Shiri et Noga Weiss libérées après 50 jours de captivité, le père Ilan déclaré mort au bout de 86 jours
Ils appartiennent à une large famille du kibboutz Beeri dont trois membres sont ont été tués
Shiri Weiss, 53 ans, et sa fille Noga Weiss, 18 ans, ont été libérées le 25 novembre dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu temporaire négocié par le Qatar et les États-Unis entre le Hamas et Israël, tandis que le kibboutz Beeri a annoncé la mort du père, Ilan, le 1er janvier 2024.. Voici l’histoire de leur capture :
Shiri Weiss, 53 ans et sa fille, Noga Weiss, 18 ans, sont retenues en otage dans la bande de Gaza après avoir été enlevées par les terroristes du Hamas, le 7 octobre, lorsque des hommes armés avaient attaqué le kibboutz Beeri, massacrant, agressant, kidnappant les résidents de la communauté agricole. Certains ont été brûlés vifs.
L’épouse de Shiri et le père de Noga, Ilan Weiss, a quitté la maison à 7 heures 15, en cette funeste matinée, pour rejoindre l’équipe d’urgence du kibboutz et il n’a plus donné signe de vie depuis.
Le kibboutz Beeri a annoncé sa mort le 1er janvier 2024.
Quand les terroristes sont entrés dans l’habitation de la famille, Noga s’est cachée sous le lit, dans la pièce blindée, regardant les terroristes emmener sa mère en captivité.
Elle a envoyé un message au reste de la famille sur WhatsApp, leur confiant que les hommes armés avaient mis le feu à la maison. Alors qu’il devenait difficile de respirer en raison des fumées, la sœur aînée de Noga lui a dit de prendre la fuite en sautant par la fenêtre de la pièce blindée et d’aller se cacher dans un buisson.
Noga a envoyé un message à sa sœur à 11 heures 30 pour lui signaler qu’un terroriste s’approchait du lieu où elle s’était réfugiée. La communication a ensuite été définitivement coupée.
La famille Weiss fait partie d’une grande famille du kibboutz Beeri – qui a été profondément touchée par le massacre qui a eu lieu en ce Shabbat noir.
Le frère d’Ilan et sa belle-sœur, Amir et Mati, vivaient aussi à Beeri aux côtés de leurs quatre enfants et de leurs familles. Amir et Mati ont été tués par les grenades lancées dans leur habitation par les terroristes.