Israël en guerre - Jour 569

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Pogrom du 7 octobre : 120 terroristes ont envahi le passage Erez et la base voisine, alors que les troupes tenaient bon

L'enquête révèle que Tsahal n'a pas pu défendre l'importante installation située à la frontière avec Gaza en raison de la confusion des commandants ; des soldats sont restés dans la base

Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Des terroristes du Hamas prennent d'assaut le poste-frontière d'Erez, le 7 octobre 2023. (Crédit : Ministère de la Défense)
Des terroristes du Hamas prennent d'assaut le poste-frontière d'Erez, le 7 octobre 2023. (Crédit : Ministère de la Défense)

Le matin du 7 octobre 2023, quelque 120 terroristes dirigés par le Hamas avaient pris d’assaut, en deux vagues distinctes, le poste-frontière d’Erez, qui sépare Israël de la bande de Gaza, et une base militaire adjacente. Les troupes stationnées sur place n’avaient pas été en mesure de défendre l’installation qui était rapidement tombée aux mains des terroristes. Ces derniers avaient tué neuf soldats et ils en avaient enlevé trois autres.

Dimanche, l’armée israélienne a présenté son enquête sur l’attaque lancée par le Hamas contre le passage Erez et contre la base militaire adjacente, qui abrite l’Administration de coordination et de liaison avec la bande de Gaza, une unité intégrée au sein du COGAT (Coordinateur des activités gouvernementales dans les Territoires palestiniens) du ministère de la Défense. L’unité est composée de soldats.

Avant que la guerre n’éclate, 18 000 Gazaouis environ étaient titulaires d’un permis de travail qui leur permettait d’entrer sur le sol israélien par le point de passage Erez. Le poste de contrôle aura été en grande partie détruit par le groupe terroriste palestinien du Hamas lors de l’assaut du 7 octobre. Tous les permis de travail ont par conséquent été révoqués.

Les investigations lancées sur l’attaque, par les hommes armés, du passage Erez sont entrées dans le cadre des enquêtes qui ont été ouvertes par l’armée sur les quelque 40 combats qui avaient eu lieu ce jour-là. Cette enquête a finalement mis en évidence les échecs colossaux de Tsahal dans sa défense d’un site militaire proche de la frontière, mais elle a aussi révélé l’héroïsme de certains soldats qui ont combattu ce jour-là – et le recours réussi à l’armée de l’air israélienne qui sera parvenue à empêcher de nombreux autres terroristes d’envahir la base.

Le poste-frontière d’Erez et la base de liaison de Gaza font partie des nombreuses installations de l’armée israélienne qui avaient été attaquées lors du pogrom commis par le Hamas, le 7 octobre, au cours duquel quelque 5 600 terroristes avaient franchi la frontière, massacrant plus de 1 200 personnes et enlevant 251 otages qui avaient été emmenés dans la bande. La plupart des victimes étaient des civils.

L’enquête, menée par le colonel Gidi Kfir-El, a couvert tous les aspects des combats qui s’étaient déroulés ce jour-là au checkpoint et sur la base militaire.

Des terroristes du Hamas attaquant une base militaire près du passage Erez, le 7 octobre 2023, dans une vidéo publiée par le groupe terroriste palestinien. (Crédit : Capture d’écran/Telegram)

Kfir-El et son équipe ont passé des centaines d’heures à enquêter sur la bataille survenue au point de passage Erez et sur les combats qui ont eu lieu la base de liaison de Gaza, examinant « toutes les sources d’information potentielles », a fait savoir l’armée : les communications radio militaires, les caméras de surveillance, les messages WhatsApp des soldats, les images prises par les terroristes du Hamas et les interrogatoires des terroristes capturés. Kfir-El a également interrogé des soldats qui ont survécu à l’attaque et il s’est rendu sur les lieux.

L’enquête visait à tirer des conclusions opérationnelles spécifiques pour les besoins de Tsahal. Elle n’a pas examiné la perception plus large de Gaza et du Hamas qui était celle des militaires au cours des dernières années, une perception qui a fait l’objet d’enquêtes distinctes et plus importantes sur les services de renseignement et de défense de l’armée israélienne.

L’équipe de Kfir-El a déclaré que « Tsahal a échoué dans sa mission de protection de la base ». Les enquêteurs ont toutefois noté que « l’engagement des troupes dès la première heure a permis de sauver de nombreuses vies et d’éviter des dégâts plus conséquents ».

« De plus, les frappes de l’armée de l’air ont empêché l’infiltration de dizaines d’autres terroristes », a ajouté l’équipe.

