Israël en guerre - Jour 432

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Biden dit ne pas s’attendre à ce qu’Israël lance l’opération à Rafah pendant les pourparlers

Le bilan des soldats tués lors des opérations s'élève à 234 ; Les civils de Rafah ne seront pas envoyés en Égypte, dit Gallant

  • Le président américain Joe Biden prononce un discours sur la mort du chef de l'opposition russe Alexei Navalny, dans la salle Roosevelt de la Maison Blanche, à Washington, le 16 février 2024. (Crédit : Photo AP/Evan Vucci)
    Le président américain Joe Biden prononce un discours sur la mort du chef de l'opposition russe Alexei Navalny, dans la salle Roosevelt de la Maison Blanche, à Washington, le 16 février 2024. (Crédit : Photo AP/Evan Vucci)
  • Des soldats israéliens marchent sur un tapis d'anémones rouges en fleurs à Re'im, dans le sud d'Israël, lundi 12 février 2024, sur le site du massacre du Hamas au festival de musique Nova, où des centaines de fêtards ont été tués et enlevés dans la bande de Gaza. (Crédit : AP Photo/Maya Alleruzzo)
    Des soldats israéliens marchent sur un tapis d'anémones rouges en fleurs à Re'im, dans le sud d'Israël, lundi 12 février 2024, sur le site du massacre du Hamas au festival de musique Nova, où des centaines de fêtards ont été tués et enlevés dans la bande de Gaza. (Crédit : AP Photo/Maya Alleruzzo)
  • Les troupes de Tsahal opèrent dans la bande de Gaza, dans une image publiée le 16 février 2024. (Crédit : armée israélienne)
    Les troupes de Tsahal opèrent dans la bande de Gaza, dans une image publiée le 16 février 2024. (Crédit : armée israélienne)
  • Des Israéliens manifestent devant le siège du ministère de la Défense à Tel Aviv, réclamant la libération des otages, le 15 février 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
    Des Israéliens manifestent devant le siège du ministère de la Défense à Tel Aviv, réclamant la libération des otages, le 15 février 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
  • Funérailles du sergent Noam Haba, tombé au combat à Gaza, au cimetière militaire du mont Herzl, le 16 février 2024. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)
    Funérailles du sergent Noam Haba, tombé au combat à Gaza, au cimetière militaire du mont Herzl, le 16 février 2024. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)

Selon Gallant, le Hamas veut remplacer Sinwar car la brigade Khan Younès « est vaincue »

Le ministre de la Défense Yoav Gallant (à droite) s'entretient avec le chef du commandement sud de Tsahal, le major-général Yaron Finkelman, au quartier général de l'unité à Beersheba, le 18 février 2024. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)
Le ministre de la Défense Yoav Gallant (à droite) s'entretient avec le chef du commandement sud de Tsahal, le major-général Yaron Finkelman, au quartier général de l'unité à Beersheba, le 18 février 2024. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)

Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que la direction du Hamas à l’étranger cherchait un remplaçant à son chef de la bande de Gaza, Yahya Sinwar, car les bataillons du groupe terroriste à Khan Younès avaient été démantelés et qu’une offensive à Rafah se profilait.

« Le Hamas ne fait pas confiance à ses commandants, c’est une chose très, très visible », a déclaré Gallant à l’issue d’un point de situation avec le chef du commandement sud de Tsahal, le major-général Yaron Finkelman.

« La branche Hamas-Gaza ne répond pas, il n’y a personne à qui parler si l’on parle de dirigeant sur le terrain », a-t-il dit, ajoutant que la direction du Hamas à l’étranger était à la recherche de nouveaux dirigeants pour Gaza. « Cela signifie qu’il y a appel d’offres pour la gestion de Gaza ».

Selon Gallant, à Khan Younès, près de 200 suspects de terrorisme se sont rendus aux soldats israéliens dans l’hôpital Nasser et des dizaines d’autres à l’hôpital Al-Amal, ce qui, selon lui, témoigne de la perte de « l’esprit combatif » du Hamas.

