Israël en guerre - Jour 367

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De hauts-gradés estimeraient que destruction du Hamas et libération des otages sont incompatibles

Deux membres du Hamas ont été tués dans une frappe au Liban ; Tsahal a localisé un tunnel sous la maison d’un chef du Hamas ; une usine de fabrication de roquettes du Jihad islamique détruite

  • De la fumée après une explosion à Damas, en Syrie, le 20 janvier 2024. (Capture d'écran/ X used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law)
    De la fumée après une explosion à Damas, en Syrie, le 20 janvier 2024. (Capture d'écran/ X used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law)
  • Les forces de sécurité et des badauds rassemblés devant un bâtiment détruit dans une frappe attribuée à Israël, à Damas, le 20 janvier 2024. (Crédit : AFP)
    Les forces de sécurité et des badauds rassemblés devant un bâtiment détruit dans une frappe attribuée à Israël, à Damas, le 20 janvier 2024. (Crédit : AFP)
  • L'armée israélienne menant des opérations dans la bande de Gaza, sur une photo publiée le 20 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
    L'armée israélienne menant des opérations dans la bande de Gaza, sur une photo publiée le 20 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
  • Les forces de sécurité et des badauds rassemblés devant un bâtiment détruit dans une frappe attribuée à Israël, à Damas, le 20 janvier 2024. (Crédit : Louai Beshara/AFP)
    Les forces de sécurité et des badauds rassemblés devant un bâtiment détruit dans une frappe attribuée à Israël, à Damas, le 20 janvier 2024. (Crédit : Louai Beshara/AFP)
  • Les forces de sécurité et des badauds rassemblés devant un bâtiment détruit dans une frappe attribuée à Israël, à Damas, le 20 janvier 2024. (Crédit : Louai Beshara/AFP)
    Les forces de sécurité et des badauds rassemblés devant un bâtiment détruit dans une frappe attribuée à Israël, à Damas, le 20 janvier 2024. (Crédit : Louai Beshara/AFP)
  • Les troupes de l’armée israélienne opérant dans la bande de Gaza, sur une photo publiée le 20 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
    Les troupes de l’armée israélienne opérant dans la bande de Gaza, sur une photo publiée le 20 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
  • Des manifestants protestant contre la guerre d'Israël contre le Hamas à Gaza, sur la place de Paris, à Haïfa, le 20 janvier 2024. (Crédit : Canaan Lidor/Times of Israel)
    Des manifestants protestant contre la guerre d'Israël contre le Hamas à Gaza, sur la place de Paris, à Haïfa, le 20 janvier 2024. (Crédit : Canaan Lidor/Times of Israel)
  • Carmit Palty Katzir tenant un poster de son frère Elad alors que des parents et des amis d'otages sont assis dans une rue devant la résidence privée du Premier ministre Benjamin Netanyahu, à Césarée, le 20 janvier 2024. (Crédit : Leo Correa/AP Photo)
    Carmit Palty Katzir tenant un poster de son frère Elad alors que des parents et des amis d'otages sont assis dans une rue devant la résidence privée du Premier ministre Benjamin Netanyahu, à Césarée, le 20 janvier 2024. (Crédit : Leo Correa/AP Photo)

Des femmes bloquent rues et carrefours pour exiger un accord sur les otages

Une femme demande un accord immédiat pour la libération des otages de Gaza, à Raanana, le 24 janvier 2023 (Danor Aharon via le mouvement de protestation)
Une femme demande un accord immédiat pour la libération des otages de Gaza, à Raanana, le 24 janvier 2023 (Danor Aharon via le mouvement de protestation)

Des manifestantes exigeant un accord immédiat pour la libération des otages de Gaza ont bloqué des carrefours et des rues dans un peu partout dans le pays dans le cadre d’une journée d’action.

D’autres activistes ont tenté de s’opposer à l’acheminement de l’aide humanitaire pour Gaza, au motif qu’Israël ne devrait pas en permettre l’entrée tant que les otages n’auront pas été libérés.

La principale manifestation de ces femmes aura lieu ce soir à Tel-Aviv.

L’armée frappe des sites du Hezbollah au sud du Liban en réponse à des attaques

L’armée israélienne a indiqué avoir frappé aujourd’hui d’autres sites du Hezbollah dans le sud du Liban en réponse à des attaques contre le nord d’Israël.

