Israël en guerre - Jour 345

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Les tirs de roquettes s’intensifient sur Israël après le départ de Biden

Un raid attribué à Israël en Syrie ; L'Egypte annonce le passage "durable" de l'aide pour Gaza via le terminal de Rafah ; Selon le président américain, qui a assuré Israël de son soutien, les "données" américaines sur l'explosion de l'hôpital de Gaza disculpent Israël

  • Le Premier ministre Benjamin Netanyahu accueillant le président américain Joe Biden à son arrivée à l'aéroport Ben Gurion de Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Brendan Smialowski/AFP)
    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu accueillant le président américain Joe Biden à son arrivée à l'aéroport Ben Gurion de Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Brendan Smialowski/AFP)
  • Une explosion à l'hôpital baptiste al-Ahli dans la ville de Gaza, le 17 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran de la Treizième chaîne ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
    Une explosion à l'hôpital baptiste al-Ahli dans la ville de Gaza, le 17 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran de la Treizième chaîne ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
  • Des Palestiniens à l'hôpital al-Shifa de Gaza, qui récupère les morts et soigne les blessés suite à une explosion majeure à l'hôpital al-Ahli de Gaza, le 17 octobre 2023. (Crédit : AP Photo / Abed Khaled)
    Des Palestiniens à l'hôpital al-Shifa de Gaza, qui récupère les morts et soigne les blessés suite à une explosion majeure à l'hôpital al-Ahli de Gaza, le 17 octobre 2023. (Crédit : AP Photo / Abed Khaled)
  • Les corps des Palestiniens tués par une explosion à l'hôpital Ahli Arab sont rassemblés dans la cour de l'hôpital al-Shifa, dans la ville de Gaza, au centre de la bande de Gaza, le 17 octobre 2023. Israël a affirmé que l'explosion avait été causée par un tir de roquette raté par des terroristes palestiniens, réfutant les affirmations du Hamas selon lesquelles il s'agirait d'une attaque aérienne israélienne (Crédit : Abed Khaled/AP)
    Les corps des Palestiniens tués par une explosion à l'hôpital Ahli Arab sont rassemblés dans la cour de l'hôpital al-Shifa, dans la ville de Gaza, au centre de la bande de Gaza, le 17 octobre 2023. Israël a affirmé que l'explosion avait été causée par un tir de roquette raté par des terroristes palestiniens, réfutant les affirmations du Hamas selon lesquelles il s'agirait d'une attaque aérienne israélienne (Crédit : Abed Khaled/AP)
  • Un Israélien blessé après un tir de missile depuis le Liban vers Metula arrive au centre médical Ziv, à Safed, le 17 octobre 2023. (Crédit : David Cohen / Flash90)
    Un Israélien blessé après un tir de missile depuis le Liban vers Metula arrive au centre médical Ziv, à Safed, le 17 octobre 2023. (Crédit : David Cohen / Flash90)
  • Un soldat israélien surveille un point de contrôle près du kibboutz Sasa, dans le nord, près de la frontière avec le Liban, le 17 octobre 2023 (Crédit : Jalaa MAREY / AFP)
    Un soldat israélien surveille un point de contrôle près du kibboutz Sasa, dans le nord, près de la frontière avec le Liban, le 17 octobre 2023 (Crédit : Jalaa MAREY / AFP)
  • Un Palestinien parmi les décombres d'un bâtiment après une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 17 octobre 2023. (Crédit : MOHAMMED ABED / AFP)
    Un Palestinien parmi les décombres d'un bâtiment après une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 17 octobre 2023. (Crédit : MOHAMMED ABED / AFP)
  • Des roquettes tirées depuis la bande de Gaza vers Israël, le 16 octobre 2023. (Crédit : Abed Rahim Khatib / Flash90)
    Des roquettes tirées depuis la bande de Gaza vers Israël, le 16 octobre 2023. (Crédit : Abed Rahim Khatib / Flash90)
  • Le Premier ministre Benjamin Netanyahu accueillant et enlaçant le président américain Joe Biden à l'aéroport Ben Gurion, le 18 octobre 2023. (Crédit : Evan Vucci/AP Photo)
    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu accueillant et enlaçant le président américain Joe Biden à l'aéroport Ben Gurion, le 18 octobre 2023. (Crédit : Evan Vucci/AP Photo)
  • Des personnes participant à une manifestation devant le consulat d'Israël pour montrer leur solidarité avec les Palestiniens, à Istanbul, le 18 octobre 2023. (Crédit : Umit Turhan Coskun/AFP)
    Des personnes participant à une manifestation devant le consulat d'Israël pour montrer leur solidarité avec les Palestiniens, à Istanbul, le 18 octobre 2023. (Crédit : Umit Turhan Coskun/AFP)
  • Des pompiers éteignant un incendie après un tir de roquette à Ashkelon pendant la guerre Israël-Gaza 2023. (Crédit : EVP)
    Des pompiers éteignant un incendie après un tir de roquette à Ashkelon pendant la guerre Israël-Gaza 2023. (Crédit : EVP)
  • Des manifestants lançant des pierres en direction de l'ambassade de France lors d'une manifestation de solidarité avec le peuple palestinien de Gaza, à Beyrouth, au Liban, le 17 octobre 2023. (Crédit : Bilal Hussein/AP)
    Des manifestants lançant des pierres en direction de l'ambassade de France lors d'une manifestation de solidarité avec le peuple palestinien de Gaza, à Beyrouth, au Liban, le 17 octobre 2023. (Crédit : Bilal Hussein/AP)
  • Des personnes en deuil assistant aux funérailles de la famille Kotz à Gan Yavne, en Israël, le 17 octobre 2023. (Crédit : Ohad Zwigenber/AP)
    Des personnes en deuil assistant aux funérailles de la famille Kotz à Gan Yavne, en Israël, le 17 octobre 2023. (Crédit : Ohad Zwigenber/AP)
  • Des policiers allemands montant la garde devant le complexe de bâtiments de la communauté Kahal Adass Jisroel après qu'il a été attaqué par deux engins incendiaires, dans le centre de Berlin, en Allemagne, le 18 octobre 2023. (Crédit : Markus Schreiber/AP Photo)
    Des policiers allemands montant la garde devant le complexe de bâtiments de la communauté Kahal Adass Jisroel après qu'il a été attaqué par deux engins incendiaires, dans le centre de Berlin, en Allemagne, le 18 octobre 2023. (Crédit : Markus Schreiber/AP Photo)
  • Des soldats israéliens positionnés à l'extérieur du kibboutz Beeri près de la frontière avec la bande de Gaza, le 17 octobre 2023. (Crédit : Jack Guez/AFP)
    Des soldats israéliens positionnés à l'extérieur du kibboutz Beeri près de la frontière avec la bande de Gaza, le 17 octobre 2023. (Crédit : Jack Guez/AFP)
  • Des familles palestiniennes sortant précipitamment de leurs maisons après des frappes aériennes israéliennes dans leur quartier de la ville de Gaza, au centre de la bande de Gaza, le 17 octobre 2023. (Crédit : Abed Khaled/AP)
    Des familles palestiniennes sortant précipitamment de leurs maisons après des frappes aériennes israéliennes dans leur quartier de la ville de Gaza, au centre de la bande de Gaza, le 17 octobre 2023. (Crédit : Abed Khaled/AP)
  • Des Palestiniens blessés allongés sur le sol de l'hôpital al-Shifa dans la ville de Gaza, au centre de la bande de Gaza, après être arrivés de l'hôpital al-Ahli à la suite d'une explosion, le 17 octobre 2023. (Crédit : Abed Khaled/AP)
    Des Palestiniens blessés allongés sur le sol de l'hôpital al-Shifa dans la ville de Gaza, au centre de la bande de Gaza, après être arrivés de l'hôpital al-Ahli à la suite d'une explosion, le 17 octobre 2023. (Crédit : Abed Khaled/AP)
  • Le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, montrant à la presse un graphique de tirs de roquettes présumés près de l'hôpital al-Ahli à Gaza, lors d'une conférence de presse, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Gil Cohen-Magen/AFP)
    Le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, montrant à la presse un graphique de tirs de roquettes présumés près de l'hôpital al-Ahli à Gaza, lors d'une conférence de presse, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Gil Cohen-Magen/AFP)
  • Un manifestant libanais brandissant le signe V de la victoire alors qu'un incendie fait rage derrière la barrière de sécurité de l'ambassade américaine après des affrontements avec les forces de sécurité lors d'une manifestation de solidarité avec la population de Gaza à Awkar, à l'est de Beyrouth, la veille, le 18 octobre. (Crédit : Joseph Eid/AFP)
    Un manifestant libanais brandissant le signe V de la victoire alors qu'un incendie fait rage derrière la barrière de sécurité de l'ambassade américaine après des affrontements avec les forces de sécurité lors d'une manifestation de solidarité avec la population de Gaza à Awkar, à l'est de Beyrouth, la veille, le 18 octobre. (Crédit : Joseph Eid/AFP)
  • Des personnes inspectant les dégâts à l'hôpital Ahli Arab dans le centre de Gaza suite à une explosion meurtrière qui l'a ravagé un jour plus tôt, le 18 octobre 2023. (Crédit : Dawood Nemer/AFP)
    Des personnes inspectant les dégâts à l'hôpital Ahli Arab dans le centre de Gaza suite à une explosion meurtrière qui l'a ravagé un jour plus tôt, le 18 octobre 2023. (Crédit : Dawood Nemer/AFP)
  • Des personnes se tenant au-dessus des corps des Palestiniens tués lors d'une attaque sur l'hôpital Ahli Arab dans le centre de Gaza après qu'ils aient été transportés à l'hôpital al-Shifa, le 17 octobre 2023. (Crédit : Dawood Nemer/AFP)
    Des personnes se tenant au-dessus des corps des Palestiniens tués lors d'une attaque sur l'hôpital Ahli Arab dans le centre de Gaza après qu'ils aient été transportés à l'hôpital al-Shifa, le 17 octobre 2023. (Crédit : Dawood Nemer/AFP)
  • Des personnes inspectant les dégâts à l'hôpital Ahli Arab dans le centre de Gaza suite à une explosion meurtrière qui l'a ravagé un jour plus tôt, le 18 octobre 2023. (Crédit : Dawood Nemer/AFP)
    Des personnes inspectant les dégâts à l'hôpital Ahli Arab dans le centre de Gaza suite à une explosion meurtrière qui l'a ravagé un jour plus tôt, le 18 octobre 2023. (Crédit : Dawood Nemer/AFP)
  • Une route vide pendant une grève générale à Ramallah en Cisjordanie, le 18 octobre 2023. (Crédit : Jaafar Ashtiyeh/AFP)
    Une route vide pendant une grève générale à Ramallah en Cisjordanie, le 18 octobre 2023. (Crédit : Jaafar Ashtiyeh/AFP)
  • Un soldat israélien inspectant une maison endommagée dans le kibboutz Beeri, en Israël, le 17 octobre 2023. (Crédit : Ariel Schalit/AP/)
    Un soldat israélien inspectant une maison endommagée dans le kibboutz Beeri, en Israël, le 17 octobre 2023. (Crédit : Ariel Schalit/AP/)
  • Un défilé pro-palestinien à Las Vegas, le 17 octobre 2023. (Crédit : Ty ONeil/AP Photo)
    Un défilé pro-palestinien à Las Vegas, le 17 octobre 2023. (Crédit : Ty ONeil/AP Photo)
  • Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à gauche, recevant le président américain Joe Biden, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Brendan Smialowski/AFP)
    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à gauche, recevant le président américain Joe Biden, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Brendan Smialowski/AFP)

Des manifestants occupent un bâtiment du Congrès américain pour exiger un cessez-le-feu à Gaza

Des membres du mouvement Jewish Voice for Peace protestent contre l'opération militaire israélienne à Gaza, au Capitole américain, à Washington, le 18 octobre 2023. (Crédit : ROBERTO SCHMIDT / AFP)
Des membres du mouvement Jewish Voice for Peace protestent contre l'opération militaire israélienne à Gaza, au Capitole américain, à Washington, le 18 octobre 2023. (Crédit : ROBERTO SCHMIDT / AFP)

Au moins une centaine de manifestants ont occupé mercredi un bâtiment du Congrès américain pour exiger des élus et de l’administration Biden qu’ils fassent pression pour un cessez-le-feu à Gaza. La manifestation a été organisée à l’appel du mouvement Jewish Voice for Peace (Voix juive pour la paix).

Vêtus de t-shirts noirs barrés de l’inscription « Les Juifs disent : cessez-le-feu maintenant » et « Pas en notre nom », ils se sont assis en applaudissant et en chantant dans la rotonde du Cannon Building, l’un des bâtiments du Congrès, et ont déployé de grandes banderoles proclamant « Cessez-le-feu » et « Laissez Gaza vivre ».

La police du Capitole a interpellé plusieurs protestataires. « Les manifestations ne sont pas autorisées à l’intérieur des bâtiments du Congrès », a-t-elle écrit sur X (anciennement Twitter). « Nous avons averti les manifestants qu’ils devaient cesser de manifester et quand ils n’ont pas obtempéré, nous avons commencé à les arrêter », a-t-elle ajouté.

Avant que certaines d’entre elles ne se dirigent vers le Cannon Building, des centaines de personnes s’étaient rassemblées sur le National Mall, près du Capitole, pour exhorter l’administration Biden à plaider pour un cessez-le-feu.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak se rend en Israël pour rencontrer Netanyahu et Herzog

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak prononçant le discours d'ouverture lors de la première journée de la conférence sur le redressement de l'Ukraine, à Londres, le 21 juin 2023. (Crédit : Henry Nicholls/Pool/AFP)
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak prononçant le discours d'ouverture lors de la première journée de la conférence sur le redressement de l'Ukraine, à Londres, le 21 juin 2023. (Crédit : Henry Nicholls/Pool/AFP)

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak atterrira en Israël ce jeudi matin à 9h pour des réunions avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président Isaac Herzog, a indiqué le bureau de Sunak.

Sunak « partagera ses condoléances pour les terribles pertes de vies humaines en Israël et à Gaza au cours des deux dernières semaines à la suite des attaques terroristes brutales du Hamas », selon le communiqué publié avant son voyage.

« Sunak soulignera également que toute mort civile est une tragédie et dira à ses collègues dirigeants qu’en tant que communauté internationale, nous ne devons pas laisser le terrorisme barbare du Hamas et son mépris pour la vie humaine devenir un catalyseur d’une nouvelle escalade du conflit dans la région. »

Sunak a qualifié « l’attaque » contre un hôpital de la ville de Gaza mardi soir de « moment décisif pour les dirigeants de la région et du monde entier qui doivent s’unir pour éviter une nouvelle escalade dangereuse du conflit ».

L’explosion survenue mardi soir à l’hôpital baptiste Al-Ahli à Gaza a déclenché un tollé. Le groupe terroriste du Hamas a aussitôt accusé des frappes aériennes israéliennes. Israël a rapidement présenté des preuves selon lesquelles l’explosion meurtrière dans le parking de l’établissement avait en fait été provoquée par un tir de roquette raté de terroristes palestiniens.

Lors de sa visite en Israël, Sunak fera pression pour qu’un couloir humanitaire vers Gaza soit ouvert dès que possible.

Pendant que Sunak est en Israël, le ministre des Affaires étrangères James Cleverly sera en Égypte, en Turquie et au Qatar. Le secrétaire à la Défense Grant Shapps a rencontré mercredi son homologue américain Lloyd Austin à Washington « pour coordonner notre réponse à la crise », selon le communiqué.

Biden s’adressera aux Américains sur les guerres à Gaza et en Ukraine

Le président américain Joe Biden s’adressera au public américain demain soir à 20h sur la réponse de Washington aux attaques terroristes du Hamas et à la guerre en cours de la Russie contre l’Ukraine, a déclaré la Maison Blanche.

Ce sera le troisième discours de ce type que Biden prononcera sur la guerre entre Israël et le Hamas depuis que le groupe terroriste a lancé une attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre, tuant quelque 1 400 personnes, pour la plupart des civils, et faisant au moins 199 otages de tous âges.

