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Un Palestinien qui a vendu des terres à des Juifs israéliens meurt en prison

Selon la police de l'AP, un homme est mort d'une maladie non précisée après une hospitalisation de deux semaines ; le défunt était détenu depuis 2012

Des Palestiniens vus sur la place Manara au centre de Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, le 14 février 2015. (Crédit : Miriam Alster / FLASH90)
Des Palestiniens vus sur la place Manara au centre de Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, le 14 février 2015. (Crédit : Miriam Alster / FLASH90)

Un Palestinien qui avait été condamné par un tribunal de l’Autorité palestinienne (AP) pour avoir vendu des terres à des Juifs israéliens est mort dimanche en détention, a déclaré le porte-parole de la police de l’AP, Louay Arzeikat.

L’homme palestinien, qui purgeait une peine de dix ans de prison pour « vente illicite de terres à l’ennemi », est mort dans un hôpital de Ramallah après avoir « fait face à une maladie » au cours des deux dernières semaines, a déclaré Arzeikat dans un communiqué, ajoutant que la police de l’AP et le bureau du procureur général ont ouvert une enquête sur cette affaire.

Le communiqué n’a pas fourni de détails sur la maladie à laquelle l’homme faisait face, selon le porte-parole, et il ne faisait référence à lui que par ses initiales, M.E.

Arzeikat a ajouté que le défunt était sous la garde de l’AP depuis 2012 et qu’il avait été transféré à l’hôpital le 14 décembre.

Le droit palestinien considère que la tentative de vente ou la vente de terres aux Juifs israéliens est un délit punissable. Selon la loi, les sanctions possibles pour avoir tenté de vendre ou d’avoir vendu des terres à des Juifs israéliens comprennent divers niveaux de travaux forcés et d’emprisonnement, ainsi que la peine de mort.

Louay Arzeikat, porte-parole de la police de l’Autorité palestinienne, s’adressant à un organe d’information de langue arabe en 2017. (Capture d’écran : Al-Hadath)

Cependant, la loi exige que le président de l’AP, Mahmoud Abbas, approuve toute condamnation à mort, et il n’a signé aucune exécution depuis 2006.

Arzeikat a dit que l’homme était également détenu par l’AP pour « falsification de documents officiels ». Il n’a pas précisé s’il avait été reconnu coupable ou condamné sur la base d’accusations concernant cette question.

Le porte-parole n’a pas répondu à plusieurs appels téléphoniques demandant des précisions sur la mort de l’homme.

Un responsable des médias du bureau du procureur général de l’AP a déclaré qu’il n’avait pas de détails supplémentaires à fournir sur la mort de l’homme.

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