Les sites touchés par des avions de combat à Odaisseh et Houla, dans le sud du Liban, comprenaient des positions de tirs de roquettes et d’autres infrastructures utilisées par le groupe terroriste, selon l’armée israélienne.

L’armée a ajouté qu’un projectile avait également été tiré plus tôt depuis le Liban sur la région du Mont Dov, atterrissant dans une zone dégagée.

Tsahal localise un tunnel sous la maison d’un chef du Hamas, où des otages étaient précédemment retenus

À gauche, des dessins faits par l'ex-Emilia Aloni, 5 ans, libérée fin novembre, trouvés dans un tunnel, à Khan Younès, dans le sud de Gaza ; à droite, une zone du tunnel où des otages ont été détenus, sur des photos diffusées le 20 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
À gauche, des dessins faits par l'ex-Emilia Aloni, 5 ans, libérée fin novembre, trouvés dans un tunnel, à Khan Younès, dans le sud de Gaza ; à droite, une zone du tunnel où des otages ont été détenus, sur des photos diffusées le 20 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)

L’armée israélienne a rendu publiques des images montrant l’intérieur d’un tunnel dans le sud de Gaza, à Khan Younès, dans lequel des otages israéliens étaient auparavant détenus par le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a indiqué lors d’une conférence de presse en soirée que l’entrée du tunnel avait été découverte dans la maison d’un commandant du Hamas.

Il a ajouté que les troupes avaient combattu les terroristes du Hamas à l’intérieur du tunnel et les avaient tués. Le tunnel contenait des engins explosifs et des portes blindées.

Hagari a indiqué qu’un kilomètre plus loin et à environ 20 mètres sous terre, les soldats avaient trouvé une grande pièce où des otages avaient été précédemment détenus.

Certains otages retenus dans cette pièce ont déjà été libérés, a-t-il précisé, notant que les soldats avaient trouvé des dessins faits par Emilia Aloni, une fillette de cinq ans, libérée au cours de la trêve d’une semaine fin novembre.

La zone comprenait cinq cellules de détention, chacune avec un matelas et des toilettes, a-t-il précisé.

L’intérieur d’un tunnel du Hamas où des otages ont été détenus, dans le sud de Gaza, à Khan Younès, où des otages étaient détenus, sur une photo diffusée le 20 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Selon Hagari, une vingtaine d’otages ont été détenus dans le tunnel à différents moments.

« D’après les informations dont nous disposons, 20 otages ont été détenus dans ce tunnel à différents moments, dans des conditions difficiles, sans lumière du jour, avec un air dense, peu d’oxygène et un terrible [taux d’] humidité qui rend la respiration difficile », a souligné Hagari.

« Certains ont été libérés il y a une cinquantaine de jours, et d’autres sont [toujours] détenus à Gaza, dans des conditions possiblement encore pires », a-t-il ajouté.

Un terroriste du Hezbollah tué lors d’une précédente frappe israélienne au Sud-Liban – média

Une frappe israélienne sur le sud du Liban a tué un membre du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah et un autre ressortissant libanais, ont indiqué à Reuters deux sources de sécurité au Liban, après avoir déclaré plus tôt que deux membres du groupe terroriste palestinien du Hamas avaient été tués.

Israël a mené des frappes aériennes dans le sud du Liban contre les groupes terroristes palestiniens basés dans cette région ainsi que contre son allié libanais, le Hezbollah, un puissant groupe armé soutenu par l’Iran, qui a tiré des roquettes sur Israël en traversant la frontière.

Le Hezbollah a désigné le terroriste tué comme étant Ali Haderaj, un habitant du village situé dans les régions à l’est de Tyr.

La chaîne publique israélienne Kan a rapporté que Haderaj servait de coordinateur entre le Hezbollah et le Hamas au Liban sur les questions de guerre électronique et de défenses aériennes.

L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.

Tsahal affirme que les troupes ont détruit une usine de fabrication de roquettes du Jihad islamique

L’armée israélienne a affirmé avoir découvert et détruit un certain nombre de lanceurs de roquettes armés de projectiles à longue portée dans le nord de la bande de Gaza, ainsi qu’une usine voisine de fabrication de roquettes appartenant au Jihad islamique palestinien.

Les troupes de la 646e brigade de parachutistes de réserve et de la 179e brigade blindée de réserve ont attaqué l’usine de fabrication de roquettes du Jihad islamique dans le quartier de Zeitoun, dans la ville de Gaza, à la suite de nouvelles informations des services de renseignement.