« Ceux qui avaient pourtant des lance-grenades, des armes et des fusils se sont rendus à l’évidence et ne se sont pas battus. Cela en dit long sur leur façon d’appréhender les relations de pouvoir : ils ont compris que leur destin était de se rendre ou de mourir – il n’y a pas de troisième option », a-t-il expliqué.

Gallant a précisé que la brigade Khan Younès du Hamas avait été « vaincue et ne fonctionnait aucunement à la manière d’une entité militaire ».

« Le Hamas se retrouve avec des [forces] marginales dans les camps centraux et avec la Brigade de Rafah. Tout ce qui les sépare aujourd’hui d’un effondrement total en tant que système paramilitaire est une décision de Tsahal. »

« Il n’y a personne pour leur venir en aide, ni Iraniens, ni aide internationale », a ajouté M. Gallant, assurant que Tsahal démantèlerait les six bataillons restants du Hamas – deux au centre de Gaza et quatre à Rafah.

« Nous ne pouvons pas nous arrêter, pas tant qu’il restera 134 otages » aux mains du Hamas, a-t-il conclu.

Un adolescent palestinien tentant de récupérer de l’aide humanitaire aurait été abattu par la police du Hamas

Une émeute éclate concernant l'aide humanitaire, au terminal de Rafah, le 16 février 2024. (Crédit : Capture d'écran/Douzième chaîne)
Une émeute éclate concernant l'aide humanitaire, au terminal de Rafah, le 16 février 2024. (Crédit : Capture d'écran/Douzième chaîne)

Un adolescent palestinien nommé Muhammad al-Araja, qui tentait de s’emparer d’une cargaison d’aide humanitaire au terminal de Rafah, aurait été abattu plus tôt dans la journée, apparemment par la police du Hamas, selon des informations non confirmées de médias arabes.

Après les tirs, de nombreux membres de la grande famille élargie de la victime se sont révoltés au poste frontière, incendiant certaines zones du complexe et combattant les autorités.

Gallant accuse le Croissant-Rouge d’avoir soigné des terroristes le 7 octobre, mais les images montrent autre chose

Une ambulance palestinienne au poste-frontière d'Erez, le 7 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/Ministère de la Défense)
Une ambulance palestinienne au poste-frontière d'Erez, le 7 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/Ministère de la Défense)

Le ministre de la Défense Yoav Gallant a publié plus tôt dans la journée des images montrant, selon lui, des médecins du Croissant-Rouge palestinien soignant un terroriste du Hamas blessé lors de l’attaque du 7 octobre au poste frontière d’Erez.

Mais l’analyse des images indique en fait que les médecins et l’ambulance présents sur les lieux appartenaient au service médical militaire du Hamas.

De plus, le Croissant-Rouge a publié une déclaration indiquant : « L’équipe médicale et l’ambulance montrées dans la vidéo n’appartiennent pas au Croissant-Rouge palestinien ».

« Les équipes et les volontaires du Croissant-Rouge palestinien s’engagent à respecter les principes humanitaires du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, notamment la neutralité et l’impartialité », a tweeté l’agence. « Le Croissant-Rouge palestinien affirme que le traitement médical est un droit pour chacun et qu’il doit être fourni à tous ceux qui en ont besoin, quelle que soit leur affiliation. »

La Croix-Rouge a publié sa propre déclaration faisant écho à cette position, tweetant que « l’analyse de la vidéo a confirmé que l’individu ne portait pas l’uniforme du Croissant-Rouge palestinien, ni une ambulance du Croissant-Rouge palestinien.

Biden dit ne pas s’attendre à ce qu’Israël lance l’opération à Rafah pendant les pourparlers sur les otages

Le président américain Joe Biden prononce un discours sur la mort du chef de l'opposition russe Alexei Navalny, dans la salle Roosevelt de la Maison Blanche, à Washington, le 16 février 2024. (Crédit : Photo AP/Evan Vucci)
Le président américain Joe Biden prononce un discours sur la mort du chef de l'opposition russe Alexei Navalny, dans la salle Roosevelt de la Maison Blanche, à Washington, le 16 février 2024. (Crédit : Photo AP/Evan Vucci)

Le président américain Joe Biden a semblé mettre en garde Israël contre le lancement d’une opération militaire à Rafah alors que les négociations sur la prise d’otages sont en cours.

