La France accueille deux premiers enfants palestiniens blessés à Gaza
Paris prévoit "une nouvelle opération d'accueil d'enfants palestiniens blessés ou gravement malades dès la semaine prochaine", a indiqué le Quai d'Orsay
La France a accueilli jeudi deux enfants palestiniens blessés, qui ont été pris en charge dans des services hospitaliers pédiatriques, selon un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.
Paris prévoit « une nouvelle opération d’accueil d’enfants palestiniens blessés ou gravement malades dès la semaine prochaine », affirme le Quai d’Orsay, « conformément aux engagements du président de la République » Emmanuel Macron.
« La France est extrêmement préoccupée par la situation humanitaire à Gaza et continue de se mobiliser pour venir en aide à la population civile », rappelle le ministère en réitérant son « appel à la mise en place d’une trêve humanitaire, qui doit pouvoir mener à un cessez-le-feu pérenne, pour permettre le passage de l’aide humanitaire et l’évacuation des blessés ».
Les combats ne montrent aucun signe de répit malgré les lourdes pertes civiles et les appels internationaux à un cessez-le-feu.
La guerre à Gaza a éclaté lorsque le Hamas a envoyé 3 000 terroristes armés en Israël, le 7 octobre, pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage plus de 240 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza. Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.
Le communiqué de l’Élysée n’a pas mentionné les près de 130 otages encore retenus par les terroristes gazaouis.
Plus de 20 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé dirigé par les terroristes du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.
Le Hamas est accusé de gonfler le nombre des victimes civiles et d’y inclure les Palestiniens tués par les roquettes tirées par les factions terroristes qui retombent dans la bande. Le Hamas ne fait pas non plus de distinction, dans ce bilan, entre les civils et les terroristes.