Somkuan Pansa-ard, 39 ans : Un ouvrier thaïlandais qui subvenait seul aux besoins de sa famille
Assassiné par le Hamas, au kibboutz Nahal Oz, le 7 octobre 2023
Somkuan Pansa-ard, 39 ans, ressortissant thaïlandais travaillant en Israël, a été assassiné le 7 octobre par le groupe terroriste palestinien du Hamas dans une exploitation bananière du kibboutz Nahal Oz.
Il laisse derrière lui ses parents, Noopa et Khraboan. Son corps a été rapatrié dans son village de la province de Kalasin, dans le nord-est de la Thaïlande, pour y être enterré.
Selon le Bangkok Post , Somkuan a servi dans l’armée thaïlandaise et a ensuite travaillé comme chauffeur de taxi avant de venir en Israël pour gagner de l’argent afin de subvenir aux besoins de sa famille, dont il était le seul soutien. Sa famille a déclaré qu’il n’était en Israël que depuis trois mois lorsqu’il a été tué.
Sa mère, Noopa, a confié aux journalistes qu’il avait signé un contrat de cinq ans pour travailler en Israël et qu’il envoyait environ 2 000 dollars par mois à sa famille, alors qu’elle l’avait encouragé à rester en Thaïlande. « Je lui ai dit que je ne voulais pas d’argent, que je voulais juste qu’il soit en sécurité », lui avait-elle dit lors de leur dernier appel téléphonique, selon Voice of America. « Je lui ai juste dit à quel point il me manquait. »
Son père, Khraboan, a déclaré à Reuters que « la perte de mon fils […] est la plus grande perte de ma vie ».
« Je ne voulais pas que mon fils parte parce que ce pays est en guerre. Je craignais qu’il ne perde la vie », a déclaré Khraboan. « Mais il ne voulait rien entendre […] Il devait s’occuper de sa famille pour la rendre heureuse. Il disait que ça payait bien. »
« Je n’ai jamais été aussi dévasté, je suis profondément attristé », a-t-il ajouté. « Il nous a dit qu’il y avait eu des explosions près de la plantation de bananes où il travaillait, puis que tout était devenu silencieux. »
Sa mère, Noopa, a déclaré que lors de leur dernière conversation, il lui avait dit d’être forte s’il lui arrivait quelque chose.
« Je lui ai dit : ‘Ne parle pas comme ça […] Mon cœur va se briser si tu ne reviens pas’. »
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