À la question de savoir si Israël a présenté aux États-Unis un plan sur la façon dont il protégera les civils dans le cadre de l’opération prévue par Tsahal à Rafah, Biden a répondu : « J’ai fait valoir ce point, et j’insiste sur le fait qu’il faut un cessez-le-feu temporaire pour faire sortir les otages. J’espère toujours que cela pourra être fait. »

« En attendant, je ne prévois pas, j’espère que les Israéliens ne procéderont pas à une invasion massive du territoire », a déclaré Biden. « Je m’attends à ce que cela n’arrive pas. »

« Il faut un cessez-le-feu temporaire pour faire sortir ces otages. Nous sommes dans une situation où il y a des otages américains… Il n’y a pas que des Israéliens.

« Mon espoir et mon attente sont que nous obtiendrons cet accord sur les otages, que nous ramènerons les Américains chez eux. L’accord est en cours de négociation et nous allons voir où il nous mènera », a-t-il ajouté.

Harris répète à Herzog que Washington soutiendra l’opération de Rafah que si les civils peuvent être protégés

La vice-présidente américaine Kamala Harris serrant la main du président Isaac Herzog alors qu'ils s'adressent aux médias avant une réunion, à l'Eisenhower Executive Office Building, à Washington, le 19 juillet 2023. (Crédit : Saul Loeb/AFP/Dossier)
La vice-présidente américaine Kamala Harris serrant la main du président Isaac Herzog alors qu'ils s'adressent aux médias avant une réunion, à l'Eisenhower Executive Office Building, à Washington, le 19 juillet 2023. (Crédit : Saul Loeb/AFP/Dossier)

La Maison Blanche a publié un compte-rendu de la rencontre entre la vice-présidente américaine Kamala Harris et le président Isaac Herzog, en marge de la Conférence de Munich sur la sécurité (MSC).

Le compte-rendu est un condensé des points de vue américains sur la guerre, sans aucune nouvelle prise de position.

« La vice-présidente a réitéré son soutien indéfectible à Israël et à son droit de se défendre face aux menaces du Hamas, et elle a de nouveau condamné le Hamas en tant que groupe terroriste barbare qui a perpétré un horrible massacre le 7 octobre. »

« La vice-présidente et le président ont discuté des efforts en cours pour obtenir la libération de tous les otages détenus par le Hamas et pour parvenir à une pause prolongée dans les combats. »

« La vice-présidente a également souligné l’importance de la protection des civils, de l’augmentation de l’aide humanitaire et de la mise en place de mécanismes de déconfliction appropriés afin que l’aide puisse parvenir à ceux qui en ont besoin à l’intérieur de la bande de Gaza. »

« La vice-présidente a réaffirmé la position de l’administration Biden-Harris selon laquelle une opération militaire à Rafah ne devrait pas avoir lieu sans un plan crédible et exécutable pour assurer la sécurité et le soutien de plus d’un million de personnes qui s’y abritent. »

« Les dirigeants ont également discuté de la planification en cours pour l’après-guerre à Gaza et des progrès réalisés sur ce front, et la vice-présidente a réitéré les positions des États-Unis, notamment qu’Israël doit être en sécurité, qu’il ne doit pas y avoir de déplacement forcé des Palestiniens de Gaza et que les Palestiniens doivent jouir de leur droit à la liberté, à la dignité, à la sécurité et à l’autodétermination », conclut le communiqué.

L’OMS dit tenter d’accéder à l’hôpital Nasser de Khan Younès, à Gaza, après le raid

Des armes trouvées par les troupes de l’armée israélienne fouillant l'hôpital Nasser, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 16 février 2024. (Crédit : Armée israélienne)
Des armes trouvées par les troupes de l’armée israélienne fouillant l'hôpital Nasser, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 16 février 2024. (Crédit : Armée israélienne)

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué qu’elle tentait d’accéder à l’hôpital Nasser, le plus grand établissement médical en activité de Gaza, à la suite d’un raid israélien sur l’établissement.

