Israël en guerre - Jour 537

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Les victimes du 7 octobre

Sergent-chef Avichay Amsalem, 30 ans : ingénieur chez Elbit et au service des jeunes en difficulté

Réserviste, il a été tué alors qu'il luttait contre l'invasion du sud d'Israël par le Hamas, le 9 octobre 2023

Sergent-chef Avichay Amsalem, tué alors qu'il luttait contre l'invasion du sud d'Israël par le Hamas le 9 octobre 2023. (Crédit : Armée israélienne)
Sergent-chef Avichay Amsalem, tué alors qu'il luttait contre l'invasion du sud d'Israël par le Hamas le 9 octobre 2023. (Crédit : Armée israélienne)

Le sergent-chef (Rés.) Avichay Amsalem, 30 ans, originaire de Hadera, a été tué le 9 octobre 2023, alors qu’il luttait contre l’invasion du sud d’Israël par le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Mobilisé en tant que réserviste le matin de l’assaut barbare et sadique du Hamas, Avichay a quitté son domicile pour rejoindre ses camarades dans le sud.

Bien qu’il ait servi dans la brigade Kfir lors de son service militaire obligatoire, il a insisté pour rejoindre plus tard la 551ᵉ brigade de parachutistes de réserve « Arrows of Fire » et s’est joint à ses camarades de l’unité de commando ce week-end-là.

Le 9 octobre 2023, Avichay a été tué alors qu’il combattait des terroristes du Hamas qui s’étaient retranchés dans un bunker souterrain près de la jonction de Shaar HaNegev, juste à l’extérieur de Sderot. Le major Eitan Neeman et le capitaine Yuval Halivni ont également été tués dans cet échange de tirs.

Il a été enterré le 11 octobre à Hadera. Il laisse derrière lui son épouse Tal, leurs deux filles Talia et Maor, ses parents Ruth et Gavriel ainsi que sa sœur Shira-Emouna et son frère Liraz.

Plusieurs mois après sa mort, Tal a donné naissance à leur troisième fille, Shahary.

Né et élevé à Hadera, Avichay, le benjamin de la fratrie, a fréquenté l’école primaire locale et a fait ses études secondaires à Kfar Saba, selon l’éloge funèbre de Tsahal.

Il a ensuite étudié pendant plusieurs années à la yeshiva Shavei Hevron à Hébron, avant de s’engager dans l’armée israélienne où il a servi au sein de la brigade Kfir. Après avoir été démobilisé, lui et sa femme Tal se sont installés dans l’implantation de Kiryat Arba, en Cisjordanie, afin qu’il puisse poursuivre ses études à la yeshiva.

Ils sont ensuite retournés à Hadera, où le couple a travaillé comme famille d’accueil dans le village de jeunes de Talpiot, où ils ont conseillé douze jeunes filles vulnérables dans leur vie quotidienne. Avichay étudiait également l’ingénierie électrique au Centre universitaire de Ruppin et travaillait comme ingénieur en automatisation dans l’entreprise de défense Elbit.

« Avichay était un homme très moral, il a laissé derrière lui beaucoup de valeurs que j’enseigne aux autres et que je transmets dans mes conversations », a raconté son père, Gabi, à Ynet.

« Des valeurs de gentillesse, d’intégrité, d’excellence – à la maison, à l’école, au travail et dans l’armée. »

Gabi a ajouté que son fils « aspirait toujours à réussir et à se dépasser ».

« Il a intégré une unité d’élite [de réserve] où il a excellé, tout en restant modeste et humble. Il ne se vantait jamais de ses réussites, pourtant nombreuses, que ce soit dans son travail chez Elbit ou dans ses études. »

Son épouse, Tal, a raconté au micro de la Septième chaîne – Arutz Sheva – qu’elle savait au fond d’elle qu’Avichay n’aurait pas une longue vie.

« Quand Avichay a quitté la maison [le 7 octobre], je savais qu’il ne reviendrait pas », a-t-elle déclaré.

« Avichay était une grande personne, trop bonne, du genre à ne pas revenir. Il m’a toujours dit que si quelque chose devait lui arriver, je devrais me remarier, et je lui ai dit : ‘Tu es trop bon pour ce monde. Tu mourras jeune.’ Cela faisait partie de nos conversations, c’était un sujet dont nous parlions régulièrement. »

Tal a évoqué leur travail dans le village de jeunes en difficulté, en disant qu’ils « étaient comme des parents pour douze filles en difficulté, nous vivions avec elles et Avichay était une figure très importante, non seulement pour ces enfants, mais pour tout le village. Il savait ce qui se passait avec la plupart des enfants là-bas ».

Elle a raconté qu’un jour de Shabbat, ils ont quitté la synagogue « et tous les enfants sont venus vers lui, et je lui ai dit : ‘Tu es le roi du village.’ Tout le monde était attiré par lui. Il avait une grande âme. Il était le meilleur père pour nos filles, le meilleur mari que je pouvais demander. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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