Taux d’infection maximum pour assouplir les règles : 300 nouveaux cas par jour
Plus de 300 patients gravement malades, ou un doublement du nombre national de malades tous les 10 jours ou moins, aboutiraient à des règles de distanciation sociale plus strictes
Samedi, le ministère de la Santé a défini de nouveaux paramètres sur lesquels fonder ses décisions concernant l’assouplissement ou le renforcement des restrictions imposées au public et à l’économie, sur fond de critiques généralisées concernant une confusion du processus décisionnel.
Selon les médias en hébreu, l’une ou l’autre des conditions suivantes entraînera probablement une augmentation des restrictions, tandis que le fait de rester en dessous de ces seuils sera synonyme d’un allègement progressif des directives :
- Plus de 300 nouveaux malades par jour (les chiffres ont oscillé entre 200 et 300 ces derniers jours, bien qu’ils aient dépassé les 500 mercredi, peut-être en raison d’un retard dans les tests) ;
- Plus de 300 patients gravement malades (actuellement, 130 sont dans un état grave) ;
- Un doublement du nombre national de malades tous les 10 jours ou moins (actuellement, les cas doublent environ tous les 20 jours).
Le ministère de la Santé a déjà proposé une série de critères pour déclarer certains quartiers ou villes « zones réglementées » en raison du nombre élevé de cas de coronavirus qui y sont recensés.
Plusieurs quartiers essentiellement ultra-orthodoxes de Beit Shemesh et Netivot, où l’on a observé une recrudescence des contaminations ces derniers jours, ont été placés en confinement à 6 heures le dimanche matin.
Pendant ce temps, la police a démantelé samedi les postes de contrôle à l’entrée des villes arabes de Deir al-Asad et Bi’ina, dans le nord d’Israël, qui ont été mises en quarantaine en raison d’une épidémie.
Vendredi, Deir al-Asad, avec 1 142 cas pour 100 000 personnes, présentait le taux d’infection le plus élevé de toutes les communautés d’Israël comptant plus de 5 000 habitants. Bi’ina, avec 22 cas sur une population de 8 355 habitants, enregistrait le 11e taux d’infection le plus élevé du pays – 251 pour 100 000 personnes. La majorité des villes au-dessus de Bi’ina sur la liste n’ont pas été déclarées zones restreintes.