Biden insiste sur le fait qu’Israël n’est pas à l’origine de l’explosion de l’hôpital à Gaza

Le président américain Joe Biden s'adresse aux journalistes à bord d'Air Force One en route vers les États-Unis après sa visite de guerre en Israël, le 18 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/CNN)
Le président américain Joe Biden s'adresse aux journalistes à bord d'Air Force One en route vers les États-Unis après sa visite de guerre en Israël, le 18 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/CNN)

Le président américain Joe Biden a redoublé d’insistance sur le fait qu’Israël n’était pas à l’origine de l’explosion de l’hôpital à Gaza hier et qu’elle avait été causée par le tir de roquette raté d’un groupe terroriste de Gaza.

« Je ne dis pas de telles choses à moins d’avoir confiance dans la source d’où je les tiens », a déclaré Biden aux journalistes à bord d’Air Force One, en route vers les États-Unis après sa visite de guerre en Israël.

Biden dit que Sissi a accepté de rouvrir Rafah afin de permettre l’entrée de 20 camions d’aide

Le poste-frontière de Rafah, entre Gaza et l'Égypte, le 10 octobre 2023. (Crédit : DIT KHATIB / AFP)
Le poste-frontière de Rafah, entre Gaza et l'Égypte, le 10 octobre 2023. (Crédit : DIT KHATIB / AFP)

Le président américain Joe Biden a déclaré aux journalistes à bord d’Air Force One, à son retour d’Israël, que lors de son appel avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, ce dernier avait accepté d’ouvrir le passage de Rafah entre l’Égypte et Gaza et de laisser entrer « jusqu’à 20 camions d’aide humanitaire ».

Biden a précisé que les individus ne pourront pas évacuer Gaza via Rafah, apparemment pour apaiser les craintes au Caire selon lesquelles l’Égypte serait invitée à accueillir des réfugiés de Gaza.

L’ONU a déclaré plus tôt dans la journée qu’environ 100 camions d’aide par jour seraient nécessaires pour réhabiliter Gaza après la riposte israélienne.

Rafah est en grande partie fermée depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Biden appelle Sissi sur le chemin du retour d’Israël pour discuter de l’aide humanitaire à Gaza

Le président américain Joe Biden rencontre le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi, le 16 juillet 2022, à Djeddah, en Arabie saoudite. (Crédit : Photo AP/Evan Vucci)
Le président américain Joe Biden rencontre le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi, le 16 juillet 2022, à Djeddah, en Arabie saoudite. (Crédit : Photo AP/Evan Vucci)

Le président américain Joe Biden a appelé le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi depuis Air Force One alors qu’il rentrait d’Israël, afin de discuter des efforts visant à fournir une aide humanitaire à Gaza.

Israël a donné son accord initial pour autoriser l’aide à entrer à Gaza depuis la péninsule du Sinaï, mais le passage de l’Égypte vers Gaza reste fermé en raison des bombardements de Tsahal dans la zone.

« Les deux dirigeants ont convenu de travailler en étroite collaboration pour encourager une réponse internationale urgente et robuste à l’appel humanitaire de l’ONU », indique un communiqué de la Maison Blanche.

« Ils ont convenu de la nécessité de préserver la stabilité au Moyen-Orient, de prévenir l’escalade du conflit et de créer les conditions d’une paix durable et permanente dans la région », poursuit le communiqué.

Les diplomates arabes « horrifiés » par l’attaque du Hamas et mécontents de la réponse d’Israël

Des manifestants égyptiens crient des slogans anti-Israël, devant le Syndicat des journalistes au Caire, le 18 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Amr Nabil)
Des manifestants égyptiens crient des slogans anti-Israël, devant le Syndicat des journalistes au Caire, le 18 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Amr Nabil)

Deux hauts diplomates représentant des pays arabes ayant des liens avec Israël ont déclaré au Times of Israel que leurs gouvernements avaient été horrifiés par l’attaque du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre.

Ces commentaires ont été faits sous couvert d’anonymat, car la grande majorité du monde arabe s’est abstenue de condamner l’attaque du Hamas, préférant plutôt condamner seulement et plus largement les attaques contre des civils. Seuls les Émirats arabes unis ont condamné spécifiquement le Hamas.

Alors que les deux diplomates insistent sur le fait qu’il existe une désapprobation totale parmi les alliés arabes d’Israël et au-delà au sujet des récents crimes commis par le Hamas, les attaques prouvaient selon eux l’échec de la politique israélienne, qui a longtemps consisté à « ignorer la question palestinienne ».

L’un des diplomates a évoqué le discours de Netanyahu le mois dernier à l’Assemblée générale des Nations unies, dans lequel il a affirmé que la paix entre Israël et le monde arabe pouvait précéder la paix entre Israël et les Palestiniens.

« Rien n’excuse ces actes du Hamas, mais il n’est pas possible d’ignorer ce qui se passe à Gaza depuis tant d’années », a dit le diplomate.

En outre, les deux diplomates ont affirmé que la réponse écrasante d’Israël à Gaza suite aux attaques du Hamas avait conduit à une dissipation de la bonne volonté que Jérusalem avait brièvement obtenue de certains de ses alliés arabes.

Des centaines de Marocains participent à une manifestation à Rabat en solidarité avec les Palestiniens de Gaza, à la suite du bombardement de l’hôpital al-Ahli, le 17 octobre 2023. (Crédit : Photo AP)

Les diplomates ont affirmé que leurs gouvernements avaient été particulièrement irrités par les appels de certaines personnalités israéliennes demandant à l’Égypte d’accueillir des réfugiés de Gaza, expliquant que cela pourrait créer un précédent pour des transferts massifs de populations palestiniennes de Cisjordanie vers la Jordanie, ce à quoi Amman s’oppose avec la plus grande fermeté.

« L’Egypte et la Jordanie considèrent de telles propositions comme des menaces existentielles », a déclaré l’un des diplomates.

Les diplomates ont ajouté que, si certains en Israël avaient interprété les accords d’Abraham comme signifiant que les pays arabes qui normalisaient leurs relations avec Jérusalem ne se souciaient plus de la cause palestinienne, la dernière guerre à Gaza devrait rappeler que les Palestiniens obtenaient toujours à travers la région leurs sympathies et leur soutien.

Il faut 100 camions d’aide humanitaire à Gaza par jour, dit l’ONU

Des Palestiniens recherchent des victimes et des survivants, suite à une frappe israélienne sur la ville de Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 18 octobre 2023. (Crédit : Mohammed Faiq / AFP)
Des Palestiniens recherchent des victimes et des survivants, suite à une frappe israélienne sur la ville de Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 18 octobre 2023. (Crédit : Mohammed Faiq / AFP)

L’aide humanitaire à Gaza – une fois qu’elle pourra passer la frontière entre l’Egypte et le territoire palestinien – devra être « conséquente », de l’ordre de 100 camions par jour, et devra être sécurisée, a affirmé mercredi le chef des situations humanitaires d’urgence aux Nations unies sur CNN.

« Nous devons commencer avec un nombre important de camions et nous devons atteindre 100 camions par jour, c’était autrefois le cas du programme d’aide à Gaza », a expliqué Martin Griffiths, le coordinateur des Nations unies pour les Affaires humanitaires, sur CNN Europe. Il a évoqué des négociations « incroyablement détaillées avec les parties » pour mettre sur pied les modalités de l’entrée et la distribution de l’aide. Il s’exprimait quelques heures seulement après que le président américain Joe Biden a indiqué avoir eu les assurances du gouvernement israélien qu’il laissera passer cette aide humanitaire par le point de passage de Rafah.

« Nous devons pouvoir avoir l’assurance que nous pouvons intervenir à grande échelle chaque jour, de manière délibérée, répétitive et fiable », a insisté M. Griffiths, expliquant que les différents personnels de l’ONU, qui se trouvent dans la bande de Gaza – y compris 14 000 employés de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) – seront ensuite en mesure de la distribuer.

« Deuxièmement, nous devons être en mesure d’atteindre les gens en toute sécurité », a insisté M. Griffiths, rappelant que le droit humanitaire international fait l’obligation aux organisations humanitaires de fournir de l’aide là où les gens s’estiment être en sécurité. « Ces deux choses doivent être clarifiées, confirmées et j’espère que cela se produira dans les prochains jours afin que nous puissions démarrer ce programme d’aide essentiel », a expliqué Martin Griffiths, qui se trouve au Caire depuis mardi pour négocier avec les autorités égyptiennes.

Depuis des jours, des tonnes d’aide sont bloquées dans le désert du Sinaï égyptien alors que Rafah est fermé côté palestinien, après quatre bombardements cette semaine. « Israël n’empêchera pas l’aide humanitaire depuis l’Egypte tant qu’il s’agit de nourriture, d’eau et de médicaments pour la population civile dans le sud de la bande de Gaza », a confirmé un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. M. Griffiths a souligné que l’ONU s’assurera que l’aide ira uniquement aux civils et non au Hamas, qui contrôle Gaza.

Tsahal publie des images d’une frappe de drone contre une cellule terroriste lançant des mortiers depuis le Liban

Une vidéo montrant Tsahal effectuer une frappe de drone contre une cellule terroriste lançant des mortiers sur le nord d’Israël, le 18 octobre 2023. (Crédit : Capture d’écran/Tsahal)
Une vidéo montrant Tsahal effectuer une frappe de drone contre une cellule terroriste lançant des mortiers sur le nord d’Israël, le 18 octobre 2023. (Crédit : Capture d’écran/Tsahal)

L’armée israélienne a publié une vidéo montrant une frappe de drone contre une cellule terroriste ayant lancé des mortiers sur le nord d’Israël plus tôt dans la journée.

Aucun blessé ni dommage n’a été signalé lors de ces attaques au mortier.

Les États-Unis poussent en privé Israël à ne pas déclencher une guerre avec le Hezbollah – Responsables

Des terroristes du Kataeb Hezbollah tiennent les drapeaux jaunes de la branche irakienne du groupe chiite et un portrait de guide spirituel de l'Iran, l'ayatollah Ruhollah Khomeini, et marchent sur ​​un drapeau israélien peint sur ​​le sol pendant la journée d'al-Qods (Jérusalem), à Bagdad, le 25 Juillet 2014. (Crédit : AFP / Ali Al-Saadi)
Des terroristes du Kataeb Hezbollah tiennent les drapeaux jaunes de la branche irakienne du groupe chiite et un portrait de guide spirituel de l'Iran, l'ayatollah Ruhollah Khomeini, et marchent sur ​​un drapeau israélien peint sur ​​le sol pendant la journée d'al-Qods (Jérusalem), à Bagdad, le 25 Juillet 2014. (Crédit : AFP / Ali Al-Saadi)

L’administration Biden a exhorté en privé Israël à ne pas lancer de campagne militaire contre le Hezbollah, alors que Washington s’efforce d’empêcher la guerre actuelle de s’étendre au-delà de Gaza, ont déclaré au Times of Israel deux responsables proches du dossier.

Les États-Unis reconnaissent qu’Israël doit répondre au ciblage croissant de sa frontière nord par le Hezbollah depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre, précisent les responsables.

Mais les attaques répétées du groupe terroriste libanais et le fait qu’Israël n’a pas réussi à anticiper l’attaque du Hamas depuis Gaza ont conduit à une intensification des discussions sur la question de savoir si Israël devait lancer une bataille contre le Hezbollah afin de conserver le dessus.

De telles discussions représentent une source d’inquiétude pour les États-Unis, qui ont averti en privé et publiquement le Hezbollah et l’Iran de ne pas ouvrir une guerre sur le front nord d’Israël, affirment les responsables.

Les États-Unis ont averti Israël de faire preuve de prudence dans ses réponses militaires aux tirs du Hezbollah, expliquant qu’une erreur de Tsahal au Liban pourrait déclencher une guerre bien plus vaste, ont ajouté les responsables.

Les responsables de l’administration Biden ont indiqué à Israël ces derniers jours que, si le Hezbollah déclenchait une guerre contre Israël, l’armée américaine se joindrait à Tsahal pour combattre le groupe terroriste, ont affirmé les responsables.

Le président américain Joe Biden et le Premier ministre Benjamin Netanyahu participent à une réunion élargie avec des responsables des gouvernements israélien et américain, le 18 octobre 2023, à Tel Aviv. (Crédit : AP/Evan Vucci)

Le Pentagone a déjà envoyé deux groupes d’attaque de porte-avions en Méditerranée orientale, près d’Israël, afin de dissuader les adversaires israéliens et américains dans la région.

Le Hezbollah a tiré des dizaines de missiles guidés antichar, de roquettes et de mortiers sur des positions militaires israéliennes et des villes israéliennes depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre, tout en envoyant également des hommes armés s’infiltrer en Israël. Plusieurs drones ont également été interceptés au-dessus du nord d’Israël.

Au moins cinq soldats israéliens, 13 terroristes du Hezbollah et cinq Palestiniens d’autres groupes ont été tués dans ces échanges. Un civil israélien a été tué dimanche dans une attaque du Hezbollah, et deux civils libanais et un journaliste auraient également été tués par des bombardements israéliens.

L’Irlande débloque une aide humanitaire à destination des Palestiniens

Le gouvernement irlandais a annoncé mercredi avoir débloqué 13 millions d’euros d’aide humanitaire supplémentaire immédiate à destination des Palestiniens et appelé à un cessez-le-feu dans la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du groupe terroriste palestinien du Hamas contre Israël.

« J’annonce ce soir un ensemble immédiat de 13 millions d’euros », a déclaré devant le Parlement irlandais le ministre des Affaires étrangères Micheal Martin. Ces fonds, qui s’ajoutent au programme irlandais de 16 millions d’euros cette année à destination des Palestiniens, passeront par des agences des Nations unies.

Il a en outre exhorté les pays de l’UE et de la région à augmenter leur soutien humanitaire, « c’est une crise que ne peut pas attendre », a-t-il martelé.

Réitérant l’appel du Premier ministre Leo Varadkar, Micheal Martin s’est par ailleurs prononcé pour un « cessez-le-feu humanitaire », tandis qu’Israël a autorisé l’entrée à partir de l’Egypte de l’aide dans la bande de Gaza.

Le Hezbollah annonce la mort de 2 autres membres apparemment tués lors de contre-attaques de Tsahal

Des partisans du Hezbollah portant les cercueils de deux terroristes tués par des bombardements israéliens, lors de leur procession funéraire dans le village de Kherbet Selem, au sud du Liban, le 10 octobre 2023. (Crédit : Hussein Malla/AP Photo)
Des partisans du Hezbollah portant les cercueils de deux terroristes tués par des bombardements israéliens, lors de leur procession funéraire dans le village de Kherbet Selem, au sud du Liban, le 10 octobre 2023. (Crédit : Hussein Malla/AP Photo)

Le groupe terroriste du Hezbollah a annoncé la mort de deux membres, tués alors qu’ils « effectuaient le jihad ».

Le Hezbollah n’a pas précisé où Ali Muhammad Marmar et Taha Abbas Abbas avaient été tués, mais il semblerait qu’ils aient été touchés lors d’une frappe israélienne lors d’échanges de tirs plus tôt dans la journée à la frontière libanaise.

Cannes : Un individu interpellé après avoir tenté de poignarder un homme près d’une synagogue

Un individu a été interpellé à Cannes (Alpes-Maritimes) ce mercredi soir, vers 19h, après avoir tenté de poignarder un homme près d’une synagogue, a rapporté Le Figaro.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a publié un tweet félicitant les policiers de la Brigade anticriminalité qui sont intervenus, qualifiant le suspect de « très dangereux ».

Ce dernier avait été vu en train de prier, a priori dans un centre automobile près d’une synagogue. Le gérant du centre l’aurait repéré avant de lui indiquer que « ce n’est pas l’endroit pour prier ». L’individu aurait alors crié « Allah Akbar » et tenté de porter plusieurs coups de couteau au gérant du centre, avant de prendre la fuite.

Il a été interpellé quelques minutes plus tard, un couteau à la ceinture.

Netanyahu rencontre le cabinet de guerre au quartier général de Tsahal

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontre le cabinet de guerre au quartier général militaire de Kirya de Tsahal à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Haim Zach/GPO)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontre le cabinet de guerre au quartier général militaire de Kirya de Tsahal à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Haim Zach/GPO)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontre son cabinet de guerre au quartier général militaire de Kirya à Tel Aviv, à la suite de la visite du président américain Joe Biden, a indiqué le bureau du Premier ministre.

