Raam est outré que des policiers aient malmené un Cheikh près du mont du Temple
Le parti demande des comptes aux officiers après l'arrestation d'un haut dignitaire du Mouvement islamique ; la police a affirmé que lui et ses proches ont fomenté les troubles
Dimanche soir, le parti Raam a accusé la police d’avoir agressé un haut dignitaire religieux du Mouvement islamique, après qu’une vidéo a montré des policiers malmenant le Cheikh Muhammad Hassan Salamah dans la Vieille Ville de Jérusalem.
Le député Walid Taha a déclaré que les policiers avaient physiquement malmené Salamah après qu’il leur a demandé de ne pas fumer à l’entrée du Mont du Temple, l’enceinte qui abrite la mosquée Al-Aqsa.
Dans une déclaration commune, Raam et le Mouvement islamique qu’il représente, ont condamné « l’attaque basse et lâche des policiers contre le Cheikh Salamah et sa famille » et ont exigé que les officiers impliqués dans l’incident soient poursuivis.
La police a prétendu que le Cheikh et sa famille avaient « troublé la paix » en criant après les policiers et en provoquant des troubles. Ils ont affirmé que les agents avaient tenté de « maintenir le calme » mais que les proches de Salamah étaient devenus de plus en plus violents, ce qui a conduit à leur brève mise en détention.
La relation entre le parti Raam et la coalition est toujours fragile en raison des événements survenus à Jérusalem et sur le mont du Temple en particulier, au cours desquels le mois du Ramadan a été marqué par des affrontements répétés entre la police et les musulmans.
שוטרים תועדו תוקפים באלימות את אחד מבכירי התנועה האיסלאמית של רע"ם שייח מוחמד חסן סלאמה, בשער חוטה בעיר העתיקה בירושלים. טרם ידוע מהן נסיבות האירוע@SuleimanMas1 pic.twitter.com/sRTngPEKjZ
— כאן חדשות (@kann_news) June 5, 2022
Le parti a gelé son adhésion à la coalition en avril en raison des violences exercées, mais il y est revenu en mai, déclarant qu’il donnerait au gouvernement une autre chance de répondre aux besoins de ses électeurs.
Le Cheikh Salamah a été l’une des principales voix appelant le parti à quitter complètement le gouvernement.