Netanyahu salue Oslo qui réclame le remboursement de fonds alloués à un centre portant le nom d’une terroriste
Dalal Mughrabi et plusieurs autres terroristes du Fatah avaient détourné un bus et tué 38 civils, dont 13 enfants, faisant plus de 70 blessés

Benjamin Netanyahu a salué la Norvège qui réclame le remboursement de fonds alloués à un centre palestinien pour les femmes qui porte le nom d’une terroriste qui avait participé au massacre de la route côtière en 1978.
Dalal Mughrabi et plusieurs autres terroristes du Fatah avaient atterri sur une plage à proximité de Tel Aviv, avaient détourné un bus sur la route côtière et tué 38 civils, dont 13 enfants, faisant plus de 70 blessés.
Le nouveau centre de Cisjordanie, qui a ouvert ses portes le mois dernier et qui a été financé par le pays scandinave, porte son nom en hommage.
Le Premier ministre a indiqué qu’il avait donné pour instruction au directeur-général du ministère des Affaires étrangères Yuval Rotem il y a plusieurs jours de faire pression sur la Norvège et sur les Nations Unies pour qu’elles retirent leurs dons du projet en Cisjordanie.
Le ministre des Affaires étrangères norvégien « a fait précisément cela. Et c’est bien qu’il l’ait fait », a commenté le Premier ministre.
Il a ajouté que, « si je comprends bien », l’ONU prendra elle aussi ses distances face à l’organisation.
« Nous mettons en oeuvre cette politique même en ce qui concerne nos amis les plus proches, et nous les avertissons que nous ne pouvons pas accepter que des gouvernements amicaux soutiennent des organisations qui glorifient le terrorisme et agissent contre les soldats de l’armée israélienne », a-t-il poursuivi.
Netanyahu a également défendu sa politique de boycott des chefs étrangers rencontrant des ONG d’extrême gauche et qu’Israël accuse de manipuler des soldats israéliens en vue de poursuites futures dans des tribunaux étrangers.
« Vous pouvez me rencontrer. Mais vous ne pouvez pas rencontrer ces organisations et également me rencontrer moi », a-t-il dit, ajoutant que ce message commence à être compris.
« Nos soldats nous protègent. Et nous les protégerons », a-t-il conclu.