Sirènes à la roquette dans le centre d’Israël pour la troisième fois ce soir

Des personnes se mettant à l'abri sur une route d'Ashkelon alors qu'une alerte à la roquette est déclenchée, le 10 octobre 2023. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Des personnes se mettant à l'abri sur une route d'Ashkelon alors qu'une alerte à la roquette est déclenchée, le 10 octobre 2023. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Les sirènes à la roquette ont retenti dans le centre d’Israël pour la troisième fois ce soir, depuis que le président américain Joe Biden a décollé de l’aéroport Ben Gourion après avoir conclu sa visite de guerre.

Les groupes terroristes à Gaza semblent avoir pris soin de ne pas tirer sur Tel Aviv pendant que Biden se trouvait dans le pays.

Le chef de la police déclare une « tolérance zéro » pour les manifestations pro-Hamas en Israël

Le commissaire de la police israélienne Kobi Shabtaï assiste à une cérémonie de Rosh HaShana au siège de la police à Jérusalem, le 13 septembre 2023. (Crédit : Arie Leib Abrams/Flash90)
Le commissaire de la police israélienne Kobi Shabtaï assiste à une cérémonie de Rosh HaShana au siège de la police à Jérusalem, le 13 septembre 2023. (Crédit : Arie Leib Abrams/Flash90)

Le chef de la police israélienne, Kobi Shabtai, a déclaré que les forces de police auraient une « tolérance zéro » pour les manifestations pro-Hamas en Israël, suggérant que ceux qui expriment leur solidarité avec Gaza devraient plutôt se rendre dans la bande de Gaza.

« Quiconque veut devenir citoyen d’Israël, ahalan wasahlan », a déclaré Shabtai dans une vidéo publiée mardi sur la chaîne arabe TikTok de la police israélienne, utilisant l’argot arabe courant pour signifier « Bienvenue ».

« Tous ceux qui souhaitent s’identifier à Gaza sont les bienvenus – je les mettrai dans des bus qui les y enverront. Je vais les aider à y arriver », a ajouté Shabtai.

Les familles des otages furieux contre Netanyahu qui a accepté l’entrée de l’aide à Gaza sans le retour de leurs proches

Sharon Lifschitz, à gauche, et Noam Sagi à une conférence de presse sur les otages israéliens, parmi lesquels se trouvent des Britanniques, dans un hôtel de Londres, le 12 octobre 2023. (Crédit : AP/Kirsty Wigglesworth)
Sharon Lifschitz, à gauche, et Noam Sagi à une conférence de presse sur les otages israéliens, parmi lesquels se trouvent des Britanniques, dans un hôtel de Londres, le 12 octobre 2023. (Crédit : AP/Kirsty Wigglesworth)

Les familles d’otages à Gaza sont furieuses contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu après que celui-ci a annoncé que le cabinet de guerre avait approuvé l’autorisation de l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza depuis l’Égypte suite aux pressions de celle-ci.

Selon la campagne organisée par les familles d’otages, aucune aide humanitaire ne devrait être autorisée à entrer à Gaza tant que les groupes terroristes de la zone détiennent entre 200 et 250 otages.

Des caméras GoPro de terroristes du Hamas montrent comment ils ont pénétré en Israël

Des terroristes du Hamas tirent sur des civils israéliens à Kerem Shalom, le 7 octobre 2023. (Capture d'écran/X)
Des terroristes du Hamas tirent sur des civils israéliens à Kerem Shalom, le 7 octobre 2023. (Capture d'écran/X)

Une série de vidéos publiées plus tôt cette semaine, obtenues à partir des caméras GoPro des terroristes du Hamas, montrent comment ceux-ci ont franchi les barrières sophistiquées d’Israël à la frontière de Gaza.

Les séquences, publiées lundi par le groupe South First Responders sur Telegram, montrent des terroristes du Hamas arrivant à la barrière de sécurité israélienne, certains à moto, avant de percer une brèche dans la clôture.

Après avoir franchi la première clôture, les terroristes continuent à travers la zone tampon israélienne jusqu’à atteindre une section déjà endommagée de la deuxième clôture.

Après avoir franchi la deuxième barrière et pénétré en Israël, la vidéo suivante montre comment les terroristes ont fait un trou dans un mur entourant le kibboutz Kerem Shalom, à la frontière avec la partie sud de la bande de Gaza, et sont entrés dans la communauté.

Dans d’autres vidéos, on peut voir les terroristes ouvrir le feu au hasard sur des maisons et s’engager dans des combats avec l’équipe de sécurité locale.

Six personnes arrêtées à Haïfa lors d’une manifestation pro-Hamas non autorisée

La police disperse un rassemblement pro-palestinien à Haïfa, le 18 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/X)
La police disperse un rassemblement pro-palestinien à Haïfa, le 18 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/X)

La police de Haïfa a dispersé un rassemblement de soutien aux Palestiniens de Gaza et au Hamas qui, selon les forces de l’ordre, n’était pas autorisé et allait à l’encontre de l’ordre public.

Plus tôt dans la journée, la police de cette ville côtière du nord a annoncé qu’elle n’autoriserait pas les manifestations pro-Hamas prévues sur les réseaux sociaux, après que des groupes d’extrême droite ont déclaré qu’ils interviendraient pour les faire cesser.

Lors du rassemblement non autorisé de ce soir, six manifestants ont été arrêtés, dont trois femmes, et une personne a été blessée, selon le site d’information Arab48.

La police aurait également dispersé une manifestation dans la ville arabe israélienne de Taybeh.

Sanctions américaines contre des individus et des entités impliqués dans les programmes iraniens de missiles et de drones

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken à Tel Aviv, le 17 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Jacquelyn Martin, Pool)
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken à Tel Aviv, le 17 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Jacquelyn Martin, Pool)

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré dans un communiqué que les États-Unis avaient imposé des sanctions supplémentaires aux « individus et entités liés aux activités iraniennes en matière de missiles, d’armes conventionnelles et de drones, y compris des activités impliquant la Russie, la République populaire de Chine, le Venezuela et ailleurs ».

Cette annonce intervient après que les États-Unis ont annoncé des sanctions contre 10 hauts responsables du Hamas.

Des centaines de réservistes mobilisés pour contribuer aux relations publiques – Tsahal

Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, lors de sa déclaration le 17 octobre 2023, affirmant que le groupe terroriste du Jihad islamique palestinien était responsable d’un tir de roquette raté qui a touché un hôpital de la bande de Gaza, tuant des centaines de personnes. (Capture d'écran)
Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, lors de sa déclaration le 17 octobre 2023, affirmant que le groupe terroriste du Jihad islamique palestinien était responsable d’un tir de roquette raté qui a touché un hôpital de la bande de Gaza, tuant des centaines de personnes. (Capture d'écran)

Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que l’armée avait un « grand défi » à relever en ce qui concerne sa légitimité internationale pour agir dans la bande de Gaza, suite aux fausses affirmations du groupe terroriste du Hamas selon lesquelles une frappe aérienne israélienne a tué des centaines de personnes dans un hôpital.

Il a également affirmé que l’unité du porte-parole de Tsahal avait enrôlé des centaines de réservistes pour contribuer aux efforts de diplomatie publique pendant la guerre.

« Nous avons présenté la vérité au monde entier, et suite à des reportages fiables et précis, le président américain a adopté notre position », a déclaré Hagari, faisant référence à un précédent point de presse avec les médias internationaux, réfutant les affirmations du Hamas.

« L’armée israélienne opère conformément au droit international et s’engage à garantir la fiabilité et l’exactitude de ses rapports », a-t-il dit.

« Nous avons un grand défi en matière de légitimité à relever, face à un ennemi qui n’a aucune valeur pour la vérité », a ajouté Hagari.

Hagari a affirmé que la bataille pour la légitimité était « difficile, stimulante et souvent frustrante », mais qu’il s’agissait d’une « responsabilité nationale ».

Darmanin accuse Benzema d’être « en lien avec les Frères musulmans », mais pas matière à poursuites

Karim Benzema dans un clip du Real Madrid en 2019. (Crédit : Wikipedia ; CC BY 3.0 DEED)
Karim Benzema dans un clip du Real Madrid en 2019. (Crédit : Wikipedia ; CC BY 3.0 DEED)

Gérald Darmanin a enflammé les réseaux sociaux après avoir accusé Karim Benzema d’être « en lien notoire avec les Frères musulmans » (organisation islamiste née en Egypte), mais pour autant « les prises de position » du ballon d’or français « ne relèvent pas de poursuites judiciaires », a-t-on commenté mercredi dans son entourage.

« Karim Benzema est en lien, on le sait tous, notoire, avec les Frères musulmans », avait déclaré le ministre de l’Intérieur lundi soir sur CNews.

Il s’exprimait à la suite du post sur X (ex-Twitter) de l’international de football adressant « toutes (ses) prières pour les habitants de Gaza victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes, ni enfants ».

Interrogé par l’AFP sur une éventuelle saisie de la justice par le ministre, son entourage a répondu que les « prises de position » du joueur « ne relevaient pas de poursuites judiciaires ». « Mais, a-t-on ajouté, elles constituent un signal particulièrement flou de la part d’un sportif bénéficiant d’une telle audience ».

« Depuis plusieurs années, nous constatons une lente dérive des prises de position de Karim Benzema vers un islam dur, rigoriste, caractéristique de l’idéologie frériste consistant à diffuser les normes islamiques dans différents espaces de la société, notamment dans le sport », a-t-on poursuivi dans l’entourage du ministre.

On a cité le refus du joueur de chanter la Marseillaise lors de sélections en équipe de France, son « prosélytisme sur les réseaux sociaux autour du culte musulman, comme le jeûne, la prière, le pèlerinage à la Mecque » ou son « soutien à la publication du combattant Russe de MMA Khabib Nurmagomedov, véritable appel à la haine à la suite de la publication de caricatures du prophète Mahomet dans la presse française ».

Né à Lyon, Karim Benzema, âgé de 35 ans, est considéré comme l’un des meilleurs attaquants de sa génération. Il a rejoint le club saoudien Al-Ittihad.

La comparaison par Darmanin de la « haine du juif » à celle « du flic » indigne la gauche

Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin après la réunion hebdomadaire du cabinet à l'Elysée à Paris, le 10 novembre 2022. (Crédit : Ludovic MARIN / AFP)
Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin après la réunion hebdomadaire du cabinet à l'Elysée à Paris, le 10 novembre 2022. (Crédit : Ludovic MARIN / AFP)

« Honte », « double faute »: plusieurs personnalités de gauche se sont indignées mercredi du parallèle effectué la veille entre « la haine du juif » et « la haine du flic » par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui visait notamment LFI.

« La haine du juif et la haine du flic se rejoignent. Pas par conviction mais par calcul électoral », a déclaré le ministre mardi lors d’un discours à Créteil devant la communauté juive du Val-de-Marne.

Critiquant les « hypocrites », il a estimé que la crise actuelle avait « permis de révéler quel était le projet politique d’un certain nombre de responsables qui parlent à des millions de personnes et dont la voix porte ».

« Le cynisme pousse à penser qu’en portant des messages aussi décalés, aussi incompréhensibles, aussi ignominieux, on arrivera à récupérer quelques pourcentages de plus dans des endroits où on pense que certains Français sont pris à souhaiter la haine de l’autre, la haine d’Israël, la haine des juifs », a-t-il ajouté.

Le ministre a souhaité que les attaques « ignobles et dramatiques » perpétrées par le Hamas en Israël le 7 octobre permettent d’identifier « ceux qui n’ont pas été là au moment où il fallait utiliser des mots justes », pour « s’en souvenir ».

« Honte d’un gouvernement français qui invente des polémiques intérieures au lieu d’aller au secours des victimes des crimes de guerre à Gaza », a réagi sur X (ex-Twitter) mercredi Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, directement visé par le ministre – qui ne l’a pas nommé – parce que refusant de qualifier le Hamas d’organisation terroriste.

« La politique de caniveau plutôt que la condamnation des crimes de guerre », a abondé le député LFI Thomas Portes. Son collègue Ugo Bernalicis a dénoncé un parallèle qui « exacerbe les tensions au sein de la communauté nationale ».

M. Darmanin a saisi la justice mardi contre la députée LFI Danièle Obono qui avait caractérisé le Hamas comme « un groupe politique islamiste » qui « résiste à une occupation ».

Pour le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, M. Darmanin commet « une double faute »: « c’est une instrumentalisation odieuse de la lutte nécessaire contre l’antisémitisme » et « une banalisation de l’antisémitisme qui a conduit à l’extermination de 6 millions de juifs ».

« Des policiers avec des insignes néonazis ont été épargnés par leur hiérarchie de sanction disciplinaire à la hauteur. A quoi jouez-vous M. Darmanin ? », a insisté la députée écologiste Sandrine Rousseau.

Netanyahu : L’aide militaire sans précédent de Biden nous aidera à gagner la guerre

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'adressant à la nation depuis le quartier général militaire de l'armée israélienne Kirya, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/GPO)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'adressant à la nation depuis le quartier général militaire de l'armée israélienne Kirya, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/GPO)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que l’aide militaire « massive et sans précédent » en temps de guerre qu’Israël a obtenue du président américain Joe Biden lors de sa visite à Tel Aviv plus tôt aujourd’hui aidera Israël à gagner la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Dans un communiqué vidéo diffusé depuis le quartier général militaire de Tsahal à Tel Aviv, Netanyahu déclare avoir montré à Biden la preuve que le groupe terroriste du Jihad islamique palestinien était responsable de l’explosion de l’hôpital de Gaza, avant que le président américain n’arrive en Israël.

Netanyahu souligne que la visite de Biden en Israël était la première effectuée par un président américain en temps de guerre.

Le Premier ministre israélien a déclaré qu’Israël travaillerait « par tous les moyens possibles » pour obtenir la libération des otages, laissant manifestement ouvertes les options militaires pour les libérer.

Netanyahu affirme avoir dit à Biden que la Croix-Rouge doit être autorisée à rendre visite aux otages et qu’Israël ne permettra pas à l’aide humanitaire d’entrer à Gaza depuis Israël tant que les otages n’auront pas été libérés.

Lloyd Austin demande au Hezbollah de cesser ses attaques contre Israël

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, donnant une conférence de presse lors de la session du Conseil des ministres de la Défense de l'OTAN au siège de l'OTAN, à Bruxelles, le 12 octobre 2023. (Crédit : Simon Wohlfahrt/AFP)
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, donnant une conférence de presse lors de la session du Conseil des ministres de la Défense de l'OTAN au siège de l'OTAN, à Bruxelles, le 12 octobre 2023. (Crédit : Simon Wohlfahrt/AFP)

Le ministre de la Défense Yoav Gallant vient de passer un nouvel appel téléphonique au secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin.

Les deux hommes se sont entretenus presque quotidiennement depuis l’attaque du groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre.

Gallant a informé Austin des opérations militaires menées en réponse aux attaques terroristes.

Austin a demandé groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah « de cesser ses attaques contre Israël depuis le Sud-Liban » et a souligné « l’importance des livraisons d’aide humanitaire aux civils de Gaza », selon un communiqué américain.

Austin a également informé Gallant des « prochaines livraisons d’aide à la sécurité à Israël et a réitéré l’engagement des États-Unis en faveur du retour en toute sécurité des otages détenus par le Hamas », selon le communiqué de presse américain.

Hamas: en adoptant le narratif israélien, Washington est coupable des « massacres de Gaza »

Des partisans du groupe terroriste palestinien du Hamas lors d'une manifestation de soutien à Gaza dans la ville de Naplouse, en Cisjordanie, le 18 octobre 2023. (Crédit : Thomas Coex/AFP)
Des partisans du groupe terroriste palestinien du Hamas lors d'une manifestation de soutien à Gaza dans la ville de Naplouse, en Cisjordanie, le 18 octobre 2023. (Crédit : Thomas Coex/AFP)

« L’adoption, par les États-Unis, du narratif israélien les rend coupables des massacres de Gaza », déclare le Hamas dans un communiqué, qualifiant les États-Unis de « partenaire direct des dirigeants de l’occupation [israélienne] ».