De gauche à droite : le sergent Ron Sherman, le caporal Nik Beizer et Tamir Nimrodi, enlevés par des terroristes du Hamas sur une base militaire voisine du passage Erez le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)

Neuf soldats avaient été tués sur la base de liaison de Gaza et trois avaient été enlevés vivants : Ron Sherman, Nik Beizer et Tamir Nimrodi. Les corps sans vie de Ron et de Nik ont été retrouvés par l’armée au nord de Gaza après avoir été tués en captivité à la suite d’une frappe israélienne ; leurs dépouilles ont été rapatriées en Israël le 14 décembre 2023. Nimrodi est toujours détenu dans la bande de Gaza.

L’enquête a révélé qu’une vingtaine de terroristes appartenant à l’unité « Nukhba » (« élite » en arabe) du Hamas avaient d’abord envahi la base, commettant des meurtres, des enlèvements, des pillages et « d’autres crimes cruels ». Plus tard dans la journée, une centaine d’autres terroristes, dont certains étaient membres du Jihad islamique palestinien et d’autres non affiliés, s’étaient infiltrés, semant la désolation, pillant encore.

L’enquête a déterminé que le nombre de soldats déployés dans la zone avant l’attaque n’avait pas été suffisant pour défendre le site – et que cela aurait été le cas même face à un scénario de moindre ampleur que celui de la catastrophe du 7 octobre 2023.

Les investigations ont également établi que si les troupes avaient été préparées différemment, elles auraient probablement pu empêcher les terroristes d’envahir la base de liaison de Gaza.

Des terroristes du Hamas enlevant des soldats d’une base militaire située à proximité du passage Erez, le 7 octobre 2023, dans une vidéo publiée par le groupe terroriste palestinien. (Crédit : Capture d’écran/Telegram)

Cette base était également utilisée pour héberger une compagnie de troupes de renfort – une force qui n’est pas affectée de manière précise à la défense d’une partie spécifique d’une frontière ou d’une ville, mais qui est appelée à intervenir en cas de problème. Selon l’enquête, la présence de ces troupes sur place a permis d’éviter que la base ne subisse davantage de dommages – mais les soldats ne sont toutefois pas parvenus à défendre l’installation.

Les investigations ont permis de déterminer que l’entrée principale du bâtiment avait été rapidement prise par les terroristes, ce qui avait permis à un grand nombre d’entre eux d’atteindre rapidement son cœur. Pourtant, les soldats avaient eu près d’une demi-heure pour se préparer à cette attaque – entre le moment où ils avaient repéré les premiers hommes armés au point de passage frontalier d’Erez, à 6 h 35, et la première infiltration, survenue peu avant 7 heures. L’enquête a établi que ce laps de temps n’avait pas été utilisé correctement par les troupes qui n’avaient pas été en capacité de se préparer à l’assaut.

Les enquêteurs ont également souligné un manque de commandement et de contrôle, ce qui avait amené de nombreux soldats à prendre des initiatives individuelles, désordonnées, en pleine bataille.

Comme pour la base de Nahal Oz, l’enquête a également révélé que la base de liaison de Gaza, malgré sa proximité avec l’enclave, manquait de moyens pour se défendre. Cette grande base, qui compte plusieurs unités militaires et une unité du ministère de la Défense, a été un « point faible » en termes de capacité de défense contre une attaque terrestre, ont conclu les enquêteurs.

Selon les résultats de l’enquête, sur les 120 terroristes qui avaient envahi cette zone, neuf au total avaient été éliminés par les troupes à l’intérieur de la base, tandis que des dizaines d’autres avaient été tués dans le secteur du passage Erez par des frappes aériennes.

Le déroulement de l’assaut

Avant le 7 octobre, le 77ᵉ bataillon de la 7ᵉ brigade du Corps Blindé Mécanisé était chargé de défendre la zone frontalière nord de Gaza, y compris le poste-frontière d’Erez et la base de liaison de Gaza. La compagnie de renfort du bataillon était stationnée à la base de liaison. Le point de passage était gardé par cinq agents de sécurité relevant du ministère de la Défense, car c’était le week-end et aucun flux de piétons en provenance et à destination de Gaza n’était attendu.

Le 7 octobre à 5 h 30, les troupes israéliennes stationnées dans la région avaient pris position le long de la frontière de Gaza, lors d’un changement d’équipe. Le Hamas avait lancé son attaque une heure plus tard.

Des terroristes du Hamas prenant d’assaut le passage Erez, le 7 octobre 2023. (Crédit : Ministère de la Défense)

À 6 h 29, le Hamas avait tiré une première salve de plus de 1 000 roquettes, visant principalement les bases et les postes militaires israéliens situés à proximité de la frontière avec Gaza. Les troupes stationnées à la base s’étaient dirigées vers les abris anti-bombes.

