du Forum Gvura lors d’une manifestation contre l’accord sur les otages avec le Hamas, à Jérusalem, le 18 janvier 2025. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Le ministre du Patrimoine, Amichaï Eliyahu, qui, au sein du parti Otzma Yehudit du ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, démissionnera du gouvernement dimanche en signe d’opposition à l’accord, s’est adressé aux manifestants au siège du Forum Gvura.

« Cet accord est une honte. Il est écrit dans le sang. C’est un accord choquant. Ces mots ont été prononcés par des ministres qui soutiennent cet accord, pas par moi », a déclaré Eliyahu.

« Il y a des ministres qui sont censés savoir que cet accord est une récompense pour le terrorisme et qui ont voté en sa faveur. »

« C’est une honte. Nous voyons les noms des terroristes qui se moquent des juges [lorsqu’ils sont condamnés] à la prison à vie. Avec cet accord, il n’y aura plus un seul terroriste en prison », a-t-il affirmé.

« Et nous, un gouvernement de droite, nous avons signé cet accord ? Comment avons-nous pu faire une telle chose ? »

Le cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste Hamas dans la bande de Gaza devrait entrer en vigueur dimanche à 8h30, heure locale, ont annoncé samedi le Qatar et Tsahal. Quelques heures plus tard, les trois premiers otages israéliens et 95 prisonniers palestiniens seront libérés dans le cadre de l’accord.

On estime que 94 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023 se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 34 otages dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne.

Fin novembre 2023, le Hamas avait relâché 105 civils lors d’une trêve d’une semaine. Quatre otages avaient été remises en liberté précédemment. Huit otages vivants ont été secourus par les soldats et les dépouilles de 40 otages ont été récupérées, notamment celles de trois Israéliens qui ont été tués accidentellement par Tsahal.

Le groupe terroriste palestinien détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que les corps de deux soldats tués en 2014.

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