Israël en guerre - Jour 648

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Herzog appelle à une « position unifiée » mondiale pour exiger la libération des otages

Pour le président israélien, le retour des 58 otages toujours détenus à Gaza doit passer avant toute autre revendication liée à la guerre contre le Hamas

Le président Isaac Herzog (à droite) s'exprimant lors d'une conférence Microsoft sur l'IA, à Tel Aviv, le 3 juin 2025. (Crédit : Haïm Zach/GPO)
Le président Isaac Herzog (à droite) s'exprimant lors d'une conférence Microsoft sur l'IA, à Tel Aviv, le 3 juin 2025. (Crédit : Haïm Zach/GPO)

Le président Isaac Herzog a enjoint les dirigeants mondiaux à accorder la priorité à la libération des 58 otages avant toute autre exigence liée à la guerre en cours contre le groupe terroriste palestinien du Hamas. Cet appel a été lancé lors d’un discours prononcé mardi à Tel Aviv à l’occasion d’une conférence organisée par Microsoft sur l’intelligence artificielle (IA).

Selon le communiqué publié par son bureau, le président a appelé à la libération des 58 otages encore retenus en captivité à Gaza, déclarant : « Ramenez tout le monde à la maison le plus rapidement possible, jusqu’au dernier ».

Il a remercié l’envoyé américain Steve Witkoff pour sa dernière proposition concernant la libération des otages, affirmant que celui-ci « travaille jour et nuit ».

« Malheureusement, le Hamas continue de rejeter les propositions », a poursuivi Herzog. « Et je dis à toute la communauté internationale – ces derniers jours, j’ai parlé à trois grands dirigeants mondiaux et je leur ai dit : essayez peut-être de penser en termes de jeu de stratégie, mais à l’envers. Dites-vous que si vous vous unissez et que vous dites : ‘D’abord les otages, avant tout, et ensuite seulement tout le reste’, vous verrez que vous pouvez obtenir des résultats. »

Son intervention survient alors que les critiques internationales à l’égard du comportement d’Israël à Gaza s’intensifient, y compris de la part d’alliés occidentaux de premier plan. Ces dernières semaines, de nombreux pays ont exhorté Israël à mettre fin à ses opérations militaires élargies et à lever les restrictions sur l’aide humanitaire dans l’enclave, associant souvent ces demandes à des appels à la libération des otages, sans toutefois en faire une condition préalable.

Les principaux alliés occidentaux de l’Europe réévaluent leurs relations commerciales bilatérales avec Israël, dans un contexte de critiques virulentes à l’encontre de sa conduite de la guerre contre le Hamas.

De gauche à droite : Le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Tel Aviv le 19 mai 2025  ; le Premier ministre britannique Keir Starmer, à Kingston upon Hull, en Angleterre, le 13 mars 2025  ; le président français Emmanuel Macron au palais de l’Élysée, à Paris, le 7 mai 2025  ; le Premier ministre canadien Mark Carney lors d’un rassemblement, à Toronto, le 4 avril 2025. (Crédits : Miriam Alster/Flash90 ; Oli Scarff/AP ; Michel Euler/AFP ; Peter Power/AFP)

Le soutien déclinant des dirigeants européens à l’égard d’Israël soulève des questions concernant la menace de nouvelles mesures punitives qui seraient susceptibles d’affecter les accords bilatéraux clés du pays.

Fin mai, le principal partenaire commercial et allié d’Israël, l’UE, a décidé de réévaluer son accord d’association politique et commercial contraignant avec Jérusalem en raison de violations présumées des droits de l’Homme qui auraient été commises dans le cadre de l’offensive israélienne en cours contre le Hamas à Gaza.

L’ambassadeur d’Israël auprès de l’Union européenne, Haïm Regev, a déclaré que les efforts livrés par le ministère des Affaires étrangères en matière de diplomatie avaient permis d’empêcher le bloc des 27 de suspendre le pacte ou de le convaincre de réexaminer ses termes, après que Jérusalem a obtenu le soutien de 10 des 27 États membres de l’UE.

Mardi dernier, Londres a annoncé la suspension des négociations sur le renforcement de ses relations commerciales avec Jérusalem, ce qui constitue un autre coup dur pour l’économie. Cette décision est intervenue au lendemain d’une déclaration conjointe qui a été faite par le Royaume-Uni aux côtés de la France et du Canada, déclaration dans laquelle les trois pays ont fermement condamné les actions militaires d’Israël à Gaza et le blocage de l’aide humanitaire. Ils ont menacé d’adopter des « mesures concrètes » à l’encontre d’Israël.

L’UE a appelé Israël à mettre fin à son offensive contre le Hamas à Gaza et a exigé la levée des restrictions sur l’entrée de l’aide humanitaire au sein de l’enclave. Après avoir bloqué l’aide humanitaire pendant onze semaines, Israël a autorisé les camions chargés d’assistance à entrer dans la bande de Gaza la semaine dernière, le Premier ministre Benjamin Netanyahu invoquant la pression internationale pour justifier cette décision.

Israël a fait valoir que l’aide humanitaire avait été suffisante pendant le cessez-le-feu de six semaines conclu plus tôt cette année et que le Hamas avait détourné une grande partie de cette aide pour réapprovisionner ses stocks destinés à financer ses activités terroristes. Israël a également déclaré que le blocage était nécessaire pour faire pression sur le groupe terroriste palestinien afin qu’il libère les 57 otages israéliens qu’il détient depuis plus de 600 jours, dont environ un tiers seraient encore en vie, et pour qu’il rende que le corps sans vie d’un soldat qui avait été tué en 2014.

En mai, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez avait qualifié Israël « d’État génocidaire », tandis que le président français Emmanuel Macron avait jugé « inacceptables » et « honteuses » les actions israéliennes à Gaza. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot avait accusé Israël de bloquer l’aide humanitaire et de « transformer Gaza en un champ de mort, voire en un cimetière ».

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