À 6 h 32, les soldats chargés de surveiller les caméras de surveillance avaient identifié un groupe de terroristes à bord de camionnettes qui, à Gaza, circulaient dans la direction du passage Erez.

Entre 6 h 32 et 6 h 42, les terroristes du Hamas avaient franchi la barrière de sécurité israélienne en plusieurs points. Ils étaient entrés sur le sol israélien et ils étaient allés vers le poste-frontière d’Erez, vers la base de liaison de Gaza et vers la communauté voisine d’Erez.

À 6 h 42, les premiers terroristes du Hamas avaient infiltré le passage Erez, s’emparant de la voie réservée aux véhicules et du terminal pour piétons. Certains des terroristes étaient montés sur le toit du poste-frontière pour tenter, depuis cette position, d’ouvrir le feu sur la base de liaison de Gaza.

Certaines des troupes de renfort qui étaient stationnées à la base avaient tenté de rejoindre le poste-frontière et d’y retrouver les gardes de sécurité du ministère de la Défense, mais cela leur avait été impossible en raison des tirs des terroristes. Les militaires avaient fait demi-tour et ils avaient commencé à partir pour le kibboutz voisin, Netiv HaAsara, où une infiltration avait été signalée.

À 6 h 50, le commandant de l’une des sections de la compagnie de renfort avait appelé ses soldats à retourner à la base, leur demandant de se préparer à repousser l’attaque des terroristes. Il avait également chargé une équipe placée sous l’autorité d’un sergent de défendre la base à ses côtés.

À 6 h 52, les cinq gardes de sécurité du ministère de la Défense avaient repéré des dizaines de terroristes à l’approche, sur le terminal des piétons. Les gardes s’étaient réfugiés au deuxième étage du bâtiment, s’enfermant dans une pièce.

À 6 h 54, un groupe de terroristes avait atteint le côté sud-est de la base, plaçant une bombe sur son mur d’enceinte dans le but de provoquer son effondrement. L’explosion n’avait finalement pas détruit le mur.

Des terroristes du Hamas plaçant des tireurs d’élite sur le toit du passage Erez, le 7 octobre 2023. (Crédit : Ministère de la Défense)

Parallèlement, le sergent des opérations en service ce matin-là à la base avait repéré des terroristes qui avançaient vers une position, à l’extérieur de la base, qui était utilisée par une équipe de soldats chargés de l’exploitation de ballons de surveillance. Il avait appelé les troupes à entrer dans la base.

Quelques minutes plus tard, les premiers terroristes avaient réussi à pénétrer dans la base par l’entrée arrière, au sud du site. Des soldats déjà présents dans ce secteur avaient agi et ils avaient échangé des coups de feu avec les hommes armés.

Une autre équipe s’était dirigée vers le côté Est de la base pour empêcher une infiltration par l’entrée principale. Au même moment, l’un des soldats avait aperçu un terroriste sur le toit du poste-frontière et il avait ouvert le feu, le tuant.

À 7 heures du matin, trois des opérateurs de ballon avaient couru en direction de la base pour essayer de trouver un abri, mais ils avaient constaté que ces derniers étaient fermés à clé (ces abris antiaériens avaient été transformés en bureaux). Leur commandant les avait rejoints peu après, alors qu’ils avaient trouvé une cachette dans un tunnel en béton.

Des terroristes du Hamas attaquant une base militaire voisine du passage Erez, le 7 octobre 2023, dans une vidéo publiée par le groupe terroriste palestinien. (Crédit : Capture d’écran/Telegram)

Les terroristes avaient entre-temps réussi à forcer l’entrée principale de la base. Un commandant de service avait ouvert le feu, retardant de plusieurs minutes l’entrée des terroristes dans la base. À court de munitions, à 7 h 04, le commandant s’était rendu dans la cellule de crise de la base, où il s’était enfermé avec d’autres personnes.

Les hommes armés, quant à eux, s’étaient infiltrés dans la base par l’entrée principale avant de se séparer, s’éparpillant dans toute l’installation.

Un terroriste avait lancé une grenade en direction du réfectoire de la base, près de l’endroit où se cachaient les opérateurs de ballon. À la suite de l’explosion, les soldats avaient couru hors du tunnel en béton et ils s’étaient dirigés vers la cellule de crise. Les hommes armés avaient ouvert le feu et deux militaires avaient alors perdu la vie : le sergent-chef Or Mizrahi et le sergent-chef Max Rabinov.

Les terroristes étaient entrés dans les baraquements de la base de liaison de Gaza, où ils avaient assassiné trois autres soldats et où ils avaient enlevé trois autres militaires : Ron Sherman, Nik Beizer et Tamir Nimrodi.