L’armée israélienne a affirmé que les soldats avaient localisé et détruit des dizaines de lanceurs, ainsi qu’une grande quantité de produits chimiques et explosifs utilisés pour fabriquer des roquettes. Il est estimé que le Jihad islamique aurait pu fabriquer quelque 800 roquettes avec cet équipement.

Plusieurs lanceurs, encastrés dans le sol et contenant des roquettes à longue portée, ont également été localisés dans la zone et détruits, a indiqué l’armée israélienne.

Tsahal réagit à l’article du « New York Times », rejetant des allégations

L’armée israélienne a réagi à l’article du New York Times, qui présente des positions qui « ne reflètent pas la position militaire »

L’armée israélienne a affirmé que des commentaires cités dans un article du New York Times n’étaient pas des positions « connues » de l’armée et « ne reflétaient pas la position de Tsahal ».

Le New York Times a rapporté aujourd’hui que quatre hauts commandants de Tsahal estimaient désormais que les deux objectifs déclarés d’Israël, détruire le Hamas et libérer les otages, n’étaient pas compatibles.

Dans une brève déclaration en réponse à l’article, l’armée israélienne a affirmé que la libération des otages faisait partie de l’objectif de la guerre contre le Hamas à Gaza et constituait un « effort majeur » de l’armée israélienne.

Les États-Unis ont détruit un missile anti-navire des Houthis – Pentagone

Des membres des garde-côtes yéménites affiliés aux Houthis patrouillant en mer avec des drapeaux palestiniens alors que des manifestants défilent dans la ville portuaire de Hodeida, sur la mer Rouge, en solidarité avec la population de Gaza, le 4 janvier 2024. (Crédit : AFP)
Des membres des garde-côtes yéménites affiliés aux Houthis patrouillant en mer avec des drapeaux palestiniens alors que des manifestants défilent dans la ville portuaire de Hodeida, sur la mer Rouge, en solidarité avec la population de Gaza, le 4 janvier 2024. (Crédit : AFP)

Le Pentagone a annoncé avoir « détruit » un missile anti-navire des Houthis la nuit dernière, dans de nouvelles frappes qualifiées « d’autodéfense » contre ces rebelles yéménites qui mènent des attaques répétées contre des navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d’Aden.

Les États-Unis ont mené ces frappes vers 4h du matin heure locale, contre « un missile anti-navire houthi qui était dirigé vers le Golfe d’Aden et préparé à être lancé », a indiqué le CENTCOM (Commandement central des États-Unis) dans un communiqué.

« Les forces américaines ont déterminé que le missile représentait une menace pour les navires marchands et ceux de la marine américaine dans la région, et ont ensuite frappé et détruit le missile », a ajouté le CENTCOM, qualifiant l’opération « d’autodéfense ».

Ces frappes ont été réalisées dans le cadre des efforts pour « protéger la liberté de navigation et empêcher des attaques sur les navires en mer », selon le même communiqué.

Les Houthis, soutenus par l’Iran, affirment viser des navires marchands « liés à Israël » en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, en signe de solidarité avec les Palestiniens à Gaza.

Les forces américaines et britanniques avaient pour la première fois frappé les Houthis au Yémen le 12 janvier. Plusieurs autres frappes ont suivi depuis, dont vendredi par l’armée américaine contre des lanceurs de missiles.

Les attaques répétées des Houthis ont contraint de nombreux armateurs à éviter ce passage clé pour le commerce international.

Les résidents du nord se sentent abandonnés, dit un chef de Conseil régional

Les résidents du nord d’Israël ont largement le sentiment d’avoir été abandonnés, a indiqué le chef du Conseil régional de Mateh Asher, président du forum des résidents sur l’ancienne ligne de front du nord.

S’exprimant devant les caméras de la Treizième chaîne, Davidovitz a indiqué que « cela fait plus de cent jours que les résidents sont séquestrés dans des hôtels avec leurs enfants et tout comme le gouvernement ne parle pas aux familles des otages, il ne nous parle pas non plus. »

« Le Premier ministre et le ministre de la Défense ne nous parlent pas », a-t-il dit, ajoutant qu’il soutenait la demande avancée par Israël de repousser le Hezbollah de la frontière, mais que l’avancée d’un tel plan restait indéterminée.

