Les Palestiniens pressent la FIFA d’agir contre le foot israélien dans les implantations
Le football israélien dans les implantations devrait figurer à l'ordre du jour du comité exécutif de la semaine prochaine

La fédération palestinienne de football presse la FIFA de mettre fin aux matches de clubs israéliens dans des implantations de Cisjordanie, en la mettant en garde contre le risque de se rendre coupable de violations du droit international.
La fédération palestinienne a écrit à la fédération internationale quelques jours avant la réunion du comité exécutif des 13 et 14 octobre en Suisse. Le football israélien dans les implantations devrait figurer à l’ordre du jour du comité exécutif.
Pour les Palestiniens, le fait que des clubs israéliens puissent disputer dans les implantations des matches reconnus par la fédération israélienne, et donc indirectement par la fédération internationale dont elle est membre, est une manifestation de plus de l’entreprise des implantations. La popularité du foot permet aussi d’attirer l’attention internationale sur la cause palestinienne.
Six clubs des 3e, 4e et 5e divisions israéliennes, considérées comme semi-professionnelles, jouent leurs matches à domicile en Cisjordanie.
Dans une lettre adressée au président de la FIFA Gianni Infantino, la fédération palestinienne demande à l’organisation de « mettre fin sans plus attendre à ces violations ».
Ces matches ont lieu grâce à l’existence de pratiques jugées internationalement illégales, dit la fédération palestinienne dans cette lettre consultée par l’AFP.
Chaque terrain mis à la disposition des clubs des implantations et chaque licence permettant de disputer les matches sont une violation des textes internationaux comme les Conventions de Genève, dit-elle.
« La destruction et l’appropriation [par Israël] de biens dans de telles proportions, non justifiées par les nécessités militaires, […] constituent un crime de guerre au regard de la loi internationale », dit-elle.
Infantino avait assuré la semaine passée à l’AFP que la résolution de cette question était « une de [ses] priorités ».