Un homme grièvement blessé par l’explosion de sa moto à Ramat Gan
L'attentat à la bombe a aussi fait 5 victimes collatérales - légèrement blessées ; le motard de 28 ans, serait proche du chef de la mafia locale en conflit avec son rival
Un homme a été grièvement blessé dimanche lorsque sa moto a explosé dans une rue de Ramat Gan au sud de Tel Aviv.
L’explosion est considérée comme un attentat à la bombe commis par une famille du crime organisé ou comme un « accident de travail » au cours duquel la personne blessée transportait l’engin.
L’explosion s’est produite rue Rashi.
Le motard, âgé de 28 ans, a été transporté à l’hôpital Ichilov de Tel Aviv.
Il n’a pas été publiquement identifié par la police.
Cinq autres personnes, vraisemblablement des passants, ont été légèrement blessées dans l’explosion, certaines d’entre elles nécessitant d’être soignées à l’hôpital.
Des habitants surpris ont été vus en train de fuir le lieu de l’explosion, près d’une rangée de magasins, a rapporté la Douzième chaîne.
Selon les informations, l’homme blessé est une connaissance d’une figure criminelle connue des services de police.
La chaîne a déclaré que l’attentat à la bombe faisait apparemment partie d’un règlement de compte en cours entre les familles criminelles de Naor Sukar et de son rival Itay Haham. Ce conflit, qui dure depuis plusieurs mois, a déjà donné lieu à huit fusillades, des attentats à la bombe et des tentatives d’assassinat.
« Il y a eu une très forte détonation et j’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’éclats d’obus ou d’une roquette », a déclaré à la presse Jennifer Leviev, qui habite près du lieu de l’explosion. « C’était vraiment effrayant. »
Il y a deux jours, un engin explosif a explosé à l’entrée de la maison du père de Haham, causant des dégâts matériels mais sans faire de blessés, selon la chaîne d’informations.
Haham a lui-même été arrêté il y a quelques jours, soupçonné d’avoir voulu placer une bombe près du domicile des parents de Sukar, qui vivent également à Ramat Gan. De plus, il est soupçonné d’avoir tiré sur leur maison pour se venger d’une tentative d’assassinat, selon la Douzième chaîne. Haham a ensuite été remis en liberté.
Au cours des derniers mois, la violence collective s’est intensifiée et des dizaines de fusillades et d’attentats à la bombe ont été attribués à des règlements de compte entre familles du crime organisé.
Cette montée en flèche de la criminalité intervient alors que des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour demander la révocation du ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, qui est en charge de la police.