Des concentrateurs d’oxygène pour les tunnels de Gaza découverts dans un camion d’aide
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Les inspecteurs israéliens ont découvert en début de semaine plusieurs concentrateurs d’oxygène destinés à aérer les tunnels exploités par les groupes terroristes à Gaza, ont déclaré deux hauts responsables israéliens au Times of Israel.
« Ces concentrateurs n’étaient pas destinés à être utilisés dans les hôpitaux, mais en dessous. C’est pourquoi ils ont été passés en contrebande parmi des boîtes de biscuits », a déclaré l’un des hauts fonctionnaires israéliens, ajoutant que le camion dans lequel les concentrateurs d’oxygène avaient été trouvés avait été interdit d’entrée dans la bande de Gaza.
Aucun des deux responsables n’a fourni de photo des concentrateurs d’oxygène en question et ils n’ont pas indiqué quelle organisation était responsable de l’envoi du camion.
Depuis que l’Égypte a ouvert son point de passage de Rafah vers Gaza il y a 11 jours, plusieurs centaines de camions remplis d’aide humanitaire ont pu entrer dans Gaza après avoir été inspectés par les autorités égyptiennes et israéliennes.
Les camions entrent d’abord en Égypte où ils subissent une première série d’inspections. Ils sont ensuite conduits en Israël par le point de passage de Nitzana où ils sont inspectés par la liaison militaire israélienne avec les Palestiniens, le COGAT, avant d’être renvoyés en Égypte et conduits à Gaza par le point de passage de Rafah, a déclaré un second responsable israélien au Times of Israel, précisant que ce format avait été convenu à l’issue de discussions approfondies entre Israël, l’Égypte et les États-Unis.
Israël a jusqu’à présent rejeté les appels de plus en plus nombreux à autoriser l’entrée de carburant, craignant que le Hamas ne le détourne pour alimenter ses tunnels. Le chef d’état-major de Tsahal, Herzi Halevi, a déclaré jeudi qu’Israël autoriserait l’entrée de carburant dans la bande de Gaza via le point de passage de Rafah s’il déterminait que les hôpitaux étaient à court de carburant.
Peu après les commentaires de Halevi, le bureau du Premier ministre a publié une déclaration laconique indiquant seulement que le Premier ministre Benjamin Netanyahu « n’avait pas approuvé l’entrée de carburant dans la bande de Gaza ».