Halevi déclare à une commission de la Knesset qu’il ne pouvait pas démissionner après le 7 octobre

Le chef d’état-major sortant, Herzi Halevi, a défendu sa décision d’être resté à son poste après ses échecs à prévenir le pogrom commis, le 7 octobre 2023, par le Hamas dans le sud d’Israël, selon des propos qui ont fuité à l’issue d’une réunion de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, à la Knesset. Il n’a que récemment annoncé qu’il allait quitter ses fonctions au mois de mars.
Selon les médias israéliens, Halevi a expliqué que s’il avait immédiatement présenté sa démission, « cela aurait nui à l’effort de guerre – l’armée doit être dirigée ».
Halevi a aussi déclaré que le gouvernement avait pris la bonne décision en approuvant l’accord de cessez-le-feu qui a ouvert la porte à la remise en liberté des otages, même s’il comprend des concessions « douloureuses ».
Faisant allusion à une potentielle reprise des combats, Halevi a expliqué que « nous ferons les efforts nécessaires pour que le prix à payer soit peu élevé et nous saurons comment reprendre la guerre avec force, en leurrant l’ennemi ».
S’exprimant sur les enquêtes internes qui ont été ouvertes par l’armée sur les échecs qui ont permis au massacre du 7 octobre d’avoir lieu, le chef d’état-major a noté que les investigations avaient été lancées dès le début de la guerre de manière à tirer rapidement des leçons sur les erreurs commises « tout en combattant sur sept fronts, sans faire d’erreurs et sans faire le travail à moitié, quitte à perdre deux semaines ».