Israël en guerre - Jour 533

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Abu Warda, condamné à 48 peines à perpétuité, a assisté à la remise des 4 otages tués

Cet agent du Hamas, libéré dans le cadre du cessez-le-feu, a été vu à Khan Younès, là où les corps de Shiri Bibas, Ariel et Kfir, ainsi que d'Oded Lifshitz ont été remis à la Croix-Rouge

Mohammed Abu Warda, purgeait 48 peines de prison à perpétuité avant d’être libéré par Israël dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu en cours à Gaza, sur le site de remise des corps de Shiri Bibas, ses deux enfants Ariel et Kfir, et d'Oded Lifshitz, à Khan Younès, le 20 février 2025. (Crédit : Capture d’écran/X)
Mohammed Abu Warda, purgeait 48 peines de prison à perpétuité avant d’être libéré par Israël dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu en cours à Gaza, sur le site de remise des corps de Shiri Bibas, ses deux enfants Ariel et Kfir, et d'Oded Lifshitz, à Khan Younès, le 20 février 2025. (Crédit : Capture d’écran/X)

Les médias arabes ont montré jeudi un opérateur du groupe terroriste palestinien du Hamas libéré par Israël dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu en cours à Gaza, à l’endroit où le groupe terroriste doit remettre les corps de quatre otages enlevés vivants le 7 octobre 2023.

Mohammed Abu Warda, ancien commandant de la branche armée du Hamas, purgeait en Israël 48 peines de réclusion à perpétuité pour avoir orchestré plusieurs attentats terroristes qui avaient tué 45 personnes, dont l’attentat à la bombe de 1996 contre un bus à Jérusalem qui avait fait 24 morts.

Il a été libéré par Israël le 8 février avec d’autres terroristes condamnés dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu en cours conclu avec le groupe terroriste palestinien.

Selon les médias israéliens, Abu Warda était le prisonnier ayant purgé le plus grand nombre de condamnations à perpétuité à être libéré jusqu’à présent pendant la trêve. Il a purgé 23 ans.

Bien qu’il aurait dû être expulsé vers l’Égypte, Abu Warda a été aperçu jeudi matin sur une scène de Khan Younès où le groupe terroriste a organisé une cérémonie marquant le transfert de ce qui serait les corps de quatre otages israéliens : Shiri Bibas, ses deux jeunes enfants Ariel et Kfir, et le militant pour la paix octogénaire Oded Lifshitz, tous enlevés vivants par des terroristes le 7 octobre 2003.

Il était assis au premier rang aux côtés d’autres dignitaires du Hamas, manifestement en tant qu’invité d’honneur. La présence d’Abu Warda à la cérémonie a été signalée pour la première fois en Israël par la chaîne publique Kann.

S’adressant à un journaliste, Abu Warda a juré que la « résistance » du Hamas se poursuivrait « jusqu’à ce que nous obtenions la libération de [Jérusalem] et de toutes nos terres ».

Selon les termes de la première phase de l’accord de cessez-le-feu, Israël doit libérer près de 2 000 prisonniers de sécurité palestiniens, dont des centaines de condamnés à perpétuité, en échange de la libération de 25 otages vivants et de huit otages morts.

Abu Warda a été libéré lors de la troisième série d’échanges, en échange de la libération des otages Gadi Mozes, Agam Berger et Arbel Yehud.

Selon Kann, l’Égypte a refusé d’accorder l’entrée à Abu Warda et à dix-neuf autres prisonniers de sécurité libérés et a exigé que d’autres prisonniers qu’elle a déjà accueillis soient renvoyés ailleurs avant d’accepter de nouveaux prisonniers.

Des détenus palestiniens de sécurité libérés par Israël dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu avec le Hamas accueillis par des membres de leur famille alors qu’ils arrivent en bus, à l’hôpital européen de Khan Younès, le 1ᵉʳ février 2025. (Crédit : Eyad Baba/AFP)

D’après Kann, le Hamas affirme avoir reçu des engagements initiaux de la part de l’Algérie, de l’Indonésie, de la Malaisie et du Qatar pour accepter des prisonniers palestiniens libérés, mais cela n’a pas encore été mis en œuvre.

Abu Warda a été arrêté par l’Autorité palestinienne (AP) en 2002 en lien avec des attentats à la bombe qu’il avait organisés à la demande du Hamas. Il était détenu dans des prisons israéliennes jusqu’à sa libération au début du mois.

Au moment de son inculpation en 2004, les juges israéliens avaient qualifié l’affaire « d’une des plus graves mises en examen jamais déposées dans l’État d’Israël ».

Tout au long du cessez-le-feu, le Hamas a organisé des cérémonies publiques lors de la libération d’otages afin de renforcer ses revendications de rester au pouvoir à Gaza, après avoir été pris pour cible par l’armée israélienne pendant plus de quinze mois en réponse au mapogromssacre du 7 octobre 2003 dans le sud d’Israël.

Un policier israélien et un secouriste accourant sur les lieux d’une explosion provoquée par un kamikaze dans un bus du centre-ville de Jérusalem, le 3 mars 1996, qui a fait 18 morts et de nombreux blessés. Le groupe terroriste palestinien du Hamas a revendiqué cet attentat. (Crédit : Brian Hendler/AP)

Lors de la cérémonie de jeudi à Khan Younès, le Hamas a présenté quatre cercueils noirs sur scène entourés de banderoles, dont une grande représentant le Premier ministre Benjamin Netanyahu en vampire.

Des milliers de personnes, dont un grand nombre de terroristes masqués et armés, ont regardé les cercueils être chargés dans des véhicules de la Croix-Rouge avant d’être remis aux soldats israéliens.

Des cercueils contenant vraisemblablement les corps des otages israéliens tués, Shiri Bibas, ses deux enfants Ariel et Kfir, et Oded Lifshitz, exposés sur une scène avec un message de propagande avant d’être remis à la Croix-Rouge par des terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien, à Khan Younès, dans la bande de Gaza, le 20 février 2025. (Crédit : Abdel Kareem Hana/AP)

À l’intérieur des cercueils se trouveraient les corps de Shiri Bibas, de ses jeunes enfants Ariel, alors âgé de 4 ans, et Kfir, âgé de 9 mois seulement, ainsi que celui d’Oded, tous enlevés de leur domicile de Nir Oz.

Après avoir réceptionné les cercueils à l’intérieur de Gaza, Tsahal a organisé une petite cérémonie militaire, dirigée par le rabbin en chef militaire, le brigadier général Eyal Karim, qui a lu des psaumes alors que les cercueils étaient drapés de drapeaux d’Israël.

Des terroristes palestiniens transportant un cercueil censé contenir le corps d’un otage israélien, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 20 février 2025. (Crédit : Jehad Alshrafi/AP)

Des Israéliens, agitant pour beaucoup des drapeaux en signe de deuil, étaient alignés le long des routes alors qu’un convoi de véhicules acheminait les corps vers un institut médico-légal de Tel Aviv pour y être identifiés.

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