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L’alliance étudiante anti-Israël de l’Université de Columbia réintégrée sur Instagram

L'initiative Apartheid Divest de Columbia avait été suspendue du réseau social en début de semaine

Manifestations anti-Israël devant l'université de Columbia, à New York, le 3 septembre 2024. (Crédit : Yuki Iwamura/AP)
Manifestations anti-Israël devant l'université de Columbia, à New York, le 3 septembre 2024. (Crédit : Yuki Iwamura/AP)

L’alliance de groupes militants anti-israéliens de l’université de Columbia a été réintégrée sur Instagram après avoir été suspendue de la plateforme dans la journée de lundi. C’était la dernière organisation militante anti-Israël à New York à se faire exclure d’un réseau social.

Columbia University Apartheid Divest (CUAD), le consortium de dizaines de groupes d’étudiants qui a joué un rôle de premier plan dans le mouvement de protestation des campements au printemps dernier, avait été exclu de la plateforme après avoir publié samedi la planification d’une manifestation comprenant l’image d’un individu tenant un cocktail Molotov. Le compte comptait 47 000 abonnés.

La manifestation, qui était prévue pour lundi, devait être axée sur le Barnard College, l’université pour femmes associée à Columbia. Par la suite, les manifestants avaient annoncé que le rassemblement aurait lieu à l’extérieur du campus.

« Barnard sera le premier domino à tomber – une pièce maîtresse dans le renversement de l’ensemble de l’université », était-il écrit dans le message.

L’annonce de la manifestation comprenait des photos, visiblement de membres du conseil d’administration de l’université, affirmant qu’ils étaient des « ennemis », des « meurtriers » et des « sionistes violemment génocidaires », ainsi que des triangles noirs inversés sur un fond rouge. Les triangles rouges inversés, que le groupe terroriste palestinien du Hamas utilise pour marquer ses cibles dans ses vidéos de propagande, ont été adoptés comme symbole de protestation par les militants anti-Israël.

« Les administrateurs ne sont pas intouchables, et nous connaissons maintenant leurs noms », disait le message.

Des partisans anti-Israël manifestant devant l’université Columbia, à New York, le 3 septembre 2024. (Crédit : Yuki Iwamura/AP)

Barnard a limité l’accès au campus lundi aux personnes munies d’une pièce d’identité valide et a mis en œuvre d’autres mesures de sécurité « en raison de craintes actives de violence sur le campus de Barnard », a dit la présidente de l’université, Laura Ann Rosenbury, dans un message envoyé dimanche à la communauté universitaire.

« Des messages inflammatoires avec une imagerie violente et des appels spécifiques à l’action contre la communauté du Barnard College ont circulé sur les réseaux sociaux », a déclaré Rosenbury dans son message, que l’université a partagé avec le New York Jewish Week.

« Toute déclaration prônant la violence ou les atteintes, notamment la destruction de biens, constitue une violation directe de notre code de conduite et va à l’encontre des principes fondamentaux et de la mission de Barnard. »

CUAD est une alliance de groupes d’étudiants dirigée par les sections du campus de Students for Justice in Palestine (SJP) et de l’organisation anti-sioniste Jewish Voice for Peace (JVP), qui ont été bannis du campus pour avoir enfreint les règles de protestation.

Shoshana Aufzien, étudiante de première année, et une amie brandissant des pancartes lors d’une contre-protestation alors que des partisans anti-Israël tiennent un piquet devant l’université de Columbia, à New York, le 3 septembre 2024. (Crédit : Yuki Iwamura/AP)

Le rassemblement, co-organisé par CUAD, a déclenché un mouvement étudiant à l’échelle nationale et, à Columbia, il a culminé avec la prise de possession par la force d’un bâtiment du campus et des dizaines d’arrestations. Les manifestations anti-Israël sur les campus ont fait l’objet d’un examen approfondi de la part des membres du Congrès, qui ont publié en novembre un rapport de 300 pages sur l’Université de Columbia et d’autres universités.

Les manifestations n’ont pas été aussi perturbatrices cette année, mais la rhétorique des activistes s’est intensifiée. En octobre, CUAD a publié une déclaration approuvant ouvertement la violence et la résistance armée « par tous les moyens nécessaires ».

La semaine dernière, des manifestants de Columbia ont distribué sur le campus un bulletin d’information intitulé « Columbia Intifada », qui s’oppose au droit d’existence d’Israël. La Seconde Intifada est un violent soulèvement palestinien contre Israël qui s’est déroulé il y a une vingtaine d’années et qui a donné lieu à des vagues d’attentats-suicides et à la mort d’un millier d’Israéliens.

CUAD a déclaré lundi que cette suspension était une « suppression ciblée » destinée à « effacer la Palestine et son mouvement de libération », dans un communiqué envoyé sur l’application de messagerie Telegram.

D’autres groupes anti-Israël new-yorkais ont été bannis d’Instagram depuis le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël. Cet assaut barbare et sadique a coûté la vie à plus de 1 200 personnes et a pris en otage 251 autres, emmenées de force à Gaza. Il a également déclenché une guerre sur plusieurs fronts actuellement menée par Israël, des manifestations de masse et une vague de crimes de haine antisémites à New York.

Within Our Lifetime, un groupe extrémiste qui est probablement l’organisation militante anti-Israël la plus active de la ville, a été radiée d’Instagram en février pour avoir violé la « politique sur les organisations et les individus dangereux » de la plateforme. Within Our Lifetime a travaillé avec des étudiants protestataires de Columbia, notamment lors d’un événement non approuvé l’année dernière qui présentait des membres du groupe militant Samidoun – contre lequel le gouvernement fédéral a ensuite pris des mesures parce qu’il collecte des fonds destinés au groupe terroriste du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).

Quelques mois plus tard, c’était au tour de la section de Columbia de SJP d’être bannie d’Instagram, et quelques jours après, c’était au tour de la People’s Solidarity Coalition de New York University, une organisation anti-Israël, d’être suspendue.

Meta, la société mère d’Instagram, n’avait pas répondu à une demande de commentaire lundi.

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