Une Britannique, en vacances en Grèce, accuse un Israélien de l’avoir violée
La touriste affirme avoir consenti au rapport sexuel, auquel elle a coupé court lorsqu'elle a découvert que 3 amis de l'Israélien les filmaient ; il l'aurait alors forcée à rester et l'aurait violée
Une touriste britannique a déposé une plainte auprès de la police, dans laquelle elle affirme avoir été violée par un Israélien, un viol qui aurait été filmé par trois de ses amis à Athènes la semaine dernière, ont rapporté mercredi les médias grecs.
Selon le site d’information Protothema, les faits se sont produits jeudi lorsque la femme, âgée de 21 ans, a rencontré l’homme dans une boîte de nuit de la capitale grecque. L’homme l’a invitée à rentrer avec lui.
La Britannique affirme qu’alors que le couple se livrait à des relations consensuelles, trois amis de l’Israélien sont apparus et ont commencé à les filmer avec leurs téléphones portables. La femme a alors essayé de partir, mais l’homme l’a forcée à rester et l’a violée, a-t-elle déclaré à la police.
L’homme aurait été inculpé de viol.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu’il avait été informé de cette affaire et qu’il l’examinait, mais qu’il n’avait pour l’instant reçu aucun signalement officiel, a rapporté le journal Walla.
Fin juin, Protothema a rapporté qu’une autre Britannique, âgée de 19 ans, a déclaré à la police avoir rencontré deux Israéliens qu’elle a ramenés dans sa chambre d’hôtel et avec lesquels elle a commencé à avoir des relations sexuelles, mais elle a alors remarqué que l’autre les filmait. Lorsqu’elle les a interpellés à ce sujet, ils se sont enfuis de la chambre.
Dans une affaire qui a fait les gros titres en 2019, une femme anonyme a affirmé avoir été violée par 12 touristes israéliens, âgés de 15 à 22 ans, dans une chambre d’hôtel de la station balnéaire d’Ayia Napa, à Chypre. Elle avait 18 ans à l’époque.
Les adolescents et les jeunes hommes israéliens ont nié tout acte répréhensible et ont finalement été libérés et autorisés à rentrer chez eux. Lorsqu’ils sont rentrés en Israël après leur libération sans inculpation, ils ont été accueillis en héros. Les Israéliens n’ont pas nié avoir eu des relations sexuelles avec la plaignante, mais affirment qu’elles étaient consenties.
Quelques mois plus tard, la jeune femme a été condamnée pour avoir menti sur l’incident.
Les avocats de la défense ont réussi à faire annuler sa condamnation par la Cour suprême chypriote en janvier 2022, arguant qu’il y avait eu erreur judiciaire lorsqu’un tribunal de district l’avait déclarée coupable de méfait public et lui avait infligé une peine d’emprisonnement de quatre mois avec sursis.
Plus tard dans l’année, la femme a annoncé qu’elle prévoyait de porter son affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) après que les autorités chypriotes ont exclu une nouvelle enquête sur sa plainte.