« Il y a encore des patients gravement blessés et malades à l’intérieur de l’hôpital », a déclaré le porte-parole de l’OMS, Tarik Jasarevic, à propos de l’hôpital Nasser, situé à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

« Il y a un besoin urgent de fournir du carburant pour assurer la continuité des services vitaux (…) Nous essayons d’accéder à l’hôpital parce que les personnes qui sont encore dans le complexe médical Nasser ont besoin d’aide. »

L’armée israélienne a qualifié le raid sur l’hôpital Nasser de « précis et limité » et a déclaré qu’il était basé sur des informations selon lesquelles des terroristes du Hamas gardaient des otages dans l’établissement, et que certains corps de captifs pourraient s’y trouver.

Tsahal a déclaré jeudi avoir organisé le transfert de fournitures médicales et de carburant à l’hôpital en coordination avec des organisations internationales.

Le terroriste de l’attentat de Reem : Un résident israélien de 37 ans de Jérusalem-Est

Fadi Jamjoum, abattu après avoir perpétré un attentat terroriste au carrefour de Reem au nord de la ville de Kiryat Malachi le 16 février 2024. (Crédit : Autorisation)
Fadi Jamjoum, abattu après avoir perpétré un attentat terroriste au carrefour de Reem au nord de la ville de Kiryat Malachi le 16 février 2024. (Crédit : Autorisation)

Le terroriste qui a perpétré l’attentat plus tôt dans la journée au carrefour de Reem, dans le sud d’Israël, a été identifié par l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet comme étant Fadi Jamjoum, 37 ans, originaire de Shuafat, à Jérusalem-Est.

Il est résident israélien.

Vidéo du Croissant-Rouge palestinien soignant un terroriste au poste-frontière d’Erez le 7 octobre – ministère de la Défense

Des secouristes du Croissant-Rouge palestinien soignant un terroriste du Hamas blessé, au poste frontière d'Erez,  lors de l'assaut du 7 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/Ministère de la Défense)
Des secouristes du Croissant-Rouge palestinien soignant un terroriste du Hamas blessé, au poste frontière d'Erez, lors de l'assaut du 7 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/Ministère de la Défense)

Le ministère de la Défense a diffusé une vidéo montrant des secouristes du Croissant-Rouge palestinien soignant un terroriste du Hamas blessé lors de l’assaut du 7 octobre, au poste-frontière d’Erez.

La vidéo montre également comment des membres armés du groupe terroriste et d’autres Palestiniens en civil ont attaqué le poste de contrôle dans la matinée du 7 octobre.

Au moins dix soldats israéliens ont été tués aux environs du poste-frontière.

Les sanctions américaines contre les Houthis entrent en vigueur

Les sanctions américaines contre les Houthis, « spécialement désignés comme terroristes internationaux » en raison de leurs attaques contre des navires commerciaux en mer Rouge, sont entrées en vigueur vendredi, a indiqué le département américain du Trésor dans un communiqué publié sur son site Internet.

Le gouvernement américain a annoncé le mois dernier qu’il réinscrivait les groupes rebelles basés au Yémen sur la liste mondiale des groupes terroristes dans le but d’endiguer les attaques contre les transports maritimes internationaux.

Gallant : Les civils de Rafah ne seront pas envoyés en Égypte ; leur sort reste incertain

Le ministre de la Défense Yoav Gallant s'adressant aux médias, le 5 février 2024. (Crédit : Capture d'écran/GPO)
Le ministre de la Défense Yoav Gallant s'adressant aux médias, le 5 février 2024. (Crédit : Capture d'écran/GPO)

Le ministre de la Défense Yoav Gallant a indiqué qu’Israël n’évacuerait pas les civils palestiniens de Rafah, au sud de Gaza, vers l’Égypte, bien que l’on ne sache pas exactement où ils seront envoyés lorsque l’armée israélienne lancera son incursion prévue dans la zone.

« L’État d’Israël n’a pas l’intention d’évacuer des civils palestiniens vers l’Égypte. Nous respectons et apprécions notre accord de paix avec l’Égypte, qui est une pierre angulaire de la stabilité dans la région ainsi qu’un partenaire important », a déclaré Gallant lors d’un briefing avec la presse étrangère.

Il a ajouté que Tsahal et l’establishment de la Défense « planifient minutieusement les futures opérations à Rafah, qui est un bastion important du Hamas ».

