L’envoyée américaine évoque au Conseil de sécurité de l’ONU les viols du 7 octobre
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice américaine auprès des Nations unies, a critiqué ses collègues membres du Conseil de sécurité de l’ONU pour avoir minimisé ou ignoré les crimes commis par le Hamas le 7 octobre.
« Cela fait moins de deux mois que le Hamas a mené son attaque terroriste barbare contre Israël, mais de nombreux membres de ce conseil semblent avoir oublié ou tenté d’effacer les horreurs de cette journée. Et nombreux sont ceux qui ne parviennent toujours pas à condamner sans équivoque les actes de terreur du Hamas », a déclaré Thomas-Greenfield.
« Les enfants qui ont été exécutés devant leurs parents. Les familles qui ont été brûlées vives. Les jeunes qui ont été abattus avec joie. Nous avons également vu des images horribles montrant les viols et les agressions sexuelles de civils innocents par le Hamas. Où est la condamnation universelle ? Et où est l’indignation ? », a demandé Thomas-Greenfield lors d’une session du Conseil de sécurité axée sur le sort des femmes dans la guerre entre Israël et le Hamas.
« Ce moment est un test de notre capacité à comprendre la souffrance de tous. Nous devons continuer à garder une place dans nos cœurs pour les victimes de l’attentat du 7 octobre. Pour ceux en Israël dont les maisons sont la cible des roquettes du Hamas. Pour les otages de Gaza qui ont été arrachés à leurs familles », a-t-elle dit.
« Mais soyons clairs : nous devons aussi avoir la même compassion pour les civils palestiniens innocents, qui ont été tués et blessés au cours de ce conflit. Pour les civils innocents, pour la plupart des enfants, sous les décombres, et les habitants de Gaza qui ont cruellement besoin d’une aide humanitaire – d’eau, de nourriture, d’abris et d’autres produits essentiels. Pour les jeunes filles qui ne peuvent plus aller à l’école, et pour les personnes âgées qui sont tombées malades à cause d’un manque de nutrition adéquate, et pour les personnes handicapées qui ne peuvent pas se déplacer », a ajouté l’envoyée.