Une fondation juive distribuera des livres aux enfants arabes israéliens
Une nouvelle initiative pour la Fondation Harold Grinspoon qui élargit aujourd'hui ses bénéficiaires
Une fondation juive américaine, distribuant des livres de littérature juive gratuitement aux enfants juifs du le nord des États-Unis et en Israël, a lancé un projet pour distribuer des livres en arabe aux enfants arabes-israéliens en maternelle.
La bibliothèque PJ de la Fondation Harold Grinspoon et la Sifriyat Pajama, son homologue en Israël, ont distribué ensemble plus de 10 millions de livres en 9 ans.
Cette nouvelle initiative destinée aux Arabes israéliens s’appelle Maktabat al-Fanous, en arabe : « une bibliothèque lanterne, » et distribuera des livres pour enfants en arabe à plus de 45 000 élèves de la maternelle vivant dans des communautés arabes israéliennes.
Environ 215 000 enfants juifs en Israël reçoivent des livres de la Sifriyat Pajama.
« Nous espérons que la « bibliothèque lanterne » restera un partenariat à long terme qui pourra éventuellement profiter aux enfants arabes dans toutes les maternelles à travers le pays, » a exprimé Galina Vromen, qui dirige les opérations de la Fondation Grinspoon en Israël.
« Nous sommes ravis que le ministère de l’Éducation reconnaisse l’importance de donner accès à des livres de qualité aux jeunes enfants en Israël. Les études montrent que la lecture de livres aux enfants dès le plus jeune âge est essentielle au développement émotionnel et intellectuel. »
Un récent sondage de la Fondation a été réalisé sur un échantillon de 20 000 parents juifs américains, bénéficiant du programme de la bibliothèque PJ.
58 % des sondés affirment que le programme a eu un impact « modéré à important » sur leur décision de « développer la tradition juive à la maison ».
62 % ont affirmé que le programme « avait augmenté de façon positive le sentiment de la famille par rapport à leur judéité. »
« La bibliothèque PJ va à la rencontre des familles – dans leurs foyers, » affirme sa directrice, Marcie Greenfield Simons.
« Les gens ont de plus en plus tendance à tout faire par eux-mêmes, sans partage et ce même pour la religion. Le judaïsme n’y échappe pas. »