Sergent-major Ofir Zioni, 21 ans : soldat de Golani d’une « générosité infinie »
Tué dans l'attaque de l'avant-poste de Tsahal par le Hamas, à Erez, le 7 octobre
Le sergent-major Ofir Zioni, âgé de 21 ans, commandant d’escouade de la brigade Golani et originaire de Yokneam Illit, a été tué le 7 octobre en défendant l’avant-poste d’Erez pris d’assaut par le Hamas.
Ce matin-là, il était stationné au petit avant-poste d’Erez, à côté de la base de Zikim. Ses camarades et lui ont été parmi les premiers à combattre les terroristes qui ont pris d’assaut la frontière de Gaza, à quelques kilomètres de là.
Ils ont très vite réagi mais se sont trouvés en forte infériorité numérique. Dès le début des combats, Ofir a été touché par deux balles qui ont traversé son gilet pare-balles et l’ont tué sur le coup.
Il a été inhumé le 9 octobre à Yokneam. Il laisse dans la peine ses parents, Noga et Ron, et ses frère et sœur Nir et Shir.
Quatre autres membres du peloton d’Ofir ont également été tués ce matin-là : le capitaine Itay Maor, le sergent Uri Locker, le sergent Amit Tsur et le sergent Dvir Lisha. Quelques jours avant d’être tués, les cinq soldats, qui étaient amis, avaient pris une photo de groupe qui s’est transformée en poignant témoignage après leur mort.

Né et élevé à Yokneam, Ofir avait été un membre actif et, plus tard, un conseiller de son groupe scout. Selon un site commémoratif, il aimait jouer au football avec ses amis et était un supporter enthousiaste du Maccabi Haïfa et du FC Barcelone.
Après avoir terminé ses études secondaires, Ofir avait effectué une année de service national dans un pensionnat de Kfar Saba pour enfants issus de milieux difficiles, et il pensait faire un jour carrière dans l’éducation. Il avait commencé son service militaire en décembre 2021 au sein de la brigade Golani.
La tante d’Ofir, Vered, a écrit sur un site commémoratif qu’il était incroyablement difficile de penser qu’ils ne le reverraient plus et qu’ils ne se feraient plus de nouveaux souvenirs.
« Nous ne te verrons plus, nous n’aurons plus ton sourire, nous ne t’aurons plus pour parler, pour nous aider ; nous n’aurons plus le privilège de ressentir ta tranquillité ou ce qui t’animait, quelque chose de sain et de précis », a-t-elle écrit.
« Nous ne te verrons plus t’installer avec Shiri après le dîner du vendredi soir, nous ne t’entendrons plus dire à Nir que tu l’aimes, et les tournois de Taki ou de Settlers of Catan, sur le balcon, n’auront plus la même saveur sans toi. »
Son frère, Nir, a écrit sur une page commémorative du site Internet du Maccabi Haïfa, à « Ofir, un garçon qui avait un très grand cœur ».
« Un enfant d’une générosité infinie qui aimait aider les autres, les enfants, les femmes, les adultes et les personnes âgées – tout le monde », a ajouté Nir. « Et le tout dans le calme et avec ce sourire magique et envoutant. Le tout avec une modestie, une humilité et un amour infinis. »
Ofir, a-t-il ajouté, « était très attentionné, soucieux de savoir que tout allait bien pour tout le monde autour de lui. Il était toujours là pour donner un coup de main et serrer les gens contre lui, avec une chaleur qui n’appartenait qu’à lui. C’était un enfant prodigieux. Notre cher Ofir, tes sourires, tes étreintes et tes rires seront toujours avec nous, comme tu seras toujours dans notre cœur. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.