Kamala Harris remercie le Qatar et appelle à « accélérer » les efforts de paix
Alors qu’Israël a rappelé ses négociateurs d’otages du Qatar et que les discussions sur une trêve à Gaza sont dans l’impasse, la vice-présidente américaine Kamala Harris appelle l’émir de Doha, le cheikh Tamim Bin Hamad al-Thani, pour le remercier des efforts qu’il a déployés pour obtenir une pause d’une semaine, qui a permis la libération de plus de 100 otages.
« La vice-présidente a souligné que les États-Unis resteraient déterminés à poursuivre sans relâche la libération de tous les otages en étroite coopération avec le Qatar et d’autres partenaires régionaux », indique un communiqué de la Maison Blanche, qui précise qu’elle a blâmé le groupe terroriste palestinien du Hamas pour la rupture de la trêve.
Les deux hauts responsables ont également « discuté de l’importance de planifier le jour suivant la fin des combats à Gaza. »
Lors d’un discours sur la guerre entre Israël et le Hamas prononcé en marge du sommet COP28 à Dubaï, Harris affirme qu’elle et le président américain Joe Biden ont entamé des discussions avec les équipes de sécurité nationale sur l’après-guerre à Gaza peu après le 7 octobre, appelant à l’adhésion de la région et au soutien des Palestiniens.
« Nous devons accélérer les efforts pour construire une paix durable », dit-elle. « Les voix et les aspirations palestiniennes doivent être au centre de ce travail. »
Harris dit avoir parlé aux dirigeants arabes à Dubaï de la réhabilitation de Gaza, et de la mise en œuvre d’arrangements pour soutenir l’Autorité palestinienne (AP), notamment en renforçant les forces de sécurité de l’AP, affirmant qu’en attendant « il doit y avoir des arrangements de sécurité acceptables pour Israël, la population de Gaza, l’Autorité palestinienne et les partenaires internationaux ».
Elle réitère également les critiques américaines sur le bilan civil de l’incursion militaire israélienne en affirmant que « trop de Palestiniens innocents ont été tués ».
Harris dit s’être entretenue avec des dirigeants palestiniens, musulmans et arabes aux États-Unis, ainsi qu’avec des Américains qui ont quitté Gaza ou qui y ont de la famille. « C’est vraiment déchirant », dit-elle.
« Alors qu’Israël poursuit ses objectifs militaires à Gaza, nous pensons qu’il doit faire plus pour protéger les civils innocents », dit-elle.