Londres, Tokyo et Pékin assouplissent leurs avertissements aux voyageurs à destination d’Israël
Le ministère des Affaires étrangères se réjouirait de ces décisions mais il est difficile de mesurer leur impact sur les compagnies aériennes, qui ont parfois suspendu leurs vols jusqu'au printemps
La Chine, le Japon et le Royaume-Uni ont assoupli leurs mises en garde émises en direction des voyageurs désireux de se rendre en Israël, vendredi, alors qu’un cessez-le-feu a été conclu le mois dernier avec le Hezbollah après plus d’un an de combats et qu’il semble se maintenir.
Le Royaume-Uni a revu à la baisse ses avertissements s’agissant des frontières avec le Liban et la Syrie, de certaines parties de la Cisjordanie en plus de la bande de Gaza et du secteur frontalier.
De son côté, le Japon a fait sa passer sa mise en garde du niveau 3 au niveau 2.
Le ministère des Affaires étrangères a vu un développement positif dans ces décisions, a fait savoir la chaîne publique Kann, même s’il reste difficile de dire comment les transporteurs aériens réagiront face à cet assouplissement des restrictions.
British Airways avait annoncé, au mois d’octobre, que la firme suspendait tous ces vols en direction d’Israël jusqu’au mois de mars 2025.
Même cas de figure chez Ryanair, la compagnie aérienne low-cost, qui avait indiqué qu’elle ne prévoyait pas de reprendre ses liaisons avant le mois d’avril 2025, malgré des négociations entreprises sur le sujet.
Aegean Airlines, pour sa part, a annoncé que les vols en direction de l’État juif allaient reprendre. Le transporteur grec a annoncé qu’il commencerait par assurer ses liaisons entre Tel Aviv d’un côté et Athènes et Larnaca de l’autre, et qu’il élargirait dans un second temps les destinations accessibles depuis l’aéroport Ben Gurion – en direction du nord de la Grèce et des îles grecques.
Les transporteurs aériens étrangers ont annulé leurs vols en direction et en provenance d’Israël de manière répétée, depuis un an, à cause de la guerre en cours à Gaza, des tensions avec le Hezbollah et des deux attaques aux missiles lancées par l’Iran en direction du territoire israélien, au mois d’avril et au mois d’octobre.