Les manifestants de droite évoquent le retrait de Gaza pour justifier la refonte
Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.
Un groupe de jeunes filles de 13 ans ont noué des rubans orange autour de la tête, symbole utilisé en 2005 par les opposants au plan de désengagement, qui prévoyait l’évacuation de toutes les implantations de la bande de Gaza et de plusieurs autres dans le nord de la Cisjordanie.
Alors qu’Avigayil et ses amies n’étaient pas encore nées lors du retrait unilatéral de 2005, elle affirme que le désengagement fait « partie intégrante de notre vie » et qu’il explique en partie pourquoi sa famille soutient le plan de réforme judiciaire de l’actuel gouvernement.
De nombreux Israéliens favorables aux implantations reprochent à la Haute Cour de justice d’avoir eu la main lourde avec les manifestants opposés au désengagement et d’avoir confirmé les décisions consistant à déraciner les communautés, aujourd’hui en grande partie aux mains des Palestiniens.
Tout en scandant « le peuple veut une réforme judiciaire », les groupes crient également : « Où étiez-vous dans le Gush Katif ? », en référence au bloc d’implantations israéliennes à Gaza. Ils chantent l’air que les manifestants contre la réforme judiciaire ont utilisé pour dénoncer le saccage le mois dernier de la ville palestinienne de Huwara, en Cisjordanie, par des résidents d’implantations à la suite d’un attentat terroriste palestinien meurtrier qui s’y est produit.