« Washington est aveuglément biaisé en faveur de l’occupation israélienne », clame le groupe terroriste, faisant référence à l’affirmation du président américain Joe Biden selon laquelle l’explosion à l’hôpital de Gaza hier semble avoir été causée par une roquette du Jihad islamique, et non par une frappe aérienne de Tsahal, comme le prétend le Hamas.

ZAKA découvre le corps calciné d’un garçon qui s’était réfugié dans un grenier

Les bénévoles de ZAKA ont découvert le corps brûlé d’un garçon d’environ 5 ans dans le grenier d’une maison à la frontière sud. Le bâtiment aurait été incendié par les terroristes du Hamas lors de leur attaque du 7 octobre.

Manifestations au Maroc ; Israël rapatrie le personnel de son ambassade

Des centaines de Marocains participent à une manifestation à Rabat en solidarité avec les Palestiniens de Gaza, à la suite du bombardement de l'hôpital al-Ahli, le 17 octobre 2023. (Crédit : Photo AP)
Des centaines de Marocains participent à une manifestation à Rabat en solidarité avec les Palestiniens de Gaza, à la suite du bombardement de l'hôpital al-Ahli, le 17 octobre 2023. (Crédit : Photo AP)

Après d’importantes manifestations sur l’ensemble du territoire marocain en soutien aux Palestiniens de Gaza, et y compris à Rabat, l’ambassadeur d’Israël au Maroc David Govrin a été rapatrié en Israël, avec l’ensemble du personnel de l’ambassade, selon Kan.

Halevi : nous nous battrons, mais nous resterons humains

Le chef d'état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi, s'adresse aux troupes sur la base aérienne de Tel Nof de l'armée de l'air israélienne, le 18 octobre 2023. (Crédit : Armée israélienne)
Le chef d'état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi, s'adresse aux troupes sur la base aérienne de Tel Nof de l'armée de l'air israélienne, le 18 octobre 2023. (Crédit : Armée israélienne)

Le chef d’état-major de l’armée israélienne déclare que la guerre en cours contre le groupe terroriste du Hamas dans la bande de Gaza ne sera pas de courte durée, surtout si le groupe terroriste du Hezbollah se joint aux combats.

Le chef d’état-major de Tsahal, le général Herzi Halevi, accuse également le Hamas de « se battre comme des animaux », suite aux massacres du 7 octobre dans le sud d’Israël.

« Nous fonctionnons selon les règles. Nous sommes tous en colère, mais nous utilisons notre tête. Nous combattons avec détermination et restons humains, contrairement à l’autre camp, qui se bat comme des animaux », a déclaré Halevi aux soldats de la base aérienne de Tel Nof de l’armée de l’air israélienne.

« Ce ne sera pas de courte durée, et nous devrons peut-être même étendre [les combats] si un autre ennemi nous rejoint. Mais nous saurons comment évoluer », dit-il, faisant référence aux attaques répétées du Hezbollah à la frontière nord ces derniers jours.

Les sirènes retentissent dans le centre d’Israël

Les sirènes d’alerte à la roquette retentissent dans le centre d’Israël et notamment à Tel Aviv.

Aucun blessé ni dégât n’a été signalé pour le moment.

Sanctions américaines contre les programmes de drones et missiles iraniens

Illustration : Un drone lancé lors d'un exercice militaire en Iran, le 25 août 2022. (Crédit : Armée iranienne via AP)
Illustration : Un drone lancé lors d'un exercice militaire en Iran, le 25 août 2022. (Crédit : Armée iranienne via AP)

Le département du Trésor américain a annoncé mercredi frapper de sanctions une dizaine d’individus et huit entités pour leur implication dans le développement des programmes de missiles et de drones iraniens.

« Le choix inconsidéré de l’Iran de poursuivre (dans la voie de) la prolifération de drones destructeurs et autres armes prolonge de nombreux conflits partout dans le monde » a déclaré dans un communiqué le sous-secrétaire américain au Trésor en charge du renseignement financier et du terrorisme, Brian Nelson.

Eli Cohen: à la fin de la guerre, le Hamas disparaîtra et la bande de Gaza diminuera

Le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen s'adresse à un petit-déjeuner de l'AJC à New York le 21 septembre 2023 (Crédit : Lazar Berman/Times of Israel)
Le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen s'adresse à un petit-déjeuner de l'AJC à New York le 21 septembre 2023 (Crédit : Lazar Berman/Times of Israel)

« À la fin de cette guerre, non seulement le Hamas ne sera plus à Gaza, mais le territoire de Gaza diminuera également », déclare le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen a déclaré à la radio militaire.

Cette phrase laisse penser, comme l’ont spéculé certains analystes, que Tsahal tenterait de créer une zone tampon à l’intérieur de Gaza pour mieux protéger les villes frontalières du sud d’Israël afin qu’elles ne soient pas exposées au type d’attaque menée par le Hamas le 7 octobre.

Les US font échouer une résolution du Conseil de sécurité sur la guerre Israël-Hamas

Un aperçu d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, au siège des Nations unies, à New York, le 20 mars 2023. (Crédit : Ed Jones/AFP)
Un aperçu d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, au siège des Nations unies, à New York, le 20 mars 2023. (Crédit : Ed Jones/AFP)

Le Conseil de sécurité des Nations unies a rejeté mercredi une résolution appelant à une « pause humanitaire » portée par le Brésil condamnant la guerre entre le Hamas et Israël et notamment les « attaques terroristes odieuses » du groupe terroriste islamiste palestinien.

Sur 15 Etats membres du Conseil, 12 ont voté pour, deux se sont abstenus, dont la Russie et le Royaume-Uni, mais les Etats-Unis, un des cinq membres permanents, ont voté contre, ce qui suffit à rejeter toute résolution.

Les États-Unis ont été les seuls à voter contre, mais en tant que l’un des cinq membres permanents de l’organisme, leur vote compte comme un veto.

Les États-Unis ont rejeté le texte car il n’incluait pas le respect du droit d’Israël à se défendre.

« Les États-Unis sont déçus que cette résolution ne fasse aucune mention du droit d’Israël à la légitime défense », a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU Linda Thomas-Greenfield. « Comme toutes les nations du monde, Israël a le droit inhérent de légitime défense, comme le reflète l’article 51 de la Charte des Nations Unies. »

« À la suite d’attaques terroristes antérieures perpétrées par des groupes tels qu’Al-Qaida et l’Etat islamique, ce conseil a réaffirmé ce droit. Ce texte aurait dû faire la même chose », ajoute-t-elle.

La résolution indique que le Conseil « condamne fermement toutes les violences et hostilités contre les civils ainsi que tous les actes de terrorisme ».

Il a déclaré que l’organisme « rejette et condamne sans équivoque les odieuses attaques terroristes du Hamas… et la prise d’otages ». La résolution russe rejetée hier ne faisait même pas mention du Hamas.

Le texte d’aujourd’hui « exhorte également toutes les parties à respecter pleinement leurs obligations en vertu du droit international ».

 

France: le Conseil d’Etat s’oppose à l’interdiction systématique des manifs pro-Hamas

Un militant du « collectif Palestine vaincra », place de la République, à Paris, le 22 mai 2021. (Crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)
Un militant du « collectif Palestine vaincra », place de la République, à Paris, le 22 mai 2021. (Crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Le Conseil d’Etat français a rappelé mercredi au gouvernement que les manifestations pro-palestiniennes ne pouvaient être interdites systématiquement et qu’il revenait aux seuls préfets d’apprécier « au cas par cas » s’il y avait un risque de troubles à l’ordre public.

Dans un télégramme adressé aux préfets le 12 octobre par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, cinq jours après l’attaque sanglante perpétrée en Israël par le Hamas, consigne a été donnée d’interdire les « manifestations pro-palestiniennes, parce qu’elles sont susceptibles de générer des troubles à l’ordre public ».

« Il appartient aux seuls préfets d’apprécier s’il y a lieu d’interdire une manifestation localement en fonction des risques de troubles à l’ordre public. Aucune interdiction ne peut être fondée uniquement sur ce télégramme ou sur le seul fait que la manifestation vise à soutenir la population palestinienne », a indiqué le Conseil d’Etat dans un communiqué.

« Si le juge regrette la rédaction approximative de ce télégramme, il note que les représentants de l’État à l’audience, mais aussi les déclarations publiques du ministre, ont précisé son intention: rappeler aux préfets qu’il leur appartient, dans l’exercice de leurs compétences, d’interdire les manifestations de soutien à la cause palestinienne justifiant publiquement ou valorisant, de façon directe ou indirecte, des actes terroristes comme ceux qui ont été commis en Israël le 7 octobre 2023 par des membres de l’organisation Hamas », a précisé la plus haute juridiction administrative française.

Pour ces raisons, « le juge des référés du Conseil d’État estime que le télégramme adressé aux préfets ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifestation et à la liberté d’expression et rejette la demande de l’association Comité Action Palestine », conclut le communiqué.

Sollicité par l’AFP, le ministère de l’Intérieur n’a pas souhaité réagir.

Des milliers d’Egyptiens répondent à l’appel de Sissi et manifestent au Caire

Des manifestants égyptiens crient des slogans anti-Israël, devant le Syndicat des journalistes au Caire, le 18 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Amr Nabil)
Des manifestants égyptiens crient des slogans anti-Israël, devant le Syndicat des journalistes au Caire, le 18 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Amr Nabil)

Des milliers d’Egyptiens manifestent mercredi dans différentes villes du plus peuplé des pays arabes en solidarité avec la bande de Gaza, où l’armée israélienne cible des infrastructures du Hamas depuis 12 jours par Israël, en représailles à l’assaut sanglant du 7 octobre perpétré par les terroristes du Hamas.

Des médias locaux et les réseaux sociaux ont relayé des images des rassemblements dans un pays où manifester est illégal.

Peu avant, le président Abdel Fattah al-Sissi avait prévenu: « si je demande au peuple égyptien de sortir dans les rues, ils seront des millions ». A Rafah, le poste-frontière vers la bande de Gaza, les humanitaires qui attendent d’entrer se sont rassemblés pour la prière des morts en mémoire des victimes de l’explosion qui eu lieu près d’un hôpital de Gaza, a constaté un correspondant de l’AFP.

Sissi a imputé cette explosion à Israël, et ce malgré les preuves qui s’accumulent et démontrent qu’un roquette tirée par un groupe terroriste à Gaza est responsable de cette explosion.

L’Algérie suspend tous les matchs de foot en solidarité avec Gaza

Un soldat tient un drapeau sahraoui alors qu'un hélicoptère des Nations unies survole le camp de réfugiés de Smara près de Tindouf, dans le sud-ouest de l'Algérie, le 5 mars 2016. (Crédit : AP Photo/Toufik Doudou)
Un soldat tient un drapeau sahraoui alors qu'un hélicoptère des Nations unies survole le camp de réfugiés de Smara près de Tindouf, dans le sud-ouest de l'Algérie, le 5 mars 2016. (Crédit : AP Photo/Toufik Doudou)

La fédération algérienne de football (FAF) annonce qu’elle suspend toutes les manifestations footballistiques « jusqu’à nouvel ordre » en solidarité avec le peuple palestinien.

« Exprimant sa solidarité avec le peuple frère palestinien résistant et par respect aux mémoires des vénérables et glorieux martyrs victimes des agressions sionistes (…) la FAF a décidé de suspendre toutes les compétitions et les rencontres de football, jusqu’à nouvel ordre », lit-on dans un communiqué.

Soutien traditionnel et inconditionnel de la cause palestinienne, l’Algérie avait annoncé dimanche qu’elle acceptait d’accueillir « tous les matchs officiels et non officiels entrant dans le cadre de la préparation de la sélection palestinienne de football aux éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et de la Coupe d’Asie des nations 2027 et de prendre en charge tous les frais liés à ces événements ».

Par conséquent, le match officiel Palestine – Australie, prévu le 21 novembre 2023, qui s’inscrit dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, se déroulera sur le sol algérien

Blocage par Telegram d’un compte du Hamas: insuffisant, estime Tech against Terrorism

Illustration : Cette photo d'archive prise à Moscou le 6 avril 2018 montre une personne posant en tenant un smartphone avec l'application de messagerie Telegram en évidence. (AFP Photo/Alexander Nemenov)
Illustration : Cette photo d'archive prise à Moscou le 6 avril 2018 montre une personne posant en tenant un smartphone avec l'application de messagerie Telegram en évidence. (AFP Photo/Alexander Nemenov)

« Tech Against Terrorism » (la tech contre le terrorisme), groupement public-privé lancé sous l’égide de l’ONU, a pris acte du blocage partiel lundi par Telegram d’un des comptes du Hamas, mais estimé que c’était « trop peu et trop tard » par rapport aux autres plateformes, a indiqué à l’AFP son directeur exécutif.

Le réseau Telegram, très utilisé par le Hamas qui y publie depuis le 7 octobre des vidéos parfois insoutenables de ses attaques, a bloqué lundi soir l’un des comptes du mouvement islamiste, mais seulement pour les utilisateurs européens.

Ce canal « enfreint la législation locale », indique le réseau qui s’exempte généralement de toute modération de ce type.

« Nous reconnaissons que Telegram a finalement pris des mesures limitées pour restreindre l’accès aux contenus terroristes liés au conflit en Israël et à Gaza, mais nous sommes également très préoccupés par le fait que c’est trop peu et trop tard », a réagi Adam Hadley, sollicité par l’AFP.

Tech Against Terrorism, partenariat public-privé qui regroupe des organismes publics et des entreprises, appelle régulièrement les grandes plateformes à modérer leurs contenus. Il a renouvelé ses appels à propos des comptes liés au Hamas la semaine dernière, notamment dans le cadre du Forum Internet de l’Union européenne, qui regroupe des institutions et de grandes entreprises du numérique, dont Telegram.

« Nous implorons Telegram de prendre ses responsabilités en supprimant les contenus terroristes hébergés et partagés sur sa plateforme, avec autant de sérieux que toutes les autres grandes plateformes et applications de messagerie, a-t-il réclamé.

« Les processus de modération des contenus de Telegram sont opaques dans le meilleur des cas et tout ce que nous savons, ce sont les opinions personnelles du PDG de Telegram, partagées avec la presse. À notre connaissance, Telegram a seulement bloqué géographiquement certains comptes terroristes au sein de l’UE », ajoute-t-il.

« Les interactions avec les principaux canaux liés à la branche armée du Hamas ont quadruplé au cours des derniers jours. Nous considérons que l’action non concluante de Telegram pour supprimer les contenus terroristes au niveau mondial est une tentative unilatérale de s’affranchir des normes démocratiques internationales », ajoute Tech Against Terrorism.

« Nous sommes préoccupés par l’impact probable des contenus terroristes, qui attisent les flammes du conflit et encouragent le terrorisme et la radicalisation bien au-delà du Moyen-Orient », conclut Tech Against Terrorism.

Le ministère de la Santé demande aux détenteurs d’un permis de port d’arme d’assurer la sécurité des hôpitaux

Un Israélien blessé par des roquettes tirées depuis le Liban vers Israël arrivant à l'hôpital Ziv de Safed, le 17 octobre 2023. (Crédit : David Cohen/Flash90)
Un Israélien blessé par des roquettes tirées depuis le Liban vers Israël arrivant à l'hôpital Ziv de Safed, le 17 octobre 2023. (Crédit : David Cohen/Flash90)

Le ministère de la Santé demande aux Israéliens titulaires d’un permis de port d’arme en cours de validité de se porter volontaires pour assurer la sécurité des hôpitaux et des établissements de soins.

Certains agents de sécurité ont été appelés à effectuer leur service militaire de réserve et ne sont peuvent assurer la sécurité des établissements. En cas d’escalade de la guerre, les centres hospitaliers devront faire appel à des volontaires pour assurer leur sécurité si confrontés à un nombre élevé de patients et à une surpopulation.

Pour postuler, cliquez ici.

Plus besoin de fournitures médicales, mais les dons acceptés en cas de future pénurie

Des centaines de personnes faisant la queue à l'hôpital Ichilov de Tel Aviv pour donner leur sang, le 7 octobre 2023. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)
Des centaines de personnes faisant la queue à l'hôpital Ichilov de Tel Aviv pour donner leur sang, le 7 octobre 2023. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

Suite à des milliers de demandes de dons de fournitures médicales au système de santé israélien, le ministère de la Santé annonce qu’à partir d’aujourd’hui, aucune fourniture supplémentaire n’est nécessaire.

