Myrna Bennett soutient la décision de son fils de poursuivre Ronen Shaulov
La mère de l'ex-Premier ministre dit qu'elle est "très fière" que son fils traduise le rabbin en justice mais dit douter "que l'on puisse changer des mensonges aussi profonds"
La mère de l’ancien Premier ministre Naftali Bennett a déclaré jeudi qu’elle soutenait la décision de son fils de traduire en justice un rabbin qui avait affirmé à tort qu’elle n’était pas juive.
« Lorsque cela a été révélé il y a environ six mois, j’ai été choquée », a déclaré Myrna Bennett à la radio 103FM. « J’ai pensé à mes parents qui ont quitté la Pologne pour s’installer aux États-Unis à cause des pogroms alors que la moitié de leur famille était détenue par les nazis. »
« Je pensais que cela passerait mais maintenant je vois que cela se transforme en une réalité pour les gens qui veulent y croire », a-t-elle ajouté.
« Ma vie est très intéressante », a déclaré Myrna lors de son interview. « Soudainement, j’ai cessé d’être juive ».
« Des gens qui me connaissent, des gens sympathiques, m’ont appelé et m’ont dit : ‘C’est bien, nous ne savions pas que vous étiez convertie.’ Je leur ai dit : Croyez-moi, si j’étais convertie, j’en serais fière, mais je ne le suis pas », a-t-elle confié.
Elle a déclaré qu’elle soutenait son fils dans sa quête de justice, mais a indiqué qu’elle n’était pas sûre de l’efficacité de sa démarche.
« Je ne sais pas si l’on peut changer des mensonges qui sont si profonds, mais je suis très fière qu’il l’ait fait. Quand j’ai vu ce rabbin à la télévision, j’étais encore plus fière. Cette personne a dit que moi, Myrna, je n’étais pas juive. Vous pouvez le vérifier sur Google, il l’a dit ».
L’action en justice de mardi fait partie d’une série de poursuites engagées par Bennett ces derniers jours dans le cadre de ce qu’il a appelé une campagne de « nettoyage d’Internet ».
L’ancien Premier ministre a déclaré qu’il avait choisi de ne pas engager de poursuites pour diffamation lorsqu’il était encore en fonction, mais qu’il se sentait désormais dans l’obligation de contrer « la diffusion de mensonges qui empoisonnent le discours public ».