Liberman soutient la peine de mort pour les terroristes, critique le timing de la Knesset
Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.
Le président de Yisrael Beytenu, Avigdor Liberman, a affirmé que son parti continuait à soutenir la peine de mort pour les terroristes, mais a critiqué le moment choisi pour débattre de cette question à la Knesset.
« Il est clair que ce débat n’aurait pas dû avoir lieu aujourd’hui », a dit Liberman, notant qu’aucune partie du projet de loi n’a été soumise au vote.
Plusieurs membres de familles d’otages ont supplié les législateurs de suspendre le projet de loi jusqu’à ce que leurs proches soient ramenés de Gaza.
Yisrael Beytenu a déposé une version d’un projet de loi sur la peine de mort pour les terroristes dès 2015, dit-il.
Liberman a réaffirmé sa position sur le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui selon lui opère sur la base de « conceptions erronées », dans une « tentative d’acheter la sécurité par la tranquillité et en essayant de ne provoquer personne ».
« Cette même conception erronée reste la conception dominante… dans les milieux étatiques et diplomatiques », déclare Liberman, ajoutant que les ministres HaMahane HaMamlahti et Gadi Eisenkot font « partie intégrante » de cette approche.
« Quelle autre ligne rouge doit être franchie », a-t-il demandé, avant que le gouvernement ne modifie son approche des ennemis et de la guerre en cours ?
« Le directeur de l’hôpital Shifa n’est pas un médecin, c’est le docteur Mengele », ajoute-il.
« Il est impossible qu’il n’ait pas su ce qui s’y est passé », a poursuivi Liberman, affirmant que l’hôpital a été le théâtre d’exécutions, a abrité des tunnels et des infrastructures terroristes – des accusations également soutenues par l’armée israélienne.