Toutefois, en prévision d’une éventuelle pénurie ou d’un manque d’approvisionnement dû à la guerre, le ministère a mis en place un système permettant aux personnes intéressées par des dons de s’inscrire et d’indiquer ce qu’elles peuvent apporter. Le ministère examinera les informations et prendra contact avec les personnes concernées le cas échéant.

Cliquez ici pour le lien en hébreu.

Smotrich consulte ses prédécesseurs sur la gestion du budget en temps de guerre

Le ministre des Finances Bezalel Smotrich rencontrant ses prédécesseurs dans son bureau, à Jérusalem le 18 octobre 2023. (Crédit : Ministère des Finances)
Le ministre des Finances Bezalel Smotrich rencontrant ses prédécesseurs dans son bureau, à Jérusalem le 18 octobre 2023. (Crédit : Ministère des Finances)

Le ministre des Finances Bezalel Smotrich rencontre les anciens ministres des Finances : le député Avigdor Liberman, Moshe Kahlon, et Yuval Steinitz.

Le porte-parole de Smotrich déclare qu’il consulte les anciens titulaires de poste sur la manière de gérer le budget de l’État en temps de guerre, en précisant que chacun des anciens ministres a supervisé les finances de l’État pendant un conflit armé.

330 blessés par le Hamas toujours hospitalisés ; 58 dans un état grave

Une ambulance, après l'hospitalisation du Premier ministre Benjamin Netanyahu, devant l'entrée des urgences de l'hôpital Sheba à Ramat Gan, le 15 juillet 2023. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)
Une ambulance, après l'hospitalisation du Premier ministre Benjamin Netanyahu, devant l'entrée des urgences de l'hôpital Sheba à Ramat Gan, le 15 juillet 2023. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)

Le ministère israélien de la Santé annonce dans une mise à jour qu’à 17 heures, 330 personnes blessées depuis l’attaque dévastatrice du groupe terroriste palestinien du Hamas contre Israël depuis Gaza le 7 octobre sont toujours hospitalisées.

Parmi elles, 58 sont dans un état grave, 167 dans un état modéré et 105 dans un  état stable.

Au total, 4 562 personnes blessées ont été transportées dans les hôpitaux du pays depuis le 7 octobre.

Les sirènes de roquettes retentissent dans le centre juste après le départ de Biden

Les forces de police israéliennes se mettant à l'abri sur le côté d'une rue d'Ashkelon alors que les sirènes retentissent et que des salves de roquettes sont tirées de la bande de Gaza vers Israël, le 7 octobre 2023. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)
Les forces de police israéliennes se mettant à l'abri sur le côté d'une rue d'Ashkelon alors que les sirènes retentissent et que des salves de roquettes sont tirées de la bande de Gaza vers Israël, le 7 octobre 2023. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)

Des sirènes de roquettes retentissent dans les villes centrales de Hod HaSharon, Ganei Am, Yarkona, Adanim et Petah Tikva, quelques minutes après que le président américain Joe Biden a quitté le pays.

Biden quitte Ben Gurion après sa visite de solidarité en temps de guerre en Israël

L'Air Force One quittant Israël le 18 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran de la Douzième chaine)
L'Air Force One quittant Israël le 18 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran de la Douzième chaine)

Le président américain Joe Biden quitte l’aéroport Ben Gurion après avoir terminé sa visite d’une demi-journée à Tel Aviv en solidarité avec Israël.

 

Maison Blanche : D’après les images, Israël n’est pas responsable de l’explosion de l’hôpital

Le parking calciné de l'hôpital baptiste de Gaza après une explosion, le 18 octobre 2023. (Autorisation ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Le parking calciné de l'hôpital baptiste de Gaza après une explosion, le 18 octobre 2023. (Autorisation ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

« Alors que nous continuons à collecter des informations, notre évaluation actuelle, basée sur l’analyse des images aériennes, des interceptions et des informations de source ouverte, est qu’Israël n’est pas responsable de l’explosion de l’hôpital à Gaza hier », a déclaré Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, dans un communiqué.

 

Le cabinet de guerre conditionne l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza à 3 conditions

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu dirigeant une rencontre hebdomadaire du cabinet au bureau du Premier ministre, à Jérusalem, le 27 septembre 2023. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu dirigeant une rencontre hebdomadaire du cabinet au bureau du Premier ministre, à Jérusalem, le 27 septembre 2023. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu annonce qu’au vu du soutien « écrasant et vital » des États-Unis et de la demande du président américain Joe Biden pour que l’aide humanitaire de base puisse atteindre Gaza, le cabinet de guerre israélien a pris les décisions suivantes :

1. Israël n’autorisera aucune aide humanitaire à être acheminée de son territoire vers la bande de Gaza tant que les otages détenus par les groupes terroristes n’auront pas été restitués.

2. Israël exige que la Croix-Rouge internationale puisse rendre visite aux otages et s’efforcera de mobiliser le soutien international en faveur de cette demande.

3. Israël n’empêchera pas les fournitures humanitaires de parvenir à Gaza depuis l’Égypte, à condition qu’il s’agisse uniquement de nourriture, d’eau et de médicaments destinés à la population civile du sud de la bande de Gaza. Tout approvisionnement parvenant au [groupe terroriste chiite libanais du] Hamas sera bloqué par Israël.

L’armée cible les postes de lancement de missiles guidés antichars dans le sud du Liban

Un char israélien Merkava se mettant en position dans le nord d'Israël, près de la frontière avec le Liban, le 15 octobre 2023. (Crédit : Jalaa Marey/AFP)
Un char israélien Merkava se mettant en position dans le nord d'Israël, près de la frontière avec le Liban, le 15 octobre 2023. (Crédit : Jalaa Marey/AFP)

L’armée israélienne déclare qu’un de ses chars a bombardé deux positions de lancement de missiles guidés antichars (ATGM) dans le sud du Liban, où elle a identifié une tentative d’attaque.

Un troisième site de lancement d’ATGM a été frappé à la suite d’une attaque sur la ville de Metoula, dans le nord du pays.

Dans le même temps, Tsahal affirme que des projectiles ont été lancés depuis le Liban sur la zone contestée du mont Dov.

Les attaques surviennent peu avant que les sirènes ne retentissent à Kiryat Shmona et dans plusieurs villes voisines.

Biden : l’explosion de l’hôpital a vraisemblablement été causée par une roquette du Hamas

Le président américain Joe Biden prononce un discours devant la presse à Tel Aviv à la fin de sa visite de guerre en Israël, le 18 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Evan Vucci)
Le président américain Joe Biden prononce un discours devant la presse à Tel Aviv à la fin de sa visite de guerre en Israël, le 18 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Evan Vucci)

« La grande majorité des Palestiniens ne font pas partie du Hamas », a déclaré le président américain Joe Biden, réitérant un avertissement qu’il avait déjà lancé.

Il affirme que le Hamas utilise des civils comme boucliers humains.

« J’ai été indigné et attristé par les énormes pertes de vies humaines survenues hier à l’hôpital de Gaza », a déclaré Biden.

« D’après les informations dont nous disposons aujourd’hui, cela semble être le résultat d’une roquette tirée par un groupe terroriste à Gaza. »

La population de Gaza a besoin de nourriture, de médicaments et d’eau, insiste Biden.

Biden dit qu’il a demandé au cabinet de guerre israélien d’autoriser l’aide à parvenir aux civils. « Israël a accepté que l’aide humanitaire puisse commencer à se déplacer de l’Égypte vers Gaza. »

Si le Hamas détourne ou vole l’aide, dit-il, cela montrera que le Hamas n’a aucun respect pour les Gazaouis.

Biden annonce une nouvelle aide de 100 millions de dollars pour les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie.

« Vous êtes un État juif, et vous êtes aussi une démocratie », déclare Biden, soulignant qu’Israël ne vit pas selon la loi des terroristes.

« Vous ne pouvez pas abandonner ce qui fait de vous ce que vous êtes. Si vous abandonnez cela, vous laissez les terroristes gagner », déclare Biden.

Biden affirme que les attaques l’ont rendu encore plus déterminé dans ses efforts pour promouvoir une solution à deux États et pour élargir les accords d’Abraham.

Des sirènes retentissent dans les communautés frontalières du nord

Des sirènes d’alerte aux roquettes retentissent dans plusieurs communautés du nord d’Israël, près de la frontière avec le Liban.

Les sirènes retentissent à Kiryat Shmona et dans plusieurs villes voisines.

Aucun blessé ou dommage n’a été signalé dans l’immédiat.

 

Biden : Israël doit redevenir un endroit sûr pour le peuple juif

Le président américain Joe Biden prononce un discours devant la presse à Tel Aviv à la fin de sa visite de guerre en Israël, le 18 octobre 2023. (Capture d'écran/YouTube)
Le président américain Joe Biden prononce un discours devant la presse à Tel Aviv à la fin de sa visite de guerre en Israël, le 18 octobre 2023. (Capture d'écran/YouTube)

Biden, qui a perdu sa première épouse et sa fille dans un accident de voiture, a parlé des souvenirs que ceux qui ont perdu des proches dans l’attaque du Hamas garderont en mémoire pour le restant de leur vie.

« Ils ne seront jamais vraiment partis », dit-il. « Il y a quelque chose qui ne se perd jamais, votre amour pour eux et leur amour pour vous. »

Il salue l’héroïsme des Israéliens, aussi bien les civils qui ont combattu les terroristes, les secouristes qui ont pris en charge les victimes, les réservistes qui ont tout laissé pour sauver des vies.

« L’Etat d’Israël est né pour servir de lieu sûr pour le peuple juif. Même si ce n’est pas ce que l’on peut ressentir aujourd’hui… Israël doit redevenir un endroit sûr pour le peuple juif. »

Les tirs de missiles antichars en provenance du Liban se poursuivent au nord – armée

Un char israélien Merkava se mettant en position dans le nord d'Israël, près de la frontière avec le Liban, le 15 octobre 2023. (Crédit : Jalaa Marey/AFP)
Un char israélien Merkava se mettant en position dans le nord d'Israël, près de la frontière avec le Liban, le 15 octobre 2023. (Crédit : Jalaa Marey/AFP)

L’armée israélienne déclare que plusieurs autres missiles guidés antichars ont été tirés depuis le Liban vers le nord d’Israël.

Tsahal précise que les derniers missiles ont été lancés en direction du kibboutz Manara et de la région de Rosh HaNikra.

Aucun blessé n’a été signalé dans l’immédiat.

L’armée israélienne répond par des tirs d’artillerie contre la source des tirs et frappe les sites du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah  dans le sud du Liban.

La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, retenue depuis 2019 en Iran, de retour en France

Fariba Adelkhah, directrice de recherche à Science-Po sur le plateau de France 24, en février 2019. (Crédit : Capture d'écran France 24)
Fariba Adelkhah, directrice de recherche à Science-Po sur le plateau de France 24, en février 2019. (Crédit : Capture d'écran France 24)

La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en Iran en 2019 pour atteinte à la sécurité nationale, puis libérée en février dernier mais empêchée de quitter le territoire iranien, est de retour en France, a annoncé mercredi l’Institut d’études politiques de Paris.

« Depuis mardi, Fariba Adelkhah est enfin de retour en France. Elle a été accueillie à son arrivée à l’aéroport par Béatrice Hibou, présidente de son comité de soutien, et Mathias Vicherat, directeur de Sciences Po », a indiqué un communiqué de l’école.

Biden : l’attaque du Hamas rappelle la Shoah, mais « nous ne resterons pas les bras croisés sans rien faire »

Le président américain Joe Biden prononce un discours devant la presse à Tel Aviv à la fin de sa visite de guerre en Israël, le 18 octobre 2023. (Capture d'écran/YouTube)
Le président américain Joe Biden prononce un discours devant la presse à Tel Aviv à la fin de sa visite de guerre en Israël, le 18 octobre 2023. (Capture d'écran/YouTube)

« Vous n’êtes pas seuls », a déclaré le président américain Joe Biden dans ses remarques à la fin de sa visite d’une demi-journée en Israël.

« Viols, décapitations, corps brûlés vifs – le Hamas a commis des atrocités qui rappellent les pires ravages de l’EI », dit-il, « déchaînant un mal pur et pur sur le monde. Il n’y a aucune rationalisation possible. »

Biden a évoqué la Shoah et affirme que l’attaque du 7 octobre a fait ressortir les cicatrices de ce génocide.

A l’époque, le monde « a regardé et n’a rien fait… Nous ne resterons pas les bras croisés et ne ferons plus rien, ni aujourd’hui, ni demain, ni jamais », promet-il.

Biden assure aux familles des disparus et des otages qu’elles ne sont pas seules.

« Pour moi, en tant que président américain, il n’y a pas de priorité plus élevée que la libération et le retour en toute sécurité de tous ces otages. »

EN DIRECT: Biden prononce un discours avant de repartir d’Israël

Le président américain Joe Biden s’exprimera devant les médias avant de quitter Israël.

Le parking a été plus endommagé par l’explosion que l’hôpital – vidéos de l’armée

Des images de l'hôpital de Gaza dont le parking a été touché par une roquette du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien, le 18 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/X)
Des images de l'hôpital de Gaza dont le parking a été touché par une roquette du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien, le 18 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/X)

L’armée israélienne diffuse des images prises par un drone de l’hôpital de la ville de Gaza ce matin qui montrent des dommages très limités à l’hôpital lui-même et aucun cratère dans le parking qui a été touché. L’absence de cratère prouve que la source de l’explosion n’était pas une frappe de Tsahal.

Le Hezbollah revendique l’attaque de postes de Tsahal à la frontière libanaise

De la fumée s’élevant à la suite d'un bombardement israélien à Dahaira, un village libanais frontalier avec Israël, au sud du Liban, le 16 octobre 2023. (Crédit : Hussein Malla/AP Photo)
De la fumée s’élevant à la suite d'un bombardement israélien à Dahaira, un village libanais frontalier avec Israël, au sud du Liban, le 16 octobre 2023. (Crédit : Hussein Malla/AP Photo)

Le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah revendique l’attaque d’un certain nombre de postes militaires israéliens à la frontière nord.

Dans un communiqué, le Hezbollah a déclaré avoir attaqué trois sites au moyens de tirs et de missiles guidés antichars.

L’armée dit avoir riposté aux attaques par des tirs d’artillerie et n’a pas fait état de soldat blessé.

Rassemblement devant l’ambassade US à Beyrouth dispersé par les forces de sécurité

Les forces de sécurité libanaises dispersant une foule de manifestants qui tentent de prendre d'assaut l'ambassade américaine à Beyrouth pour protester contre la guerre à Gaza, le 18 octobre 2023. (Capture d'écran/X)
Les forces de sécurité libanaises dispersant une foule de manifestants qui tentent de prendre d'assaut l'ambassade américaine à Beyrouth pour protester contre la guerre à Gaza, le 18 octobre 2023. (Capture d'écran/X)

Quelques centaines de manifestants devant l’ambassade américaine à Beyrouth, au Liban, sont dispersés avec du gaz lacrymogène par les forces de sécurité lors d’un rassemblement pro-palestinien.

Une vidéo du média Mayadeen News, lié au groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, montre des manifestants brandissant des drapeaux palestiniens et iraniens.

Biden: le Pentagone m’a fait conclure que la « partie adverse » est responsable de l’explosion de l’hôpital

Le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu participant à une réunion bilatérale élargie avec des représentants des gouvernements israélien et américain, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Evan Vucci/AP Photo)
Le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu participant à une réunion bilatérale élargie avec des représentants des gouvernements israélien et américain, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Evan Vucci/AP Photo)

Dans une réponse à la question brulante de savoir ce sur quoi il a fondé son approbation de la version israélienne de l’explosion meurtrière de l’hôpital dans la ville de Gaza, le président américain Joe Biden dit : « Les données qui m’ont été montrées par mon département de la Défense. »

Un missile guidé antichar lancé depuis le Liban vise un poste militaire israélien

De la fumée près d'un site militaire israélien proche du village d'Aïta al-Shaab, à la frontière sud du Liban, suite à des tirs d'obus du Hezbollah, le 15 octobre 2023. (Crédit : AFP)
De la fumée près d'un site militaire israélien proche du village d'Aïta al-Shaab, à la frontière sud du Liban, suite à des tirs d'obus du Hezbollah, le 15 octobre 2023. (Crédit : AFP)

L’armée israélienne indique qu’un poste militaire à la frontière libanaise a également été attaqué par un missile guidé antichar lancé depuis le Liban.

