Le diplomate en chef de l’Italie à Saar : « Rome ne travaillera plus avec l’UNRWA »
Depuis le port d'Ashdod, Antonio Tajani a ajouté "nous condamnons l'utilisation des bureaux de l'UNRWA comme prison pour les otages israéliens"
Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Rencontrant le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, dans le port d’Ashdod, le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, a déclaré jeudi que son pays ne travaillerait pas avec l’UNRWA, l’Office très controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient.
« Nous ne voulons pas travailler avec l’UNRWA et nous condamnons l’utilisation des bureaux de l’UNRWA comme prison pour les otages israéliens », a déclaré Tajani.
La mère de l’otage libérée, Emily Damari, a déclaré la semaine dernière que sa fille avait été détenue dans des installations de l’UNRWA à Gaza.
Lors de la conférence de presse conjointe, Saar a déclaré que le Conseil des droits de l’homme des Nations unies avait « agi de la manière la plus scandaleuse qui soit ».
« Ils étaient partiaux, ils étaient obsessionnels, on peut dire qu’ils étaient antisémites parce qu’ils utilisaient deux poids deux mesures à l’égard de notre État. »
Saar a annoncé cette semaine qu’Israël ne participerait plus au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à la suite du retrait des États-Unis.
Deputy Prime Minister and the Minister for Foreign Affairs of Italy Antonio Tajani:
“We don’t want to work with UNRWA and we condemn the use of UNRWA offices as a prison for Israeli hostages”
Thank you @Antonio_Tajani for this decisive message! pic.twitter.com/EpUjIa3iBr
— Oren Marmorstein (@OrenMarmorstein) February 6, 2025
Saar a laissé entendre que la proposition du président américain Donald Trump pour la bande de Gaza devrait être prise au sérieux.
« Aujourd’hui, il est important d’écouter attentivement les nouvelles idées qui ont été proposées et de sortir des sentiers battus », a-t-il estimé.
« Gaza est une expérience ratée. Elle a échoué sous la souveraineté égyptienne. Elle a échoué lorsqu’elle a été confiée à l’Autorité palestinienne dans le cadre des Accords d’Oslo. Depuis, nous assistons à une montée du terrorisme. Elle a assurément échoué sous le Hamas. »
« Gaza, dans son état actuel, n’a pas d’avenir. »
« Nous devons essayer de trouver une solution différente », a ajouté Saar.
« Nous devons adopter une nouvelle approche. »