« Nous voulons retourner chez nous, les résidents veulent retourner chez eux », a-t-il ajouté.

« Nous enterrons nos morts au beau milieu de la nuit, c’est irréel », a-t-il poursuivi, demandant qu’une solution soit trouvée.

Lapid s’en prend à Netanyahu pour sa « querelle publique » avec les États-Unis

Le chef de l’opposition Yair Lapid s’en est pris au Premier ministre Benjamin Netanyahu pour la manière dont il a géré son désaccord le plus récent avec Washington concernant la guerre à Gaza. Le Premier ministre a ouvertement repoussé les États-Unis pour sa promotion de l’établissement d’un état palestinien dans une conférence de presse agressive qui a eu lieu jeudi.

Lapid a écrit sur X qu’en tant qu’ancien Premier ministre et qu’ancien ministre des Affaires étrangères, « j’ai eu de nombreux désaccords, certains difficiles, avec les Américains. Jamais je ne les ai réglés lors d’une conférence de presse et devant les caméras ».

Les liens avec les États-Unis « sont trop importants pour les transformer en querelles publiques dont le seul objectif est un gain politique » remporté auprès de la base de droite de Netanyahu.

Lapid a estimé qu’il était irresponsable « de se tenir ainsi en temps de guerre, alors même que les États-Unis se tiennent à nos côtés ».

Destruction du Hamas et libération des otages sont incompatibles, estimeraient de hauts-gradés

Les troupes de l’armée israélienne opérant dans la bande de Gaza, sur une photo publiée le 20 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
Les troupes de l’armée israélienne opérant dans la bande de Gaza, sur une photo publiée le 20 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Selon le New York Times, de hauts gradés de l’armée israélienne estiment désormais que les deux objectifs déclarés d’Israël, à savoir la destruction du groupe terroriste palestinien du Hamas et la libération des otages, ne sont pas compatibles.

Quatre hauts gradés, s’exprimant sous couvert d’anonymat, ont déclaré au New York Times que « les deux objectifs de libération des otages et de destruction du Hamas sont désormais incompatibles ».

Le journal indique avoir examiné les plans de bataille israéliens depuis le début de la guerre, notant que Tsahal contrôle actuellement une plus petite partie de la bande de Gaza que ce qui avait été envisagé à l’origine.

Cette lente progression a poussé les chefs militaires à exprimer leur frustration à l’égard des dirigeants politiques « et les a conduits à conclure que la libération de plus de 100 otages israéliens encore présents à Gaza ne peut être obtenue que par des moyens diplomatiques, pas forcément militaires », selon l’article.

Interrogé sur cette information, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a indiqué que « le Premier ministre mène la guerre contre le Hamas avec des résultats incomparables et de manière très décisive ».

L’armée israélienne se refuse à tout commentaire.

L’armée a mené des frappes contre le Hezbollah dans le sud du Liban

De la fumée s'élève des collines d'Odaisseh, un village du sud du Liban à la frontière avec Israël, le 20 janvier 2024. (Crédit : Rabih Daher/AFP)
De la fumée s'élève des collines d'Odaisseh, un village du sud du Liban à la frontière avec Israël, le 20 janvier 2024. (Crédit : Rabih Daher/AFP)

L’armée a fait savoir qu’elle avait lancé des frappes aériennes contre des cibles du Hezbollah, dans le sud du Liban.

Les sites touchés par les avions de chasse à Odaisseh, un village situé dans le sud libanais, comprennent un poste d’observation, une position où étaient installés des lance-roquettes et d’autres infrastructures appartenant au groupe terroriste, selon l’armée.

Tsahal a noté que cette nuit, les chars avaient aussi attaqué le secteur du Mont Dov pour « éliminer une menace ».

Les militaires ont ajouté que les sirènes qui ont été activées en Galilée, en début de journée, ont été « une fausse alarme ».

Un missile intercepteur a été tiré après « une fausse identification », ont-ils précisé.

Par ailleurs, deux missiles ont été tirés par le Hezbollah depuis le Liban au cours des dernières heures. L’armée a lancé une attaque contre les sites d’où ils ont été lancés.

Il n’y a pas eu de blessé dans ces frappes.

Deux membres du Hamas visés par une frappe au drone, disent deux sources sécuritaires libanaises

Une frappe israélienne présumée qui a eu lieu samedi dans le sud du Liban a tué deux membres du groupe terroriste palestinien du Hamas qui se trouvaient dans une voiture, ont indiqué à Reuters trois sources issues des services de sécurité libanais.