Tsahal ne fait pas état de victimes dans l’immédiat.

Les troupes israéliennes répondent par des tirs d’artillerie sur les sources des tirs de missiles dans le sud du Liban.

Biden salue les premiers intervenants de l’assaut meurtrier du Hamas

Le président américain Joe Biden rencontrant les premiers intervenants de l'attaque du Hamas, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/La Douzième chaîne)
Le président américain Joe Biden rencontrant les premiers intervenants de l'attaque du Hamas, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/La Douzième chaîne)

Le président américain Joe Biden, accompagné de la chargée d’affaires Stephanie Hallett et du secrétaire d’État Antony Blinken, rencontre des secouristes et des médecins, dont le fondateur de United Hatzalah, Eli Beer, qui ont soigné des victimes des attaques barbares commises par le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Les ambulanciers lui racontent comment ils ont traité les victimes des attaques sur le terrain.

Biden répond en citant un vieux poème qui dit « qu’un sacrifice trop long rend le cœur fragile », bien qu’il semble remplacer le mot « sacrifice » par le mot « souffrance » pour mieux l’appliquer au moment présent.

Le président américain note « qu’aucun de vos cœurs ne s’est transformé en pierre » et exprime son admiration pour la façon dont les professionnels de la santé ont exprimé leur fierté d’avoir pu traiter les victimes, qu’elles soient juives ou musulmanes.

Biden se dit « convaincu » que plus les gens auront connaissance de ces récits sur la conduite des professionnels de la santé, « plus ils embrasseront Israël ».

Biden répète que Golda Meïr lui avait dit que l’arme secrète d’Israël est que les Juifs n’ont nulle part où aller. Il souligne également « qu’il n’est pas nécessaire d’être Juif pour être sioniste ».

Hallett dit à Biden que les Israéliens rassemblés sont représentatifs de l’unité du pays.

Explosion de l’hôpital à Gaza : Ankara va fixer trois jours de deuil national

La Turquie va décréter trois jours de deuil national après l’explosion d’un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts et dont Israël et les Palestiniens s’accusent mutuellement, a indiqué à l’AFP un haut responsable turc, confirmant une information de plusieurs médias locaux.

L’armée israélienne a présenté des preuves attribuant la responsabilité de l’explosion aux groupes terroristes palestiniens.

Selon la vice-présidente du parti présidentiel AKP au parlement, Özlem Zengin, citée par la chaîne de télévision étatique turque TRT et la chaîne privée NTV, l’annonce va être officialisée par décret présidentiel.

Israël-Hamas: 24 Français tués et 7 toujours portés disparus, selon Elisabeth Borne

Vingt-quatre Français ont été tués et sept sont toujours portés disparus, « plusieurs probablement retenus en otage » dans la bande de Gaza par le Hamas depuis l’attaque sans précédent du groupe terroriste islamiste lancée le 7 octobre contre Israël, a annoncé mercredi Elisabeth Borne.

Paris a par ailleurs rapatrié 3 500 Français d’Israël. « D’ici ce soir nous aurons permis à 3 500 de nos concitoyens de rejoindre la France », a dit la Première ministre devant le Sénat, lors de la séance des questions au gouvernement. Un débat sera organisé « la semaine prochaine » au Parlement « sur la situation au Proche-Orient », a aussi indiqué Mme Borne.

5 000 manifestants près de l’ambassade d’Israël à Amman

Manifestation anti-Israël devant l'ambassade d'Israël à Amman, le 18 octobre 2023. (Crédit : Khalil MAZRAAWI / AFP)
Manifestation anti-Israël devant l'ambassade d'Israël à Amman, le 18 octobre 2023. (Crédit : Khalil MAZRAAWI / AFP)

Environ 5 000 personnes manifestent près de l’ambassade d’Israël à Amman. Les forces de sécurité ont empêché les manifestants de s’approcher du bâtiment dans le quartier de Rabieh, dans l’ouest de la capitale, et bloqué toutes les routes menant à l’ambassade.

La Jordanie, pays lié depuis 1994 par un traité de paix ayant mis fin à l’état de guerre avec le voisin israélien, a réagi à l’explosion d’un hôpital à Gaza en faisant porter à Israël « la responsabilité de ce grave incident ».

Les manifestants brandissent des drapeaux palestiniens.

« Disons-le ouvertement, nous ne voulons pas d’ambassade », « Pas d’ambassade sioniste sur le sol jordanien » ou encore « Pas d’ambassade américaine sur le sol jordanien », scandent-ils.

Ils ont également crié des slogans contre le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, le qualifiant de « traître » et appelé le roi Abdallah II de Jordanie à leur « ouvrir les deux ponts » reliant le pays à Israël.

Des photos du président américain Joe Biden et du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu barrées de la mention, en arabe et en anglais « criminels de guerre » et « partenaires dans le crime », sont aussi brandies par la foule.

Des Jordaniens brandissent des panneaux avec les visages du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et du président américain Joe Biden barré, lors d’une manifestation anti-Israël devant l’ambassade d’Israël à Amman, le 18 octobre 2023. (Crédit : Khalil MAZRAAWI / AFP)

« Révolution jusqu’à la victoire », « La normalisation est une trahison » (en référence aux liens établis avec Israël, NDLR) ou encore « Expulsez l’ambassadeur et fermez l’ambassade » d’Israël, peut-on lire encore sur les pancartes des manifestants.

Les forces de sécurité tentent de disperser une foule de manifestants qui tente de faire irruption dans l’ambassade israélienne à Amman

Israël aurait déjà fait évacuer l’ambassade il y a quelques jours.

Au téléphone avec Abbas, Blinken réaffirme que le Hamas ne représente pas tous les Palestiniens

Le secrétaire d'État Antony Blinken, à gauche, rencontre le leader palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, le 31 janvier 2023. (Crédit : U.S. Secretary of State Antony Blinken, Ronaldo Schemidt/Pool via AP)
Le secrétaire d'État Antony Blinken, à gauche, rencontre le leader palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, le 31 janvier 2023. (Crédit : U.S. Secretary of State Antony Blinken, Ronaldo Schemidt/Pool via AP)

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est entretenu au téléphone avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas plus tôt dans la journée et a exprimé ses condoléances pour l’explosion meurtrière près d’un hôpital de la ville de Gaza, qu’Israël a imputée à un roquette du Jihad islamique dont la trajectoire aurait dévié.

Blinken « a exprimé le soutien continu des États-Unis au peuple palestinien et a souligné que les terroristes du Hamas ne représentent pas les Palestiniens ni leurs aspirations légitimes à l’autodétermination et à des mesures égales de dignité, de liberté, de sécurité et de justice », selon le communiqué du Département d’État.

Blinken « a souligné que les États-Unis condamnent sans équivoque tout terrorisme et ont souligné l’engagement ferme des États-Unis à faire respecter le droit de la guerre, afin d’inclure d’importantes protections pour les civils ».

Blinken et Abbas ont également « discuté des efforts continus des États-Unis pour coordonner la fourniture d’une aide humanitaire urgente et vitale aux civils de Gaza, en tandem avec leurs partenaires, et des efforts visant à empêcher la propagation du conflit », indique le Département d’État.

Tsahal répond à des tirs visant ses postes militaires à la frontière libanaise

Un char israélien Merkava se mettant en position dans le nord d'Israël, près de la frontière avec le Liban, le 15 octobre 2023. (Crédit : Jalaa Marey/AFP)
Un char israélien Merkava se mettant en position dans le nord d'Israël, près de la frontière avec le Liban, le 15 octobre 2023. (Crédit : Jalaa Marey/AFP)

L’armée israélienne affirme qu’un certain nombre de leurs postes militaires à la frontière avec le Liban ont été attaqués par des tirs.

Tsahal ajoute qu’elle répond par des tirs d’artillerie en direction des sources des coups de feu dans le sud du Liban.

Ces attaques font suite à une série de tirs de missiles, de roquettes et d’armes à feu contre des villes et des postes militaires israéliens à la frontière nord ces derniers jours, la plupart d’entre eux étant revendiqués par le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.

L’armée israélienne ne fait état d’aucune victime dans l’immédiat.

Le barrage de roquettes de la matinée n’a pas fait de blessés

Le service de secours Magen David Adom affirme qu’aucun blessé ni aucun impact de roquette n’a été signalé suite à barrage de roquettes en direction de Beer Sheva et d’autres zones plus proches de la bande de Gaza.

Les sirènes de roquettes ont de nouveau retenti à Kissufim, qui est l’une des rares cibles des bombardements intensifs de Gaza aujourd’hui, alors que d’autres endroits jouissent d’un calme relatif.

Après sa réunion avec le cabinet de guerre israélien, Biden rencontre Herzog

Le président américain Joe Biden embrassant le président Isaac Herzog à son arrivée en Israël, le 18 octobre 2023. (Crédit : Isaac Herzog/X)
Le président américain Joe Biden embrassant le président Isaac Herzog à son arrivée en Israël, le 18 octobre 2023. (Crédit : Isaac Herzog/X)

Le président Isaac Herzog rencontre le président américain Joe Biden à Tel Aviv, le dirigeant américain ayant terminé sa réunion avec le cabinet de guerre israélien.

Herzog a été contraint d’attendre environ une heure, les réunions précédentes ayant dépassé les délais impartis.

Le Hamas revendique 471 morts dans l’explosion de l’hôpital et 3 478 morts à Gaza

Des Palestiniens vérifiant le lieu de l'explosion à l'hôpital al-Ahli, dans la ville de Gaza, le 18 octobre 2023. (Crédit : Abed Khaled/AP)
Des Palestiniens vérifiant le lieu de l'explosion à l'hôpital al-Ahli, dans la ville de Gaza, le 18 octobre 2023. (Crédit : Abed Khaled/AP)

Un porte-parole du ministère de la Santé contrôlé par le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza affirme que 471 personnes ont été tuées dans une explosion et un incendie à l’hôpital al-Ahli, dans le centre de Gaza, et que 28 autres personnes se trouvent dans un état critique.

Le porte-parole continue d’accuser Israël d’être à l’origine de l’explosion, alors que les preuves présentées par Israël montrent qu’elle a été causée par une roquette errante du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien.

Les images de la scène montrent des voitures dans un parking gravement incendié et des dommages causés par des éclats d’obus dans les bâtiments environnants, mais peu de décombres, les structures semblant être restées intactes.

Le ministère indique que 3 478 personnes ont été tuées depuis qu’Israël a commencé à bombarder les infrastructures du Hamas sur la bande de Gaza. le 7 octobre, en réaction à l’assaut meurtrier du Hamas au cours duquel plus de 1 400 Israéliens ont été massacrés.

Il affirme que les hôpitaux de la bande de Gaza sont au bord de l’effondrement.

Les Etats-Unis sanctionnent des membres du Hamas

Le président américain élu Joe Biden, à droite, écoute Janet Yellen, nommée au poste de secrétaire au Trésor, lors de son discours au Queen Theater, mardi 1er décembre 2020, à Wilmington, Del. (Crédit : AP Photo/Andrew Harnik)
Le président américain élu Joe Biden, à droite, écoute Janet Yellen, nommée au poste de secrétaire au Trésor, lors de son discours au Queen Theater, mardi 1er décembre 2020, à Wilmington, Del. (Crédit : AP Photo/Andrew Harnik)

Le département américain du Trésor a annoncé mercredi une série de sanctions visant une dizaine de « membres clé du Hamas », des agents ou personnes participant au financement du groupe terroriste islamiste palestinien, installés à Gaza et dans des pays comme le Soudan, la Turquie et le Qatar.

« Les Etats-Unis prennent des décisions rapides et résolues pour viser les financeurs et soutiens du Hamas à la suite du massacre brutal et inadmissible de civils israéliens, y compris des enfants », a déclaré la secrétaire au Trésor Janet Yellen dans un communique, en référence à  l’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre sur le territoire israélien.

Fin de la réunion entre Biden et le cabinet de guerre de Netanyahu

La réunion entre le président américain Joe Biden, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le cabinet de guerre à Tel Aviv a pris fin, selon un porte-parole de Netanyahu.

Des Allemands comptent parmi les personnes tuées par le Hamas, indique Berlin

Plusieurs Allemands comptent parmi les personnes tuées par le Hamas qui a lancé le 7 octobre une attaque sans précédent contre Israël, a indiqué mercredi le ministère allemand des Affaires étrangères qui n’avait jusqu’alors pas donné le bilan de ses ressortissants morts.

« Nous devons malheureusement partir du principe qu’un nombre à un chiffre de citoyens allemands ont été victimes de la terreur du Hamas », soit moins de 10 personnes, a déclaré Christian Wagner, un porte-parole du ministère, sans plus de précision sur le contexte des décès.

La diplomatie allemande avait, dès le lendemain des attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre, fait état de ressortissants allemands parmi les personnes enlevées.

Le ministère parle de « 8 cas connus » d’enlèvements d’Allemands par le Hamas, un cas pouvant regrouper plusieurs personnes. Au total, « un petit nombre à deux chiffres » d’otages ayant la nationalité allemande sont concernés, a précisé le porte-parole mercredi.

Les sirènes retentissent à Beer Sheva

Les sirènes d’alerte aux roquettes retentissent à Beer Sheva.

C’est la cinquième alerte à la roquette depuis que le président américain Joe Biden est arrivé en Israël.

Aucun blessé n’a été signalé.

Les tirs de roquettes qui retombent sur Gaza sont de plus en plus fréquents – armée

L’armée israélienne affirme avoir constaté une augmentation des tirs de roquettes ratés depuis la bande de Gaza par les groupes terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien.

Tsahal publie un graphique indiquant qu’hier, 12,71 % des roquettes lancées depuis Gaza sont retombées dans la bande.

Elle joint également une carte montrant les lieux d’impact approximatifs des roquettes ratées.

Selon l’armée, quelque 450 roquettes sont retombées à Gaza depuis le début des combats, le 7 octobre. Des milliers d’autres ont franchi la frontière israélienne.

Tsahal accuse également le Hamas et le Jihad islamique palestinien de lancer leurs roquettes depuis des zones urbaines, notamment « des hôpitaux, des écoles de l’ONU, des mosquées, des restaurants, des bâtiments diplomatiques et des hôtels ».

« Les groupes terroristes du Hamas et du Jihad islamique tirent des roquettes sans retenue aucune sur les civils israéliens. Mais ces roquettes ont également causé des dommages aux civils dans la bande de Gaza », déclare l’armée israélienne.

Notant l’augmentation apparente du nombre de roquettes ratées hier, Tsahal déclare que « le Hamas continue d’utiliser les habitants de la bande de Gaza comme boucliers humains, et n’hésite pas à risquer la vie de civils gazaouis pour protéger ses attaques ».

Joe Biden : « Nous sommes aux côtés d’Israël pour la liberté, la justice et la paix »

Dans une courte déclaration avant de rencontrer le cabinet de guerre israélien, Joe Biden souligne que les États-Unis « continueront à soutenir » Israël.

Biden a félicité le cabinet de guerre d’avoir « tenu bon, d’être resté uni ».

Il rappelle que les fondateurs d’Israël ont déclaré que la nation serait fondée sur « la liberté, la justice et la paix ».

« Les États-Unis sont à vos côtés pour défendre cette liberté, poursuivre cette justice et soutenir cette paix, aujourd’hui, demain et à jamais, nous vous le promettons », a déclaré Biden.

Les deux hommes tentent d’ignorer les questions qui leur sont adressées alors que la presse est écartée.

« Ils n’abandonnent pas », déclare Netanyahu, qui a, dans l’ensemble, refusé de parler à la presse israélienne depuis son arrivée au pouvoir il y a près d’un an.

« Rien ne change, c’est pareil à Washington », répond Biden.

