Le ministère de la Santé surveille les cas de Mpox suite à l’alerte donnée par l’OMS
Anciennement connue sous le nom de "variole du singe", cette maladie est virale et peut se propager entre les personnes et à partir d'animaux infectés
Le ministère de la Santé a indiqué lundi qu’il surveillait l’incidence des cas de Mpox – anciennement connue sous le nom de « variole du singe » – en Israël et dans le monde suite à l’annonce par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’une augmentation du nombre de cas diagnostiqués avec le Clade I (une souche du virus) dans divers pays d’Afrique centrale, une zone où la souche est endémique.
Plus de 17 000 cas de Mpox et plus de 500 décès ont été signalés dans treize pays d’Afrique, selon les Centres Africains de Contrôle et de Prévention des Maladies (ACDCP).
Le Mpox est une maladie virale qui peut se propager entre les personnes et à partir d’animaux infectés.
Le nouveau variant semble se propager plus facilement par contact étroit, en particulier chez les enfants.
Le ministère a toutefois indiqué qu’il n’avait pas modifié sa politique de vaccination. Un cas de Clade I a été signalé en Europe chez une personne qui revenait de l’un des pays touchés en Afrique, mais il n’y a pas de cas de Clade I dans d’autres pays occidentaux ou en Israël.
Le ministère recommande aux populations exposées au risque de contracter le virus, y compris les hommes ayant des relations homosexuelles, de suivre le protocole de vaccination, qui comprend deux doses administrées à au moins un mois d’intervalle. Le vaccin est disponible dans les dispensaires.
Les symptômes du mpox sont les suivants : fièvre, éruption cutanée, gonflement des ganglions lymphatiques, fatigue, maux de tête, douleurs musculaires, frissons et épuisement. La maladie disparaît généralement en deux à quatre semaines.
En 2022, une épidémie s’était déclarée en Israël avec 260 cas diagnostiqués, mais il n’y a pas eu de décès connu.