Israël a commis des frappes aériennes dans le sud du Liban contre les groupes terroristes qui y sont stationnés ainsi que contre leur allié du Hezbollah, qui lance des roquettes en direction d’Israël, de l’autre côté de la frontière.

Des conseillers iraniens et du Hezbollah orientent les frappes maritimes houthies – Sources

Des manifestants scandent des slogans lors d'un rassemblement anti-Israël et anti-États-Unis dans la capitale de Sanaa, placée sous le contrôle des Houthis, le 19 janvier 2024. (Crédit : Mohammed Huwais/AFP)
Des manifestants scandent des slogans lors d'un rassemblement anti-Israël et anti-États-Unis dans la capitale de Sanaa, placée sous le contrôle des Houthis, le 19 janvier 2024. (Crédit : Mohammed Huwais/AFP)

Des commandants du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) iraniens et du groupe du Hezbollah, au Liban, sont sur le terrain, au Yémen, où ils aident à orienter et à superviser les attaques commises par les Houthis à l’encontre des navires qui circulent en mer Rouge, ont confié à Reuters quatre sources régionales et deux sources iraniennes.

L’Iran – qui a armé, formé et financé les Houthis – a renforcé ses approvisionnements en armes au groupe suite à la guerre à Gaza, qui a éclaté après l’attaque meurtrière commise par les terroristes du Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre, ont indiqué les quatre sources régionales.

Téhéran a fourni des drones avancés, des missiles de croisière anti-navires, des missiles balistiques de précision et des missiles à moyenne portée aux Houthis, qui ont commencé à prendre pour cible les navires commerciaux en signe de solidarité avec les Palestiniens de Gaza, ont précisé les sources.

Les commandants et conseillers du CGRI apportent aussi leur savoir-faire, des données et un soutien en matière de renseignements pour déterminer quels sont les bateaux traversant chaque jour la mer Rouge qui sont à destination d’Israël et qui sont donc ainsi susceptibles d’être visés par les Houthis, ont dit toutes les sources.

Les médias libanais rapportent une frappe israélienne au drone près de Tyre

Un véhicule qui circulait aux abords de la ville libanaise de Tyre a été frappé par un drone israélien, a fait savoir la chaîne d’information par satellite pro-Hezbollah al Mayadeen.

Aucun détail n’a été donné sur les occupants du véhicule ou sur d’éventuelles victimes.

Israël n’a fait aucun commentaire.

Fin de l’alerte au drone dans le nord

Le Commandement intérieur a déclaré que l’alerte qui avait été lancée concernant une possible infiltration au drone qui avait résonné dans l’enclave de Galilée, dans le nord d’Israël, était terminée.

Aucun détail n’a été donné, et il est actuellement difficile de dire s’il y a eu une réelle attaque au drone ou si un drone a été intercepté.

Les médias iraniens confirment la mort de 4 hauts-responsables du CGRI à Damas

Les forces de sécurité et des badauds rassemblés devant un bâtiment détruit dans une frappe israélienne présumée à Damas, le 20 janvier 2024. (Crédit : Louai Beshara/AFP)
Les forces de sécurité et des badauds rassemblés devant un bâtiment détruit dans une frappe israélienne présumée à Damas, le 20 janvier 2024. (Crédit : Louai Beshara/AFP)

Une frappe israélienne commise à Damas a tué le chef des renseignements du Corps des gardiens de la révolution islamique iranien pour la Syrie à Damas, son adjoint en plus de deux membres des CGRI, ont confirmé les médias iraniens.

« Le chef des Renseignements des Gardiens de la révolution, son adjoint et deux autres membres des Gardiens de la révolution islamique sont tombés en martyrs en Syrie, tués par Israël », a déclaré l’agence de presse iranienne Mehr, citant une source proche du dossier qui n’a pas été identifiée.

Alerte à l’infiltration à la roquette et au drone dans le nord d’Israël

Les sirènes avertissant de tirs de roquette et d’une possible infiltration au drone ont résonné dans le nord d’Israël.

Les sirènes d’alerte au drone ont été activées dans plusieurs communautés de l’enclave de la Galilée.

Une sirène d’alerte à la roquette a résonné à Zarit, dans l’Ouest de la Galilée.