Contrôleur de l’État : Les abris anti-bombes dans le nord du pays en piteux état

Le contrôleur de l'État Matanyahu Englman, à droite, et le maire de Maalot-Tarshiha Arkady Pomeranets visitant un abri anti-atomique dans la ville, le 17 octobre 2023. (Crédit : Bureau du contrôleur de l'État)
Le contrôleur de l'État Matanyahu Englman, à droite, et le maire de Maalot-Tarshiha Arkady Pomeranets visitant un abri anti-atomique dans la ville, le 17 octobre 2023. (Crédit : Bureau du contrôleur de l'État)

Le contrôleur de l’État, Matanyahu Englman, a constaté de graves lacunes dans l’état de préparation des villes et des communautés du nord du pays en cas de guerre avec le groupe terroriste libanais du Hezbollah.

Les deux principales critiques du contrôleur concernent le manque d’abris anti-bombes adéquats et la pression exercée sur les équipes de sécurité civile bénévoles.

Les propos d’Englman font suite à sa visite des villes frontalières du nord d’Israël proches de la frontière libanaise, notamment la ville de Maalot-Tarshiha, située à seulement sept kilomètres du Liban.

Selon lui, certains abris anti-bombes sont extrêmement mal entretenus et il n’y aurait pas suffisamment d’abris anti-bombes adéquats dans les vieux immeubles résidentiels de la région.

« Il n’y a pas de lumière, les toilettes sont en très mauvais état et les sols sont inondés », a expliqué Englman, faisant allusion à l’un des abris qu’il a visités.

« Ces conditions ne permettent pas, à l’heure actuelle, d’assurer une protection suffisante et nécessaire aux habitants vivant le long de la ligne de confrontation et de la frontière nord », a-t-il ajouté, soulignant que de nombreux habitants de la région étaient des personnes âgées et pauvres.

Englman a également fait remarquer que les équipes de sécurité composées de volontaires civils armés qui assurent la protection d’urgence des petites communautés sont actuellement dans l’incapacité d’effectuer leur travail quotidien. Ces derniers sont en effet trop occupés à faire face aux attaques répétées du Hezbollah et des factions terroristes palestiniennes depuis le Liban contre Israël des deux dernières semaines.

Pour parer à ce problème, le bureau du contrôleur de l’État tente actuellement d’incorporer officiellement ces volontaires dans les réserves de Tsahal, afin qu’ils puissent continuer à servir dans les équipes de sécurité tout en percevant un salaire de l’armée.

Les maires locaux ont de leur côté déploré le manque de prise de contact des ministères avec eux, a aussi indiqué Englman.

Netanyahu dit vouloir minimiser les dégâts causés aux civils, peu avant la réunion avec Biden

Avant la réunion de Biden avec le cabinet de guerre israélien, Netanyahu met l’accent sur les crimes de guerre commis par le groupe terroriste palestinien du Hamas.

« Alors qu’Israël cherche à minimiser les pertes civiles, le Hamas cherche à maximiser les pertes civiles », déclare-t-il dans une déclaration publique avant la réunion.

« Le Hamas veut tuer autant d’Israéliens que possible et n’a aucune considération pour la vie des Palestiniens. »

« Chaque jour, ils commettent un double crime de guerre : ils prennent pour cible nos civils, tout en se cachant derrière leurs civils, en les intégrant à la population civile et en les utilisant comme boucliers humains. »

« Le Hamas est responsable et doit être tenu pour responsable de toutes les pertes civiles », poursuit-il. « Nous avons vu le coût de ce terrible crime de guerre hier, lorsqu’une roquette tirée par un terroriste palestinien s’est écrasée sur un hôpital palestinien. Le monde entier s’est indigné, et à juste titre, mais l’indignation ne doit pas être dirigée contre Israël, mais contre les terroristes. »

Netanyahu a promis qu’Israël continuerait à œuvrer pour mettre les civils à l’abri du danger, et qu’il collaborerait avec les États-Unis à cette fin.

« Le chemin de la victoire sera long et difficile », conclut Netanyahu. « Mais uni dans son objectif et avec un profond sens de la justice, Israël l’emportera », a-t-il ajouté, soulignant l’esprit et la volonté du pays et de ses soldats.

Fin de la réunion Biden et Netanyahu ; les ministres du cabinet de guerre les rejoignent

La rencontre entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président américain Joe Biden, ainsi que le secrétaire d’État Antony Blinken et le conseiller à la Sécurité nationale Jake Sullivan, vient de s’achever, rapporte la Douzième chaîne.

Les quatre hommes vont maintenant participer à une réunion élargie avec les membres du cabinet de guerre israélien, ainsi qu’un petit nombre d’autres politiciens et collaborateurs.

Pour la réunion élargie, Netanyahu sera rejoint par le ministre de la Défense Yoav Gallant, le ministre du cabinet de guerre Benny Gantz, le ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer, l’observateur du cabinet de guerre Gadi Eisenkot, le député Aryeh Deri, le conseiller à la Sécurité nationale Tzachi Hanegbi, le chef de cabinet de Netanyahu Tzachi Braverman, le secrétaire militaire Avi Gil, et l’ambassadeur aux Etats-Unis Michael Herzog.

Biden sera accompagné de Blinken, Sullivan, l’envoyé au Moyen-Orient Brett McGurk, et la chargée d’affaires Stephanie Hallett.

Les sirènes retentissent à Sderot

Les sirènes d’alerte aux roquettes retentissent à Sderot et dans les environs.

C’est la quatrième alerte à la roquette depuis que le président américain Joe Biden est arrivé en Israël.

Aucun blessé n’a été signalé.

L’école juive de Rome été évacuée pour un « exercice d’entraînement » – police

L’évacuation d’une école juive du centre de Rome mercredi matin a été réalisée dans le cadre d’un « exercice d’entraînement », a indiqué à l’AFP la police, qui dans un premier temps avait fait état d’une « alerte à la bombe ».

Le quartier historique du Ghetto, où  se trouve cet établissement, avait été immédiatement bouclé par les forces de l’ordre, avait constaté un journaliste de l’AFP sur place.

La Douzième chaîne diffuse des images de tirs de roquettes quand l’hôpital est touché

La Douzième chaîne a publié des images qui auraient été filmées par l’une de ses caméras à Netiv Haasara, orientées vers la bande de Gaza, et qui montrent un tir de roquettes provenant d’une zone proche de l’hôpital al-Ahli au moment où il a été bombardé.

La plupart des médias internationaux se sont alignés à la version gazaouie selon laquelle l’hôpital avait été bombardé par Israël et non par un tir de roquette raté du Jihad islamique. La chaîne a donc diffusé des séquences de la vidéo en arabe et en anglais pour les téléspectateurs hors d’Israël.

« Voici la preuve des affirmations d’Israël sur le fait qu’il s’agissait en fait de missiles provenant de la bande de Gaza et tirés en direction de l’hôpital Al-Ahli dans la ville de Gaza », explique la présentatrice Yonit Levy en anglais.

Les discussions entre Biden et Netanyahu durent plus longtemps que prévu

La rencontre entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président américain Joe Biden se poursuit depuis plus d’une heure, soit deux fois plus longtemps que prévu, a indiqué le porte-parole de Netanyahu.

Les porte-parole diffusent régulièrement des messages indiquant que la durée de la rencontre privée entre les dirigeants est un signe des bonnes relations entre les deux parties.

Réunion du cabinet de guerre avant la rencontre avec Biden

Le ministre de la Défense Yoav Gallant, le ministre du cabinet de guerre et ancien chef de Tsahal Benny Gantz, et l’observateur du cabinet de guerre Gadi Eisenkot, également ancien chef de Tsahal, sont entrés dans la zone de l’hôtel de Tel Aviv où le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président américain Joe Biden se rencontrent.

Le cabinet de guerre doit recevoir Biden une fois sa rencontre avec Netanyahu terminée. Ce dernier fait également partie du cabinet de guerre qui dirige la campagne israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza.

Biden et Netanyahu sont sur le point de terminer leur réunion en privé après avoir fait des déclarations publiques.

Biden aurait des « questions difficiles » à poser à Israël, a indiqué le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby, à la presse à bord d’Air Force One.

La GB soutient les affirmations d’Israël sur l’hôpital de Gaza et critique la presse

Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, a critiqué les médias qui, selon lui, se sont empressés d’accuser Israël d’être responsable de l’explosion de l’hôpital de Gaza, en tweetant : « Trop de gens ont tiré des conclusions hâtives au sujet de la perte tragique de vies humaines à l’hôpital Al Ahli ».

« Se tromper met encore plus de vies en danger », a poursuivi Cleverly, qui s’est rendu en Israël quelques jours après le massacre du 7 octobre.  » Attendez de connaître les faits, et rapportez-les de manière claire et précise « .

 » Il faut garder la tête froide « , ajoute-t-il.

Plus tôt, Cleverly avait condamné le bombardement, sans pour autant en attribuer la responsabilité.

Six aéroports évacués en France après « des menaces d’attentat »

Un Boeing 737 de la compagnie Transavia à l'aéroport de Paris-Orly. (Crédit : CC BY Mathieu Marquer/Flickr)
Un Boeing 737 de la compagnie Transavia à l'aéroport de Paris-Orly. (Crédit : CC BY Mathieu Marquer/Flickr)

Six aéroports régionaux en France ont fait l’objet d’évacuations mercredi matin après des « menaces d’attentats » reçues par mail, a indiqué à l’AFP une source policière.

Les aéroports concernés se situent à Lille, Lyon (Bron), Nantes, Nice, Toulouse et Beauvais, a précisé cette source. Aucun aéroport parisien n’est concerné. Des vérifications sont en cours, a ajouté la source.

Berlin: une synagogue visée par des coktails Molotov, pas de blessés ni de dommages

Une synagogue de Berlin a été visée dans la nuit de mardi à mercredi par des jets de cocktails Molotov qui n’ont provoqué ni blessés ni dommages, a indiqué mercredi la police.

Deux inconnus « arrivés à pied vers 03h45 (01h45 GMT), ont lancé deux bouteilles enflammées remplies de liquide en direction de la synagogue de la Brunnenstraße » qui fait parti d’un complexe culturel de la communauté Kahal Adass Jisroel, a déclaré la police. « Les bouteilles ont heurté le trottoir et se sont brisées. Le feu s’est alors éteint ».

Le Hamas nomme 3 terroristes tués en tentant de s’infiltrer depuis le Liban

Le groupe terroriste palestinien du Hamas nomme trois membres tués dans une frappe de drone israélienne alors qu’ils tentaient de s’infiltrer dans le nord d’Israël depuis le Liban, près de la ville frontalière de Margaliot, le 14 octobre.

Dans un communiqué, le Hamas déclare que Suhaib Kayed, Ahmad Othman et Yahya Abdel Razek sont morts dans une « opération héroïque » près de Margaliot.

L’armée israélienne avait alors déclaré avoir identifié un groupe de terroristes, apparemment affiliés à un groupe palestinien et non au groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, qui tentaient de franchir la barrière frontalière avant d’être frappés et tués.

Grève générale dans toute la Cisjordanie après l’explosion de l’hôpital à Gaza

Une route vide pendant une grève générale à Ramallah en Cisjordanie, le 18 octobre 2023. (Crédit : Jaafar Ashtiyeh/AFP)
Une route vide pendant une grève générale à Ramallah en Cisjordanie, le 18 octobre 2023. (Crédit : Jaafar Ashtiyeh/AFP)

Une grève générale a été annoncée dans toute la Cisjordanie pour protester contre la riposte israélienne contre le groupe terroriste palestinien du Hamas, à la suite d’une explosion dans un hôpital de Gaza mardi soir, qui a fait des centaines de morts selon les autorités sanitaires du Hamas.

Le Hamas a attribué l’explosion de l’hôpital de Gaza à une frappe aérienne israélienne, mais Tsahal a fourni des preuves montrant que l’explosion a été causée par une roquette du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien mal orientée. L’armée affirme également que le nombre de morts a été gonflé par le Hamas.

La grève générale a été lancée par les « forces nationales et islamistes » dans le nord de la Cisjordanie, mais elle a été adoptée dans le reste du territoire, selon le porte-parole de l’Autorité palestinienne (AP).

Les villes de Jénine, Naplouse et Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie, sont des bastions du Hamas et du Jihad islamique palestinien, sur lesquels l’AP a progressivement perdu le contrôle ces dernières années.

La grève entraîne la fermeture des magasins, des banques et des universités.

Mardi soir, des centaines de manifestants sont descendus dans les rues de Cisjordanie, affrontant les forces de sécurité de l’AP et appelant à l’éviction du président, Mahmoud Abbas, en raison de son inaction présumée face aux attaques israéliennes contre les Palestiniens.

Foot: Nice suspend le joueur Youcef Atal après son post en lien avec le conflit Hamas-Israël

L’OGC Nice, club de football de Ligue 1, a annoncé suspendre « jusqu’à nouvel ordre » son défenseur Youcef Atal, visé par une enquête préliminaire pour « apologie du terrorisme » après un post lié au conflit entre Israël et le groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas.

Même si l’international algérien a rapidement supprimé la publication et présenté des excuses, le club a expliqué dans un communiqué avoir fait le choix de sanctions préalables à celles que pourraient prendre les instances sportives ou judiciaires, « compte tenu de la nature de la publication partagée et de sa gravité ».

Alerte à la bombe dans une école juive de Rome ; les élèves évacués

Une école juive dans le centre de Rome a été évacuée mercredi matin après une alerte à la bombe, a indiqué à l’AFP la police de la capitale italienne.

Des artificiers et des équipes cynophiles ont été dépêchées sur place pour procéder au contrôle des bâtiments, a-t-elle précisé. Le quartier historique du Ghetto, où  se trouve cet établissement, a été immédiatement bouclé, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.

La police quadrille le secteur et cherche à savoir s’il s’agit d’une fausse alerte. Les élèves ont été placés en lieu sûr.

 

 

Les sirènes retentissent à Sderot

Les sirènes d’alerte aux roquettes retentissent à Sderot et dans les communautés avoisinantes ainsi qu’à Kissufim.

Plusieurs maisons de Sderot ont été directement touchées par des roquettes hier. La plupart des habitants de la ville ont quitté les lieux mais environ 3 000 sont restées.

Aucun blessé ni dégât n’a été signalé pour le moment.

Deuxième sirène à Kissufim depuis l’arrivée de Biden

Les sirènes d’alerte à la roquette retentissent à nouveau près de Kissufim.

C’est la deuxième attaque à la roquette depuis que le président américain Joe Biden est arrivé en Israël il y a une heure et demie, et la troisième de la journée.

Contrairement aux jours précédents, les tirs de roquettes ont été dirigés uniquement vers la région frontalière de la bande de Gaza, que la plupart des civils ont évacué après les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre.

France: une minute de silence ce week-end dans les stades de football

Les matches de Ligue 1 et de Ligue 2 en France cette fin de semaine seront précédés d’une minute de silence en hommage aux victimes des attentats en Europe et du conflit entre Israël et le Hamas, a annoncé mercredi la Ligue de football professionnel (LFP).

« Avant le coup d’envoi » des rencontres de la 9e journée de L1 (de vendredi à dimanche) et de la 11e journée de L2 (de samedi à lundi), « une minute de recueillement sera observée en hommage à Dominique Bernard, professeur de français poignardé à mort vendredi 13 octobre au lycée Gambetta-Carnot, à Arras, aux deux supporters suédois venus assister au match de qualification pour l’Euro-2024 entre la Belgique et la Suède et assassinés par un terroriste à Bruxelles, mardi 16 octobre, ainsi qu’en hommage aux multiples victimes des dramatiques évènements survenus récemment en Israël » et dans les territoires palestiniens, écrit la Ligue dans un communiqué.

Une minute de silence avait aussi été observée mardi avant tous les matches qualificatifs pour l’Euro-2024 pour saluer la mémoire des victimes de l’attentat de Bruxelles, à la demande de l’UEFA.

Le chef du renseignement intérieur britannique inquiet d’une hausse du risque terroriste

Des gens manifestant, avec un énorme drapeau palestinien, à l'occasion d'une "marche pour la Palestine" à Londres, le 14 octobre 2023. (Crédit : Adrian Dennis/AFP)
Des gens manifestant, avec un énorme drapeau palestinien, à l'occasion d'une "marche pour la Palestine" à Londres, le 14 octobre 2023. (Crédit : Adrian Dennis/AFP)

La guerre entre Israël et le Hamas accroît le risque terroriste au Royaume-Uni, selon le chef du service de renseignement intérieur britannique, le MI5, qui s’inquiète particulièrement du rôle de l’Iran, selon des propos rapportés par la presse mercredi.

