Le roi Charles déplore « l’immense douleur » des otages à Gaza dans une lettre à Herzog
À l’occasion des 77 ans d’Israël, le souverain adresse ses prières aux otages et à tous ceux dont la vie a été « dévastée par ce conflit », au nom de son épouse et de lui-même

Le roi Charles III a adressé une lettre au président Isaac Herzog pour le féliciter à l’occasion du 77e anniversaire de l’indépendance de l’État d’Israël, dans laquelle il dit prier pour le retour des otages encore détenus dans la bande de Gaza.
« Mon épouse et moi-même tenions à adresser à Votre Excellence et au peuple de l’État d’Israël nos félicitations à l’occasion de votre soixante-dix-septième fête de l’indépendance », commence la lettre, envoyée mercredi.
« Nous sommes douloureusement conscients de l’immense peine et de la souffrance que continuent d’endurer ceux qui restent otages à Gaza », a écrit le monarque.
« Nos pensées et nos prières les accompagnent, eux et leurs familles, ainsi que tous ceux dont la vie a été si tragiquement bouleversée par ce conflit. »
Il a ajouté qu’il espérait « sincèrement qu’ils puissent retrouver leurs proches au plus vite et que la paix règne dans la région ».
Le président Herzog a fait mention de la lettre jeudi, lors d’une déclaration à sa résidence à Jérusalem.

Le roi Charles avait déjà contacté Herzog dans les jours qui ont suivi le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, événement qui a déclenché la guerre en cours. Il s’était alors dit « profondément choqué » par les atrocités commises par le « groupe barbare » contre des civils israéliens.
En janvier, le souverain s’était rendu à Auschwitz-Birkenau, où il a déposé une gerbe à la mémoire des victimes assassinées dans le camp nazi.
Les groupes terroristes basés à Gaza détiennent actuellement 59 otages, dont 58 faisaient partie des 251 personnes enlevées par le Hamas le 7 octobre. Parmi eux se trouvent les corps d’au moins 35 personnes dont la mort a été confirmée par Tsahal.
Israël estime que 24 otages sont encore en vie, mais ce chiffre a été mis en doute ces derniers jours, après que Sara Netanyahu, l’épouse du Premier ministre, a commenté ce chiffre d’un laconique « moins », une remarque reprise jeudi par l’ancien président américain Donald Trump.