Il n’y a pas eu de commentaire de l’armée au sujet de l’origine de ces alertes pour le moment.

Les médias iraniens confirment la mort de deux officiers de haut-rang dans une frappe à Damas

Les forces de sécurité et des badauds rassemblés devant un bâtiment détruit dans une frappe israélienne présumée à Damas, le 20 janvier 2024. (Crédit : Louai Beshara/AFP)
Les forces de sécurité et des badauds rassemblés devant un bâtiment détruit dans une frappe israélienne présumée à Damas, le 20 janvier 2024. (Crédit : Louai Beshara/AFP)

Deux conseillers militaires de haut-rang ont été tués dans une frappe israélienne présumée dans la capitale syrienne de Damas, ont indiqué les médias iraniens.

« Deux conseillers iraniens de haut-rang sont tombés en martyrs, dans la frappe qui a été commise aujourd’hui par le régime sioniste [Israël] dans le quartier Mazzeh de Damas », a déclaré l’agence de presse iranienne Mehr, citant une source informée qui n’a pas été identifiée.

Press TV a signalé la même information, disant que les deux hommes étaient des membres du Corps des gardiens de la révolution islamique.

Les troupes détruisent des lance-roquettes sur plusieurs sites à Gaza

L'armée israélienne menant des opérations dans la bande de Gaza, sur une photo publiée le 20 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
L'armée israélienne menant des opérations dans la bande de Gaza, sur une photo publiée le 20 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Tsahal a indiqué que les soldats avaient détruit plusieurs lance-roquettes sur des sites de la bande de Gaza, alors que les combats continuent.

Les soldats ont mené un raid dans un complexe militaire de Khan Younès où ils ont trouvé six lance-roquettes, certains prêts à tirer. Ils ont été détruits. Au même endroit, ils ont localisé des explosifs et un puits de tunnel.

Pendant l’opération, ils ont identifié deux hommes armés qui les ont menacés. Ils ont appelé l’armée de l’air en renfort et elle a tué les deux terroristes.

Des lance-roquettes qui avaient été utilisés pour ouvrir le feu vers Israël ont aussi été découverts et détruits dans le nord de Gaza, a indiqué l’armée.

Les forces déployées dans le nord ont aussi réclamé des frappes aériennes qui ont pris pour cible des cellules qui tentaient d’installer des explosifs, ainsi qu’une équipe anti-char, les tuant.

4 responsables des CGRI auraient été tués lors d’une frappe à Damas

Les forces de sécurité et des badauds rassemblés devant un bâtiment détruit dans une frappe israélienne présumée à Damas, le 20 janvier 2024. (Crédit : AFP)
Les forces de sécurité et des badauds rassemblés devant un bâtiment détruit dans une frappe israélienne présumée à Damas, le 20 janvier 2024. (Crédit : AFP)

Quatre membres du Corps des Gardiens de la révolution islamique, et notamment le chef de son service de renseignement en Syrie, ont été tués dans une frappe israélienne présumée à Damas, selon Reuters qui a cité des sources proches de l’alliance pro-syrienne.

Le Jihad islamique nie que ses leaders étaient dans l’immeuble qui aurait été frappé par Israël à Damas

Un porte-parole du Jihad islamique palestinien a indiqué à Reuters qu’aucun membre de son groupe n’a été blessé dans une frappe israélienne présumée à Damas, suite à des informations qui avaient laissé entendre que certains se trouvaient dans le bâtiment qui a été bombardé.

Des médias israéliens et arabes avaient dit que le leader du Jihad islamique palestinien Akram al-Ajouri avait, lui aussi, été tué dans cette attaque.

165 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures

La scène d'une frappe israélienne dans le camp de réfugiés de Nusseirat, à Gaza, le 19 janvier 2024. (Crédit AP Photo/Adel Hana)
La scène d'une frappe israélienne dans le camp de réfugiés de Nusseirat, à Gaza, le 19 janvier 2024. (Crédit AP Photo/Adel Hana)

Le ministère de la Santé placé sous l’autorité du Hamas a fait savoir que 165 Palestiniens ont perdu la vie dans des bombardements dans la bande de Gaza, au cours dernières 24 heures. Le bilan du côté civil, chez les Gazaouis, grimpe ainsi à 24 927 morts dans le cadre de la guerre qui oppose Israël au Hamas, au sein de l’enclave côtière.