« Il y avait 24 bataillons [du Hamas] à Gaza, nous en avons démantelé 18. Maintenant, Rafah est le prochain centre de gravité du Hamas. »

« Tsahal prend des mesures extraordinaires pour éviter les pertes civiles, et opère en conformité avec le droit international », a-t-il ajouté.

Le chef du Hezbollah dit qu’Israël aurait pu éviter de tuer des civils

Des partisans du groupe Hezbollah soutenu par l'Iran lèvent le poing et applaudissent en écoutant une vidéo de Sayyed Hassan Nasrallah, lors d'un rassemblement pour la « journée des résistants blessés », dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, le mardi 13 février 2024. (Crédit : AP Photo/Hussein Malla)
Des partisans du groupe Hezbollah soutenu par l'Iran lèvent le poing et applaudissent en écoutant une vidéo de Sayyed Hassan Nasrallah, lors d'un rassemblement pour la « journée des résistants blessés », dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, le mardi 13 février 2024. (Crédit : AP Photo/Hussein Malla)

Le chef de l’organisation terroriste libanaise du Hezbollah a déclaré que « l’attaque » israélienne à l’origine de la mort de plusieurs civils, dans le sud Liban, était préméditée.

« L’ennemi aurait pu éviter de tuer des civils dans le sud Liban », a déclaré Hassan Nasrallah.

Le chef terroriste a affirmé dans un discours télévisé que son organisation réagirait aux attaques israélienne par une « résistance accrue ».

Nasrallah : Israël paiera le prix « du sang » pour les contre-attaques meurtrières au Liban

Le chef du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, Hassan Nasrallah, prononçant un discours télévisé, avec à sa gauche une photo de feu le chef adjoint du Hamas, Saleh al-Aruri, le 5 janvier 2024. (Crédit : Capture d’écran Al-Manar/AFP)
Le chef du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, Hassan Nasrallah, prononçant un discours télévisé, avec à sa gauche une photo de feu le chef adjoint du Hamas, Saleh al-Aruri, le 5 janvier 2024. (Crédit : Capture d’écran Al-Manar/AFP)

Le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, soutenu par l’Iran, a indiqué qu’il allait intensifier ses attaques contre Israël en réponse à la mort de dix civils libanais tués lors d’attaques israéliennes cette semaine, déclarant qu’Israël paierait le prix « du sang ».

Le Hezbollah et Israël échangent des coups de feu de part et d’autre de la frontière israélo-libanaise depuis que la guerre de Gaza a éclaté en octobre, dans le cadre de leur confrontation la plus meurtrière en près de vingt ans.

« La réponse à ce massacre doit être la poursuite et l’intensification du travail de résistance sur le front », a déclaré Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, lors d’un discours télévisé.

« Nos femmes et nos enfants qui ont été tués ces jours-ci, l’ennemi paiera le prix du sang versé », a-t-il ajouté.

Plus tôt dans la journée, le Hezbollah a annoncé que deux de ses membres avaient été tués, tandis que le groupe allié Amal a déclaré que trois de ses membres avaient péri dans la frappe.

L’armée israélienne a déclaré jeudi qu’elle avait éliminé un haut commandant du Hezbollah, membre de la force d’élite Radwan responsable d’un attentat à la bombe, en mars 2023, dans le nord d’Israël, ainsi que de son adjoint, lors d’une frappe menée la nuit précédente dans le sud du Liban.

Gantz: Nous lancerons l’opération à Rafah si les otages ne sont pas libérés

Le ministre Benny Gantz assistant à une conférence de presse au ministère de la Défense, à Tel Aviv, le 22 novembre 2023. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Le ministre Benny Gantz assistant à une conférence de presse au ministère de la Défense, à Tel Aviv, le 22 novembre 2023. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Le président du parti HaMahane HaMamlahti et ministre du cabinet de guerre, Benny Gantz, a déclaré que « il n’y aura pas de cessez-le-feu, ne serait-ce que pour un jour, tant que les otages ne seront pas libérés ».

« Les combats continueront jusqu’à ce que nous ayons atteint nos objectifs. Ils pourront continuer même pendant le mois du Ramadan. Soit les otages sont libérés, soit nous élargirons les combats à Rafah », a dit Gantz dans un communiqué.

