Israël en guerre - Jour 474

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Saleh al-Arouri : Nous ne ciblons pas les civils, nous n’avons attaqué que l’armée

Le chef adjoint du Hamas prétend que la "politique" du groupe terroriste est d'épargner les civils, malgré les preuves du contraire ; Abbas rejette les victimes civiles "des 2 côtés"

Le chef politique adjoint du Hamas, Saleh al-Arouri, après avoir signé un accord de réconciliation avec un haut responsable du Fatah, Azzam al-Ahmad, lors d'une courte cérémonie au complexe des services de renseignement égyptiens au Caire, en Égypte, le 12 octobre 2017. (Crédit : Nariman El-Mofty/AP)
Le chef politique adjoint du Hamas, Saleh al-Arouri, après avoir signé un accord de réconciliation avec un haut responsable du Fatah, Azzam al-Ahmad, lors d'une courte cérémonie au complexe des services de renseignement égyptiens au Caire, en Égypte, le 12 octobre 2017. (Crédit : Nariman El-Mofty/AP)

À la suite de l’assaut meurtrier de samedi contre Israël, au cours duquel le groupe terroriste palestinien du Hamas a massacré au moins 1 300 personnes, dont une grande majorité de civils, le groupe terroriste a été confronté à une condamnation internationale sévère, alors que de nombreuses preuves et témoignages ont émergé de sa brutalité.

Dans une déclaration mensongère publiée jeudi, le chef adjoint du Hamas, Saleh al-Arouri, a affirmé que le Hamas n’a pas pour politique de cibler les civils et que son attaque de samedi ne visait que la division de Tsahal à Gaza stationnée le long de la frontière, et ce, malgré les preuves accablantes, les images et les témoignages montrant que ses terroristes ciblaient et qu’ils ont procédé au massacre systématique de civils.

« Nous étions au courant des plans [israéliens] de lancer une attaque de grande envergure contre nous après les fêtes [juives] », a déclaré al-Arouri, selon un article publié par l’organe de presse pro-Hamas Shehab. « Nous les avons devancés en surprenant les commandants du Sud », qui comprend la division de Gaza.

Il n’a fourni aucune preuve qu’Israël avait prévu d’attaquer Gaza.

Le Hamas s’est efforcé de redorer son blason à la suite de la condamnation internationale de sa brutalité.

Mercredi, Al Jazeera a diffusé des images qui montraient, selon le Hamas, la libération d’une femme et de ses deux enfants pris en otage par le groupe terroriste.

L’armée israélienne a déclaré que la vidéo avait été filmée alors que l’attaque menée par le Hamas contre les communautés du sud du pays atteignait son paroxysme et qu’elle avait été diffusée par le groupe terroriste dans le but de « travestir la réalité de son assaut brutal et meurtrier en publiant une vidéo de propagande par l’intermédiaire de ses porte-parole médiatiques », en référence à la chaîne qatarie qui a été accusée de fournir une plateforme aux dirigeants du Hamas, à sa narration et à sa propagande.

« La réalité est claire, elle est évidente et la nature du groupe terroriste apparaîtra de manière plus claire encore dans les prochains jours. Le Hamas est pire que l’État islamique et nous continuerons à le frapper sans discontinuer », a déclaré Avichay Adraee, porte-parole arabophone de Tsahal, quelques heures après la diffusion de la séquence.

Une vidéo montrant Avital Aladjem, résidente du kibboutz Holit et deux enfants, relâchés par les terroristes du Hamas à la frontière avec Gaza, le 7 octobre 2023. (Crédit : Capture d’écran ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur les droits d’auteur)

Jeudi également, Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne basée à Ramallah, qui s’oppose au Hamas, a semblé prendre ses distances avec la brutalité du groupe terroriste contre les civils.

Lors d’une rencontre à Amman avec le roi Abdallah II de Jordanie, Abbas a souligné que « l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) renonce à la violence et adhère à la légitimité internationale, à la résistance [nom que se donnent les groupes terroristes islamistes] populaire pacifique et à l’action politique comme moyen d’atteindre nos objectifs nationaux ». L’OLP est un organe politique palestinien présidé par Abbas qui contrôle l’Autorité palestinienne.

Lors d’une rencontre à Amman avec le roi Abdallah II de Jordanie, « le président Abbas a demandé la fin immédiate de l’agression contre le peuple palestinien » et a rejeté « les pratiques consistant à tuer des civils ou à les maltraiter dans les deux camps », selon un communiqué de la présidence palestinienne. Il a également appelé à l’ouverture de couloirs humanitaires pour fournir de l’eau et de l’électricité à la bande de Gaza soumise à un siège par l’armée israélienne dans le cadre de sa lutte contre les terroristes du Hamas.

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