Plus de 24 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé dirigé par les terroristes du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza. L’armée israélienne affirme avoir tué plus de 9 000 membres du groupe terroriste à Gaza, en plus d’un millier terroristes à l’intérieur d’Israël le 7 octobre.

Les sirènes à la roquette résonnent dans le nord d’Israël

Les sirènes d’alerte à la roquette ont résonné dans le nord d’Israël, et plus précisément à Arab al-Aramshe, Eilon et Idmit.

Les médias syriens font part d’une frappe israélienne présumée à Damas

De la fumée après une explosion à Damas, en Syrie, le 20 janvier 2024. (Capture d'écran/ X used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law)
De la fumée après une explosion à Damas, en Syrie, le 20 janvier 2024. (Capture d'écran/ X used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law)

Les médias d’État syriens ont indiqué qu’un bâtiment résidentiel de Damas avait été frappé par une attaque israélienne présumée.

Une vidéo montre des fumées épaisses s’élever dans le ciel, dans le quartier de Mezzah.

Israël n’a pas confirmé cette frappe.

Un drone américain s’écrase en Irak, un groupe pro-iranien revendique un tir

Un drone militaire américain s’est écrasé au nord de la capitale irakienne Bagdad, a fait savoir vendredi un responsable américain après qu’un groupe pro-iranien a revendiqué avoir tiré sur un appareil américain.

Un drone américain « s’est écrasé près de la base aérienne de Balad, en Irak », tard jeudi soir, a déclaré à l’AFP ce responsable, sans préciser de quel type d’appareil il s’agissait.

« Les forces de sécurité irakiennes ont récupéré l’aéronef. Il n’a pas été fait état de blessés », a-t-il ajouté. Une enquête a été ouverte.

La « Résistance islamique en Irak », nébuleuse de combattants issus de groupes armés pro-iraniens et opposés aux Etats-Unis, a déclaré vendredi avoir tiré la veille sur un drone américain MQ-9 Reaper, qui peut mener des missions de surveillance et d’attaque.

Des combattants « ont visé hier (…) un drone MQ-9 appartenant à l’occupant américain », a déclaré cette entité dans un communiqué.

Les Etats-Unis et leurs alliés ont subi plus de 140 attaques en Irak et en Syrie — dont de nombreuses revendiquées par la « Résistance islamique en Irak » — depuis la mi-octobre, selon un décompte du Pentagone.

Washington a mené de nombreuses frappes de représailles dans ces deux pays, le tout dans le contexte d’une hausse des tensions régionales sur fond de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

Jeudi, le Premier ministre irakien a réitéré son appel au départ d’Irak de la coalition internationale antijihadistes menée par Washington, estimant que mettre un terme à la mission de ces troupes étrangères était « une nécessité pour la sécurité et la stabilité » du pays.

Le porte-parole du Pentagone a dit jeudi ne pas être au courant d’une demande officielle de la part des Irakiens.

Washington compte environ 2.500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie qui combattent l’EI avec la coalition internationale lancée en 2014.

Harvard: Un membre de la task-force sur l’antisémitisme a signé une lettre accusant Israël « d’apartheid »

Derek Penslar, professeur à Harvard, désigné comme président du nouveau groupe de travail sur l’antisémitisme dont la formation a été annoncée par l’université, avait signé une lettre, au mois d’août, où Israël avait été accusé « d’apartheid ».

Cette lettre ouverte, signée par presque 2900 personnes, dénonçait le plan de refonte controversé du système judiciaire avancé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son gouvernement de droite, affirmant qu’il avait un « lien direct » avec « l’occupation illégale de millions de Palestiniens ».

« Les Juifs américains sont depuis longtemps sur le front s’agissant des causes de la justice sociale, de l’égalité raciale aux droits de l’avortement, mais ils ont prêté une attention insuffisante à ce qui saute pourtant aux yeux : l’occupation israélienne de longue date qui, nous le répétons, a engendré une régime d’apartheid », explique la lettre qui a été remarquée par le site d’information conservateur Washington Free Beacon.

Le texte établit également que « Israël virant de plus à droite et se dotant, sous l’autorité du gouvernement actuel, d’un ordre du jour messianique, homophobe et misogyne, les jeunes Juifs américains s’en éloignent de plus en plus. De leur côté, les donateurs milliardaires juifs américains aident à soutenir l’extrême-droite israélienne ».

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