L’armée mène des exercices au nord pour améliorer sa préparation dans une guerre contre le Hezbollah

Les réservistes mènent un exercice dans le nord d'Israël, une image publiée le 16 février 2024. (Crédit : Armée israélienne)
Les réservistes mènent un exercice dans le nord d'Israël, une image publiée le 16 février 2024. (Crédit : Armée israélienne)

L’armée a expliqué qu’elle continuait à renforcer son état de préparation sur la frontière nord, menant d’importants exercices dans un contexte hivernal.

Les 146e et 210e Divisions ont réalisé des exercices avec les réservistes tandis que la Brigade Golani a commencé, cette semaine, « une procédure de renforcement de son état de préparation sur la frontière nord », a indiqué Tsahal.

Ces exercices ont consisté à simuler des de combat et des évacuations médicales le long de la frontière nord, sur des terrains « complexes » et vallonnés dans un cadre hivernal, ont noté les militaires.

L’armée a expliqué que dans le contexte de ces préparations, cette semaine, le chef du Commandement du nord, le général Ori Gordin, s’était entretenu avec des responsables de l’armée de l’air sur la base aérienne de Ramat David, suite à des plans approuvés par Gordin et par le chef de l’armée de l’air, le général Tomer Bar.

Au moins 8 roquettes tirées de Gaza atterrissent en mer, selon Tsahal

Traînées de roquettes tirées sur Israël depuis la bande de Gaza, vues depuis le sud d'Israël, le 29 janvier 2024. (Crédit : Leo Correa/AP)
Traînées de roquettes tirées sur Israël depuis la bande de Gaza, vues depuis le sud d'Israël, le 29 janvier 2024. (Crédit : Leo Correa/AP)

Au moins huit roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers la ville côtière d’Ashkelon, dans le sud du pays, mais tous les projectiles ont atterri en mer, selon Tsahal.

Des sirènes ont retenti dans la communauté frontalière de Zikim et dans la zone industrielle sud d’Ashkelon.

France : la CNDA ouvre la voie à une protection de toutes les personnes originaires de Gaza 

La Cour nationale du droit d’asile (CNDA) a annoncé vendredi qu’elle considérait que la bande de Gaza connaissait « une situation de violence aveugle d’intensité exceptionnelle », ouvrant la voie à une protection des Palestiniens issus de cette région.

Par une décision du 12 février, la CNDA a accordé l’asile à un ressortissant originaire de Khan Younès, en estimant qu’il courait sur place « un risque réel de subir une menace grave contre sa vie ou sa personne » du fait « d’une situation de violence, résultant du conflit armé entre les forces du Hamas et les forces armées israéliennes susceptible de s’étendre indistinctement aux civils ainsi que de la situation humanitaire », a indiqué la CNDA dans un communiqué.

Macron : une offensive militaire israélienne à Rafah aboutirait « à un désastre humanitaire »

Le président français Emmanuel Macron accueille le roi Abdallah II de Jordanie avant une réunion au palais de l'Élysée à Paris, le 16 février 2024. (Crédit : Ludovic MARIN / AFP)
Le président français Emmanuel Macron accueille le roi Abdallah II de Jordanie avant une réunion au palais de l'Élysée à Paris, le 16 février 2024. (Crédit : Ludovic MARIN / AFP)

« La reconnaissance d’un Etat palestinien n’est pas un tabou pour la France », a déclaré pour la première fois vendredi Emmanuel Macron en recevant le roi Abdallah II de Jordanie à Paris.

Le président français a aussi prévenu qu’une offensive militaire israélienne à Rafah aboutirait « à un désastre humanitaire sans précédent et serait un tournant » dans le conflit entre Israël et le groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas à Gaza.

Tsahal arrête plus de 20 terroristes ayant participé aux massacres du 7 octobre à l’hôpital de Khan Younès

Des armes trouvées par les troupes de Tsahal en fouillant l'hôpital Nasser à Khan Younis le 16 février 2024. (Crédit : Tsahal)
Des armes trouvées par les troupes de Tsahal en fouillant l'hôpital Nasser à Khan Younis le 16 février 2024. (Crédit : Tsahal)

L’armée israélienne déclare que les troupes continuent de mener des recherches dans l’hôpital Nasser à Khan Younès et ont jusqu’à présent appréhendé plus de 20 terroristes qui ont participé aux massacres du 7 octobre.