Des terroristes du Hamas attaquant le passage Erez le 7 octobre 2023, dans une vidéo publiée par le groupe terroriste palestinien. (Crédit : Capture d’écran/Telegram)

À 7 h 22, un drone de l’armée de l’air israélienne avait effectué sa première frappe dans le secteur du poste-frontière d’Erez. Au même moment, des soldats avaient échangé des tirs avec les hommes du Hamas autour d’un abri anti-bombes qui était situé sur le parking de la base. Un soldat avait été tué et un autre avait été blessé. Les troupes avaient alors demandé des renforts.

Quelques instants plus tard, trois soldats menés par leur sergent avaient tenté de rejoindre les autres militaires. Lorsque le petit groupe était arrivé, les terroristes avaient ouvert le feu – des tirs qui avaient coûté la vie au sergent. Le commandant de peloton avait alors engagé le combat avec les terroristes, tuant deux d’entre eux.

À 7 h 34, alors que les combats se poursuivaient les terroristes avaient tiré au RPG (lance-roquette individuel) à plusieurs reprises. Un soldat avait trouvé la mort.

S’efforçant de rassembler un plus grand nombre de militaires, le commandant de peloton avait fait reculer ses hommes au cœur de la base. À 7 h 38, l’équipe était entrée dans les baraquements des femmes officiers et elle avait combattu les terroristes à partir de là. Au cours de cette bataille, un soldat avait été tué et les troupes avaient abattu deux terroristes du Hamas.

Des terroristes du Hamas prenant d’assaut le passage piétonnier du poste-frontière d’Erez, le 7 octobre 2023. (Crédit : Ministère de la Défense)

À 8 h 22, plusieurs frappes de drones de l’armée de l’air avaient été commises, prenant pour cible des véhicules du Hamas dans la zone. Certains avaient été touchés, tandis que d’autres avaient fait demi-tour, retournant à Gaza. L’enquête a révélé que ces frappes avaient permis d’empêcher une nouvelle vague de terroristes d’envahir la base.

À 8 h 30, les combats sur cette base avaient pris fin, les terroristes du Hamas ayant été tués ou étant repartis vers la bande de Gaza. Cela avait été à ce moment-là que la plupart des soldats avaient commencé à quitter les lieux.

Entre 9 h et 9 h 30, le commandant de peloton avait ordonné aux troupes stationnées à côté de la cuisine de la base de rester à l’intérieur d’un abri anti-bombes, l’armée de l’air étant sur le point de mener plusieurs frappes dans ce secteur.

À 9 h 30, le commandant de la compagnie était arrivé aux environs de la cuisine et il avait constaté qu’aucun militaire n’était plus présent. Il avait alors pensé – à tort – qu’il ne restait personne à secourir dans la base, alors que plusieurs soldats se cachaient dans l’abri anti-bombes.

Des terroristes saccageant le passage piétons du poste-frontière d’Erez, le 7 octobre 2023. (Crédit : Ministère de la Défense)

À 10 h 30, une centaine de terroristes du Jihad islamique palestinien et d’autres Palestiniens, sans affiliation à une organisation, s’étaient infiltrés dans la base et ils avaient commis des pillages, déclenchant également des incendies.

Le commandant de la compagnie avait trouvé une cachette, en compagnie d’un autre soldat. En entendant les terroristes, il avait continué à croire qu’il n’y avait plus de troupes dans la base. À 13 h 30, ce commandant avait quitté la base et il s’était dirigé vers Netiv HaAsara avec le deuxième soldat, échappant ainsi à la deuxième vague de terroristes.

À 15 heures, des membres de l’unité d’élite du Corps du Génie Militaire Yahalom, spécialisée dans le combat en zone urbaine, étaient arrivés à la base et ils avaient commencé à la ratisser. Les soldats n’avaient trouvé aucun terroriste vivant au cours de leurs recherches et ils avaient retrouvé les soldats qui s’étaient réfugiés dans l’abri anti-bombes.

À 15 h 45, les membres de l’unité de reconnaissance de la brigade des parachutistes s’étaient dirigés vers le passage piétons du poste-frontière d’Erez, où ils avaient secouru les cinq gardes de sécurité relevant du ministère de la Défense qui s’étaient réfugiés dans un local technique. Les parachutistes n’avaient rencontré aucun terroriste au cours de leurs recherches.

Vers 19 heures, les soldats de l’unité Yahalom avaient conduit tous les soldats du bureau de liaison de Gaza au carrefour Yad Mordehaï, et les blessés avaient été transportés à l’hôpital. Aux environs de 23 heures, l’unité régionale avait repris le contrôle de la base.

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