Les USA travaillent « 24h/24 » pour libérer les otages détenus à Gaza, dit Jake Sullivan
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré que l’administration Biden travaillait « 24 heures sur 24 » pour obtenir la libération des quelque 240 otages détenus par les groupes terroristes de Gaza et qu’il rencontrerait à nouveau des représentants des familles des otages plus tard dans la journée.
Comme la Maison Blanche l’a souligné dans son communiqué suite à l’appel du président américain Joe Biden hier avec l’émir du Qatar et comme l’a rappelé Sullivan, se trouvent parmi les otages Abigail Edan, une petite fille de 3 ans, citoyenne américaine dont les parents ont été tués lors de l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre.
Sullivan a ajouté que neuf Américains étaient actuellement portés disparus, ainsi que le titulaire d’une Green Card américaine. Il a refusé de donner davantage d’informations sur le statut des otages, mais a affirmé que les États-Unis « avaient des informations… sur certains des otages ».
« Il y a un nombre important d’otages qui sont non seulement vivants, mais qui pourraient potentiellement participer à une libération d’otages », a poursuivi Sullivan. « Mais je ne peux pas vous donner une idée exacte du nombre d’Américains qui seraient inclus dans cela. C’est quelque chose sur lequel nous devrons travailler au fur et à mesure que nous poursuivons ces négociations… Nous ne le saurons pas avec certitude tant que nous n’aurons pas effectivement libéré ces otages. »
Sullivan a rappelé que les États-Unis menaient également des efforts visant à accroître le flux d’aide humanitaire vers Gaza. « Même si nous avons réalisé certains progrès, il faut faire beaucoup plus de toute urgence pour alléger les souffrances de la population civile de Gaza », a-t-il dit.
Le principal collaborateur de Biden a noté l’accord d’Israël la semaine dernière visant à mettre en œuvre des pauses humanitaires localisées dans les combats de Tsahal dans le nord de Gaza et a déclaré que les États-Unis continueront à discuter de la mise en œuvre de pauses supplémentaires de ce type, qui permettront l’arrivée d’aide supplémentaire, le passage en toute sécurité de civils palestiniens et d’aider à la libération des otages.
« Nous pensons que les pauses ne devraient pas être dictées par un calendrier strict », a déclaré Sullivan. Il a noté que les pauses humanitaires acceptées par Israël pourraient devoir durer plus de quatre heures et a ajouté que Tsahal avait également reconnu cela, en prolongeant récemment l’une des pauses à sept heures pour assurer le passage en toute sécurité de civils.
« En fin de compte, nous aimerions voir des pauses considérablement plus longues [pendant] des jours, et non des heures, dans le contexte d’une libération d’otages », a ajouté Sullivan.
Sullivan a déploré la perte de civils dans le conflit, mais a souligné qu’Israël luttait contre un groupe terroriste dont les dirigeants se sont engagés à perpétrer de nouveaux massacres comme celui du 7 octobre et à rester en état de guerre permanent avec Israël tant que le pays existerait.