Les forces de l’unité d’élite Maglan et du commando naval ont également trouvé des mortiers, des grenades et d’autres armes appartenant au Hamas à l’intérieur de l’établissement médical, indique Tsahal.

En outre, des dizaines de suspects ont été interrogés.

Les troupes de Tsahal sont entrées dans l’hôpital jeudi, déclarant qu’elles disposaient d’informations selon lesquelles des otages avaient été détenus dans cet établissement et que des corps pouvaient encore s’y trouver.

L’armée déclare qu’elle « continuera à agir conformément au droit international contre le groupe terroriste du Hamas, qui a systématiquement opéré à partir d’hôpitaux et d’autres infrastructures civiles ».

Le Hamas annonce un nouveau bilan de 28 775 morts

Les Palestiniens pleurent le corps d'une personne tuée lors d'une frappe israélienne sur Rafah dans le sud de la bande de Gaza, à l'hôpital al-Najar le 16 février 2024. (Crédit : MOHAMMED ABED / AFP)
Les Palestiniens pleurent le corps d'une personne tuée lors d'une frappe israélienne sur Rafah dans le sud de la bande de Gaza, à l'hôpital al-Najar le 16 février 2024. (Crédit : MOHAMMED ABED / AFP)

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi un bilan de 28 775 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Il a fait état d’un total de 112 morts au cours des dernières 24 heures, et de 68 552 blessés depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Le Hamas est accusé de gonfler le nombre des victimes civiles et d’y inclure les Palestiniens tués par les roquettes tirées par les factions terroristes qui retombent dans la bande. Le Hamas ne fait pas non plus de distinction, dans ce bilan, entre les civils et les terroristes.

L’armée israélienne affirme avoir tué plus de 10 000 membres du groupe terroriste à Gaza, en plus d’un millier terroristes à l’intérieur d’Israël le 7 octobre.

Raid israélien dans un hôpital à Gaza: le Hamas annonce 4 morts après des coupures de courant

Le ministère de la Santé à Gaza, contrôlé par le Hamas, a annoncé vendredi que quatre patients étaient morts après des coupures d’électricité qui ont provoqué l’arrêt de la distribution d’oxygène dans un hôpital de Gaza après que les forces israéliennes en ont pris le contrôle.

Il a ajouté craindre pour la vie de neuf autres patients dans le service de soins intensifs et à la pouponnière de l’hôpital Nasser de Khan Younès, et tenir « les forces israéliennes pour responsables de la vie des patients et des équipes » sur place.

L’armée israélienne n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat et les informations transmises par le Hamas sont invérifiables.

 

Des troupes israéliennes, des chars et des tireurs d’élite encerclent l’hôpital Nasser de Khan Younès depuis au moins une semaine. Hier, des soldats ont pénétré dans l’hôpital après que l’armée a déclaré disposer de « renseignements crédibles » selon lesquels le Hamas y détenait des otages et que les dépouilles de ces derniers pouvaient encore se trouver à l’intérieur de l’établissement. Le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole en chef de l’armée, a déclaré que les forces menaient une opération « précise et limitée » et qu’elles n’évacueraient pas de force les médecins ou les patients.

Plus tard dans la journée de jeudi, Hagari a déclaré que les troupes continuaient à fouiller l’hôpital. Il a indiqué que des dizaines de terroristes avaient été arrêtés dans l’enceinte de l’hôpital, dont trois qui avaient participé à l’attaque du 7 octobre. Il a également indiqué que les troupes avaient trouvé des grenades et des obus de mortier, et que les radars israéliens avaient déterminé que les terroristes avaient tiré des obus de mortier depuis l’enceinte de l’hôpital il y a un mois.

Une otage libérée a déclaré à l’Associated Press le mois dernier qu’elle et plus d’une vingtaine d’autres captifs avaient été détenus à l’hôpital Nasser.

