Yom HaAtsmaout : Yarden Bibas se dit incapable de « célébrer » son indépendance
L'ex-otage exhorte les utilisateurs des réseaux sociaux à rappeler le sort des captifs toujours détenus à Gaza pendant la semaine de la fête de l'indépendance

L’ex-otage Yarden Bibas a lancé mardi un appel aux Israéliens afin de rappeler le sort des 59 otages encore captifs pendant la semaine de Yom HaAtsmaout, la fête de l’indépendance.
Cet appel a été rejoint par d’autres anciens otages ainsi que des familles de captifs.
« Lors du 76ᵉ anniversaire de l’indépendance d’Israël, j’étais dans un tunnel et je ne pensais pas qu’Israël célébrait son indépendance alors qu’il était en guerre et que des otages étaient retenus captifs », a écrit Bibas sur Facebook et Instagram.
« Aujourd’hui, à l’occasion du 77ᵉ anniversaire de l’indépendance, la guerre se poursuit et des otages sont toujours retenus captifs, mais cette fois-ci, je suis chez moi. »
« Cette année, je ne peux pas célébrer mon indépendance car mes frères et sœurs qui sont toujours retenus en otage et mon cœur est toujours avec eux », a-t-il poursuivi.
« Je ne pourrai pas guérir ni me reposer tant qu’ils ne seront pas de retour. »
« Rejoignez-moi : ajoutez la légende ‘Je n’ai pas d’indépendance parce qu’ils sont toujours là-bas’ à votre photo de profil et partagez-la sur les réseaux sociaux », a demandé Bibas au public, à côté d’une photo de lui tenant un morceau de papier sur lequel sont écrits ces mots en hébreu.
D’autres anciens otages, dont Arbel Yehud, Shani Goren et Omer Wenkert, se sont rapidement joints à la campagne en publiant des photos d’eux-mêmes tenant des affiches avec le même slogan.
Einav Zangauker, mère de l’otage Matan Zangauker, s’est également joint à la campagne, écrivant que « tant que nos garçons et nos filles sont retenus [à Gaza], nous ne pouvons pas célébrer la fête de l’indépendance. Le peuple juif n’a pas d’indépendance tant qu’ils sont là-bas. Nous devons mettre fin à la guerre et [parvenir] à un accord pour qu’ils soient tous libérés afin de pouvoir à nouveau ressentir véritablement l’indépendance ».