Un homme retrouvé mort dans une voiture à l’extérieur d’Eilat
La police a ouvert une enquête sur la mort du jeune homme de 21 ans résidant du sud de la ville
Un homme a été retrouvé mortellement poignardé au carrefour d’Elot, à l’extérieur de la station balnéaire d’Eilat, dans le sud du pays, tôt dimanche matin, a indiqué la police israélienne dans un communiqué.
Les secouristes qui ont pris en charge l’homme, âgé de 21 ans, ont indiqué qu’il avait été poignardé dans le cou, selon la police. Il a été déclaré mort sur place.
Le service de secours du Magen David Adom a déclaré avoir découvert dans une voiture la victime, qui ne présentait plus de signes vitaux, avec de multiples coups de couteau.
Les équipes médico-légales de la police ont passé la zone au peigne fin à la recherche de preuves. Une enquête pour meurtre a été ouverte, a indiqué la police.
L’homicide est survenu au cours d’un week-end particulièrement meurtrier.
Samedi, deux hommes ont été abattus à Qalansawe et à Jaljulia.
Il s’agit des 101e et 102e membres de la communauté arabe tués depuis le début de l’année, dans le cadre d’une vague de criminalité qui a coûté la vie à dix personnes au cours des trois derniers jours.
Leur mort est survenue quelques heures après qu’un habitant de 21 ans d’une communauté bédouine du désert du Néguev a été poignardé à mort au cours d’une bagarre avec des travailleurs étrangers près de la ville d’Ofakim, dans le sud du pays. La police a déclaré qu’il semblait que la victime faisait partie d’un groupe qui tentait de voler du matériel agricole.
Vendredi, une femme de 18 ans a été abattue dans le nord d’Israël et jeudi, cinq personnes ont été tuées dans la ville arabe de Yafa an-Naseriyye, dans l’un des pires actes de violence criminelle de ces dernières années.
Les critiques et les manifestants ont largement pointé du doigt le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dont le gouvernement a prêté serment le 29 décembre 2022, ainsi que le ministre de la Sécurité nationale d’extrême-droite, Itamar Ben Gvir, à qui une demi-douzaine d’anciens chefs de police ont demandé de démissionner vendredi, alors que l’effusion de sang se poursuit.