Des groupes terroristes libanais affirment que 5 membres ont été tués lors d’une frappe israélienne

Des groupes terroristes libanais affirment que cinq de leurs membres ont été tués lors d’une frappe israélienne dans la nuit.

Le Hezbollah annonce que deux de ses membres ont été tués, tandis que le groupe allié Amal déclare que trois de ses membres sont morts dans la frappe.

L’armée israélienne affirme avoir touché un complexe militaire du Hezbollah dans la ville de Qantara.

Depuis le 8 octobre, les forces dirigées par le Hezbollah ont attaqué quasi-quotidiennement des communautés israéliennes et des postes militaires le long de la frontière, le groupe affirmant qu’il le fait pour soutenir le Hamas dans le cadre de la guerre qui se déroule dans la bande de Gaza.

Jusqu’à présent, les escarmouches à la frontière ont causé la mort de six civils du côté israélien, ainsi que celle de dix soldats et réservistes de Tsahal. Plusieurs attaques en provenance de Syrie ont également eu lieu, sans faire de blessés.

Le Hezbollah a nommé 205 membres qui ont été tués par Israël au cours des accrochages en cours, principalement au Liban mais aussi en Syrie. Au Liban, 32 autres agents d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et au moins 30 civils, dont trois journalistes, ont été tués.

Tsahal frappe des positions militaires du Hezbollah ; plusieurs terroristes tués

Des membres du Hezbollah ont défilé lors d'une cérémonie en l'honneur de terroristes tués, dans le village libanais de Jibshit, à environ 50 kilomètres au sud de la capitale Beyrouth, le 15 février 2024. (Crédit : MAHMOUD ZAYYAT / AFP)
Des membres du Hezbollah ont défilé lors d'une cérémonie en l'honneur de terroristes tués, dans le village libanais de Jibshit, à environ 50 kilomètres au sud de la capitale Beyrouth, le 15 février 2024. (Crédit : MAHMOUD ZAYYAT / AFP)

L’armée israélienne déclaré que des avions de guerre avaient bombardé un bâtiment militaire du Hezbollah dans la ville de Qantara au sud du Liban, tuant « plusieurs terroristes ».

L’armée israélienne indique qu’elle a également touché d’autres infrastructures militaires près de la ville.

L’armée et le groupe terroriste libanais échangent des tirs de part et d’autre de la frontière depuis quatre mois, depuis que le Hezbollah a commencé à tirer des roquettes sur Israël pour soutenir le Hamas à Gaza, à la suite du massacre du 7 octobre dans le sud du Liban.

Une roquette en provenance du Liban touche un poulailler dans une communauté du nord

Une roquette tirée depuis le Liban a touché directement un poulailler dans la communauté de Margalit, à la frontière nord.

La vidéo de la scène montre des dégâts considérables. Le site d’information Ynet indique qu’il y avait quelque 9 000 oiseaux dans l’enclos et que nombre d’entre eux ont été tués.

Frappes aériennes à travers la bande de Gaza alors que l’offensive terrestre se poursuit

Les troupes de Tsahal opèrent dans la bande de Gaza, dans une image publiée le 16 février 2024. (Crédit : armée israélienne)
Les troupes de Tsahal opèrent dans la bande de Gaza, dans une image publiée le 16 février 2024. (Crédit : armée israélienne)

L’armée israélienne déclare avoir mené des frappes aériennes à grande échelle dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, tandis que les forces terrestres ont tué de nombreux terroristes, alors que les combats se poursuivent.

L’armée affirme que l’armée de l’air a frappé des cibles du Hamas, notamment le quartier général opérationnel du groupe terroriste, des bâtiments militaires, des positions de lancement et d’autres cibles. Des frappes ont également été effectuées pour soutenir les troupes au sol.

Dans la ville méridionale de Khan Younès, qui a été l’épicentre des récents combats, la Brigade des parachutistes a continué à mener des raids contre des cibles terroristes, tuant deux agents du Hamas et neutralisant un engin explosif. Toujours à Khan Younès, la 7e brigade du corps blindé de Tsahal a tué 12 terroristes.

L’armée a déclaré que les combats se poursuivaient également dans le centre de Gaza, où les soldats de la brigade Nahal ont également tué plusieurs terroristes.

 

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