Israël en guerre - Jour 435

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Des étudiants au Liban brûlent un drapeau israélien pour les Palestiniens de Gaza

"Nous voulons transmettre un message à notre peuple à Gaza : nous sommes avec eux", a dit Lara Qassem, 18 ans, depuis la cour de l'Université libano-américaine de Beyrouth

Des étudiants brûlant un drapeau israélien lors d'une manifestation anti-Israël, à l'Université libanaise américaine, à Beyrouth, le 30 avril 2024. (Crédit : Joseph Eid/AFP)
Des étudiants brûlant un drapeau israélien lors d'une manifestation anti-Israël, à l'Université libanaise américaine, à Beyrouth, le 30 avril 2024. (Crédit : Joseph Eid/AFP)

Des centaines d’étudiants de différentes universités au Liban ont manifesté mardi en soutien aux Palestiniens et contre les opérations israéliennes dans la bande de Gaza, ont rapporté des correspondants de l’AFP, faisant écho à des mobilisations menées dans des universités occidentales.

« Nous sommes les voisins de la Palestine, si nous ne sommes pas à leurs côtés aujourd’hui, qui le sera ? », a demandé à l’AFP Zeina, étudiante de 23 ans, devant le campus de l’Université américaine de Beyrouth, où plusieurs étudiants portaient des keffiehs, foulard arabe censé protéger du soleil et du sable qui est devenu un symbole du nationalisme palestinien, et érigeant des drapeaux palestiniens

D’autres étudiants ont brandi des banderoles arborant des messages de solidarité avec le sud du Liban, où, depuis le 8 octobre, le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah échange des tirs avec l’armée israélienne en soutien à son allié le groupe terroriste palestinien du Hamas.

« Mettre fin à l’occupation [d’Israël] revient à établir un seul État démocratique de la rivière à la mer », pouvait-on lire sur certaines banderoles.

Des étudiants accrochant un drapeau palestinien géant lors d’une manifestation anti-Israël, à l’Université libanaise américaine, à Beyrouth, le 30 mai 2024. (Crédit : Joseph Eid/AFP)

Ce cri de ralliement, qui fait référence au Jourdain et à la Méditerranée, cristallise les tensions dans certains pays occidentaux, un appel à la destruction d’Israël. Ce que nient certains activistes anti-Israël, pour qui il s’agit d’un appel à la libération des Palestiniens de « l’occupation israélienne »…

« Nous voulons transmettre un message à notre peuple à Gaza : nous sommes avec eux », a dit à l’AFP Lara Qassem, 18 ans, dans la cour de l’Université libano-américaine de Beyrouth.

« Nous renouvelons la demande de mettre fin au génocide d’Israël contre les Palestiniens » et « aux attaques sionistes » contre le sud du Liban, a clamé une étudiante lors d’un discours, saluant au passage les mobilisations d’étudiants du monde entier en soutien aux Palestiniens.

Le mouvement est parti de l’Université new-yorkaise de Columbia, où une centaine de personnes avaient été interpellées le 18 avril, avant de s’étendre dans d’autres universités américaines et européennes depuis dix jours.

En France, des mobilisations, parfois émaillées de tensions, ont notamment eu lieu à Sciences Po Paris et à la Sorbonne.

Des étudiants arborant un drapeau palestinien géant alors qu’ils participent à un rassemblement en faveur des Palestiniens et contre Israël, à la Sorbonne à Paris, le 29 avril 2024. (Crédit : Geoffroy Van Der Hasselt/AFP)

La guerre a éclaté lorsque des terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tuant près de 1 200 personnes, principalement des civils, tout en prenant 253 otages de tous âges, en commettant de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle. Israël a répondu à cette attaque, la plus meurtrière de l’histoire du pays et la pire menée contre des Juifs depuis la Shoah par une opération aérienne suivie d’une incursion terrestre dans la bande de Gaza visant à anéantir le Hamas, à mettre fin à son règne de seize ans à Gaza et à libérer tous les otages.

Plus de 34 500 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza. Tsahal dit avoir éliminé 13 000 terroristes palestiniens dans la bande de Gaza, en plus d’un millier de terroristes qui ont pris d’assaut Israël le 7 octobre.

263 soldats israéliens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le 27 octobre, début de l’incursion terrestre lancée en représailles à l’attaque barbare du Hamas menée le 7 octobre.

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