Après une impasse, un diplomate fait état de progrès dans les négociations sur les otages
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Les médiateurs qataris et égyptiens estiment que des progrès significatifs ont été réalisés cette semaine en vue d’obtenir une trêve entre Israël et le Hamas après une longue période d’impasse dans les négociations, a déclaré un diplomate arabe de haut rang au Times of Israel.
Ces progrès ont été réalisés à la suite de pressions importantes exercées par Doha sur le Hamas, qui a averti le groupe terroriste que ses dirigeants résidant au Qatar seraient expulsés du pays s’ils ne changeaient pas leur approche dans les négociations.
Un haut responsable du Hamas a déclaré à Al Arabiya plus tôt dans la journée que le groupe avait accepté une version modifiée de la dernière proposition américaine, basée sur un cadre accepté par Israël lors d’une réunion à Paris le mois dernier. Le Hamas a ensuite publié un communiqué démentant cette information.
L’accord en trois phases prévoit la libération d’une quarantaine d’otages féminins, âgés et blessés au cours d’une première phase de six semaines, la libération de soldats au cours d’une deuxième phase et la libération des corps des otages au cours d’une troisième phase, selon le diplomate arabe.
Au cours de ces dernières phases, les parties discuteraient d’un cessez-le-feu permanent, selon le diplomate.
Dans un premier temps, les médiateurs cherchent à convaincre le Hamas d’accepter un ratio de 10 prisonniers incarcérés pour délits liés à la sécurité nationale libérés par Israël pour chaque otage, selon le diplomate, qui précise que le groupe terroriste avait fait pression pour une asymétrie encore plus prononcée, mais qu’il semble être revenu sur ses premières exigences.
Bien qu’Israël ait accepté à Paris un cadre initial sur lequel se fonde la proposition actuelle, le cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahu, ainsi que le Hamas, devront encore approuver l’offre finale, et le diplomate arabe indique qu’il n’est pas certain que cela se produise.