« Il est clairement possible que les événements au Moyen-Orient génèrent une augmentation du volume de la menace » terroriste au Royaume-Uni et/ou « une évolution des cibles visées », a affirmé le directeur général du MI5, Ken McCallum, rapporte le Times.

Ken McCallum, très rarement cité dans la presse, a particulièrement insisté sur la menace représentée par Téhéran. « Nous sommes évidemment préoccupés par le comportement de l’Iran au Royaume-Uni depuis longtemps », a-t-il déclaré.

« Les activités soutenues par l’Iran au Royaume-Uni depuis environ 18 mois visent les ennemis internes du régime, les dissidents et les organisations de médias en langue farsi », a dit Ken McCallum, a rapporté de son côté le Daily Telegraph.

« Il est clair que les événements au Moyen-Orient accentuent la possibilité que l’Iran décide de s’engager dans de nouvelles directions », a-t-il ajouté. « Je n’écarterais pas la possibilité que le Royaume-Uni soit inclus ».

Selon Ken McCallum, « les États autoritaires (…) se comportent de manière beaucoup plus agressive ». « Nous sommes dans un monde différent désormais de celui dans lequel nous avons vécu depuis la fin de la guerre froide ».

Le chef du MI5 a également évoqué sur la BBC « l’espionnage à grande échelle » auquel se livre la Chine. Selon le MI5, des agents chinois ont ciblé plus de 20.000 personnes au Royaume-Uni sur des sites tels que LinkedIn, afin de les inciter à fournir des informations sensibles.

Déplacer les Gazaouis vers l’Egypte risque de mener « au déplacement des Palestiniens de Cisjordanie en Jordanie », prévient Sissi

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi assistant à la séance de clôture du sommet du nouveau pacte financier mondial, à Paris, le 23 juin 2023. (Crédit : Lewis Joly/AP)
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi assistant à la séance de clôture du sommet du nouveau pacte financier mondial, à Paris, le 23 juin 2023. (Crédit : Lewis Joly/AP)

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a mis en garde mercredi contre un exode massif de Palestiniens de la bande de Gaza vers l’Egypte, y voyant une première étape avant « un déplacement similaire de la Cisjordanie vers la Jordanie ».

Pousser les Palestiniens à quitter leur terre est « une façon d’en finir avec la cause palestinienne aux dépens des pays voisins », a-t-il ajouté. Et « si je demande au peuple égyptien de sortir dans les rues, ils seront des millions pour soutenir la position de l’Egypte », a-t-il encore prévenu, évoquant également « l’opinion arabe » sensible à « la cause palestinienne qui est la plus grande des causes ».

Biden : il semble que « la partie adverse » est responsable des morts à l’hôpital de Gaza

Le président américain Joe Biden rencontrant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Evan Vucci/AP)
Le président américain Joe Biden rencontrant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Evan Vucci/AP)

A Tel Aviv, le président américain Joe Biden affirme que l’explosion de l’hôpital al-Ahli à Gaza semble avoir été causée par les groupes terroristes à Gaza et non par Israël.

« J’ai été très attristé et scandalisé par l’explosion de la capitale à Gaza hier. Selon ce que j’ai vu, il semble que cela a été fait par la partie adverse, et non pas par vous », dit-il, affichant ainsi publiquement à la version des faits soutenue par Israël.

Mais il souligne que « de nombreuses personnes n’en sont pas sûres ».

Biden explique au Premier ministre Benjamin Netanyahu qu’il est « là pour une raison simple : je veux que le peuple d’Israël et le monde entier sache où se positionnent les Etats-Unis ».

Biden souligne que le Hamas a « égorgé » ses victimes, y compris 33 américains.

« Ils ont commis des horreurs et des atrocités qui font passer l’Etat islamique pour quelque chose de rationnel », dit-il.

« Le Hamas ne représente pas tout le peuple palestinien et ne leur a amené que de la souffrance. »

Il ajoute que les Etats-Unis s’assureront qu’Israël à ce qu’il lui faut pour se défendre.

Netanyahu : c’est la première visite d’un dirigeant américain en temps de guerre

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu informe le président américain Joe Biden que les crimes du Hamas ont pris la forme de viols, d’incendies, de rapt et ont ciblé des jeunes enfants. Il indique que le bilan est de 1 400 morts et qu’il pourrait encore s’alourdir.

« Le 7 octobre est encore un jour qui vivra dans l’infamie », déclaré Netanyahu.

« Tout comme le monde civilisé s’est uni pour combattre les nazis, et s’est uni pour combattre le groupe Etat islamique, le monde civilisé doit s’unir pour combattre le Hamas », dit Netanyahu.

Il souligne qu’un combat contre le Hamas apportera « paix et sécurité dans la région et dans le monde ».

Netanyahu fait remarque que Biden est le premier président américain à effectuer une visite en Israël en temps de guerre, un geste qu’il juste « très, très émouvant ».

« Cela en dit long sur la profondeur de votre engagement personnel envers Israël. Cela en dit long sur la profondeur de votre engagement personnel envers l’avenir du peuple juif et du seul et unique Etat juif. »

Netanyahu conclut en remerciant Biden de se tenir aux côtés d’Israël « aujourd’hui, demain et toujours ».

Netanyahu n’a pas évoqué la situation humanitaire à Gaza ni l’explosion meurtrière d’un hôpital à Gaza mardi soir.

Netanyahu remercie Biden pour leur coopération « sans précédent »

« Je veux vous remercier d’être venu ici aujourd’hui et du soutien sans équivoque que vous accordé à Israël en ces temps éprouvants, un soutien qui reflète la volonté de l’écrasante majorité des Américains », a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu à l’adresse du président américain Joe Biden.

Netanyahu a prononcé son discours en lisant ses notes.

« J’ai pu voir votre soutien chaque jour au travers de la large et profonde coopération que nous entretenons depuis le début de cette guerre. »

Le Premier ministre affirme qu’il s’agit d’une coopération « sans précédent ».

Netanyahu a remercié Biden d’avoir fourni à Israël « les outils dont nous avons besoin pour nous défendre » et d’avoir « envoyé un message clair à nos ennemis en les enjoignant à ne pas tester notre détermination ».

Il souligne que les deux porte-avions américains envoyés par Biden « concrétisent ces mots ».

« Mais par dessus tout, M. le président, le monde voit le soutien et la clarté morale dont vous avez fait preuve dès l’instant où Israël a été attaqué. »

Netanyahu ajoute que Biden a fait une distinction claire « entre les forces civilisées et les forces barbares ».

Washington aurait accepté la version israélienne sur l’explosion de l’hôpital à Gaza

Les États-Unis ont accepté l’explication d’Israël concernant une explosion et un incendie à l’hôpital al-Ahli à Gaza, qui, selon Tsahal, a été causée par une roquette du Jihad islamique tirée depuis Gaza sur Israël, et non par une frappe aérienne israélienne, rapporte Ynet, citant les États-Unis et des sources israéliennes.

Herzog à Biden : « Soyez bénis pour avoir protégé Israël »

Le bureau du président Isaac Herzog affirme qu’il a dit à son homologue américain Joe Biden à son arrivée : « Bienvenue, Monsieur le Président. Soyez bénis pour avoir protégé Israël »

Des sirènes retentissent à Kissufim alors que Biden se dirige vers Tel Aviv

Des sirènes d’alerte aux roquettes retentissent à Kissufim, juste à côté de la frontière avec Gaza.

Aucun blessé ou dommage n’a été signalé dans l’immédiat.

L’attaque intervient alors que le président américain Joe Biden quitte l’aéroport Ben Gurion en direction de Tel Aviv.

Biden enlace Netanyahu et Herzog

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu accueille et enlace le président américain Joe Biden à l'aéroport Ben Gurion, le 18 octobre 2023. (Capture d'écran)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu accueille et enlace le président américain Joe Biden à l'aéroport Ben Gurion, le 18 octobre 2023. (Capture d'écran)

Vêtu d’un costume noir et d’une cravate bleue et blanche, le président américain Joe Biden descend de son avion, où il est accueilli par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président Isaac Herzog, l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis Michael Herzog et la chargée d’affaires américaine Stephanie Hallett. .

Netanyahu et Biden s’enlacent, tout comme Herzog et Biden.

Le groupe sourit pendant la longue conversation à l’extérieur de l’avion, et l’ambiance semble relativement légère et positive.

Cet accueil est dépourvu du faste traditionnel aux visites présidentielle américaine.

La Russie qualifie de « crime » l’explosion de l’hôpital et demande à Israël de prouver

La Russie qualifie de « crime » l’explosion d’un hôpital de Gaza qui, selon les autorités sanitaires du groupe terroriste palestinien du Hamas, a tué des centaines de personnes, et demande à Israël de prouver qu’il n’en est pas responsable.

« En ce qui concerne notre évaluation, nous qualifions certainement un tel acte de crime, d’acte de déshumanisation », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, à la radio Sputnik.

« Israël ne doit pas se contenter de faire des commentaires dans les médias ou sur les réseaux sociaux, il doit fournir des preuves », a-t-elle ajouté.

Biden atterrit en Israël et veut rencontrer « Savta Rachel » d’Ofakim

David et Rachel Edery, à gauche, arrivent à leur domicile à Ofakim, le 11 octobre 2023, pour la première fois depuis que les terroristes du Hamas les ont pris en otage. (Crédit : Canaan Lidor/Times of Israel)
David et Rachel Edery, à gauche, arrivent à leur domicile à Ofakim, le 11 octobre 2023, pour la première fois depuis que les terroristes du Hamas les ont pris en otage. (Crédit : Canaan Lidor/Times of Israel)

Le président américain rencontrera les familles américaines dont les proches sont retenus en otage par le Hamas.

Son équipe a également demander à ce que soit organisée une rencontre avec Rachel Ederi, la résidente d’Ofakim qui a distrait cinq terroristes qui la retenaient en otage, chez elle, avec son mari, en leur proposant à boire et à manger pendant 19 heures, jusqu’à ce qu’une équipe de l’armée puisse intervenir.

Hôpital de Gaza: le Hezbollah appelle à une « journée de colère » mercredi

Le Hezbollah a appelé à observer une « journée de colère » mercredi pour condamner un tir meurtrier contre un hôpital de la bande de Gaza, un « massacre » dont il accuse Israël.

L’armée israélienne dit disposer de preuves que le Jihad islamique est à l’origine du tir qui a causé l’explosion.

« Que demain, mercredi, soit un jour de colère contre l’ennemi », a appelé le Hezbollah, allié du Hamas, dans un communiqué, dénonçant un « massacre » et un « crime brutal ».

L’appel du Hezbollah a été lancé alors que des centaines de manifestants étaient rassemblés devant l’ambassade des Etats-Unis à Awkar, dans la banlieue nord de la capitale Beyrouth, où ils ont scandé « mort à l’Amérique » et « mort à Israël », selon des correspondants de l’AFP.

Tel Aviv se prépare à accueillir Biden

Les routes autour de l’aéroport Ben Gurion ont été bouclées en amont de la visite du président américain Joe Biden.

La route 1, l’artère principale entre Tel Aviv et Jérusalem, est bloquée de Lod à l’échangeur La Guardia sur l’autoroute Ayalon à Tel Aviv.

La route 4 est fermée à l’échangeur Ganot, où elle rejoint la route 1.

De nombreuses routes du sud de la ville seront également fermées par la police pendant la visite.

La police demande aux voyageurs se rendant à l’aéroport de prendre le train jusqu’au terminal 3 aujourd’hui.

Biden devait arriver à 10 heures du matin, mais l’atterrissage a été retardé jusqu’à environ 11 heures, selon les informations.

Tsahal dit avoir des « preuves » de la responsabilité du Jihad islamique

L’armée israélienne a affirmé mercredi avoir « des preuves » de la responsabilité du groupe terroriste palestinien Jihad islamique dans l’explosion dans l’enceinte d’un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts.

« Les preuves, que nous partageons avec vous tous, confirment que l’explosion dans un hôpital de Gaza a été causée par le tir d’une roquette du Jihad islamique ayant échoué », a affirmé le porte-parole militaire Daniel Hagari lors d’une conférence de presse. « Cette analyse professionnelle est basée sur des renseignements, des systèmes opérationnels et des images aériennes, qui ont tous été recoupés ».

L’armée israélienne diffuse un appel intercepté du Hamas sur l’explosion de l’hôpital

L’armée israélienne a diffusé un enregistrement de ce qu’elle dit être un appel téléphonique intercepté entre deux agents du groupe terroriste palestinien du Hamas qui discutent de la roquette ratée du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien qui est retombée sur l’hôpital de Gaza.

Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, accuse les médias d’avoir repris le bilan du Hamas, bien qu’il eut été impossible pour le groupe terroriste de comptabiliser 500 morts si peu de temps après l’explosion.

« De nombreux médias ont immédiatement relayé les affirmations non vérifiées du Hamas, les mensonges du Hamas », déclare-t-il

« Je tiens à préciser qu’il est impossible de savoir ce qui s’est passé aussi rapidement que le Hamas l’a prétendu. »

Le Hamas savait que c’est une roquette de Gaza qui a détruit un hôpital – Tsahal

Capture d'écran d'une vidéo de Tsahal diffusée le 18 octobre 2023 prétendant prouver que ses avions n'ont pas provoqué d'explosion à l'hôpital baptiste Al-Ahli à Gaza, où des centaines de personnes ont été tuées la veille. (Capture d'écran)
Capture d'écran d'une vidéo de Tsahal diffusée le 18 octobre 2023 prétendant prouver que ses avions n'ont pas provoqué d'explosion à l'hôpital baptiste Al-Ahli à Gaza, où des centaines de personnes ont été tuées la veille. (Capture d'écran)

Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a accusé le groupe terroriste du Hamas d’avoir délibérément trompé les médias internationaux en affirmant qu’une frappe israélienne menée dans la bande de Gaza avait tué des centaines de personnes dans un hôpital, alors que ce bilan meurtrier a été en réalité le résultat d’une roquette défaillante lancée par le Jihad islamique.

Hagari, dans un point-presse en anglais avec les médias internationaux, a lu la retranscription traduite d’un appel téléphonique entre deux responsables du Hamas, un entretien qui a été intercepté. Les deux hommes évoquent la roquette tirée par le Jihad islamique qui s’est abattue sur l’hôpital baptiste Al-Ahli dans le cadre d’un tir de barrage émanant d’un cimetière de Gaza.

« Selon nos renseignements, le Hamas a contrôlé les informations, il a appris qu’il s’agissait d’une roquette du Jihad islamique qui avait été mal lancée et il a décidé de lancer une campagne médiatique mondiale visant à dissimuler ce qui s’est réellement passé », a commenté Hagari.

« Ils n’ont pas hésité à gonfler le nombre de morts », a-t-il ajouté.

Hagari a noté que « le Hamas a compris avec une certitude absolue qu’il s’agissait d’une roquette défaillante du Jihad islamique qui a endommagé l’hôpital. »

Il a affirmé que les roquettes avaient été tirées depuis un cimetière, derrière l’hôpital.

Montrant une photo du parking calciné de l’hôpital, Hagari a indiqué que les dégâts causés à ce dernier avaient été entraînés par l’impact de la roquette et par l’importante quantité de carburant qui se trouvait encore à l’intérieur quand elle est retombée.

Il a dit qu’en cas de frappe israélienne, « nous aurions vu des cratères et des dégâts structurels dans le bâtiment – ce qu’on ne voit absolument pas ici ».

Les sirènes retentissent dans la région frontalière de Gaza

Les sirènes d’alerte à la roquette retentissent à Nahal Oz, après 12 heures de relative accalmie.

Aucun blessé ni dégât n’a été signalé pour le moment.

Lapid suggère d’utiliser la caisse noire de la coalition pour aider le sud du pays

Le leader de l'opposition, le député Yaïr Lapid s'exprimant avant la réunion de la faction parlementaire de son parti Yesh Atid, à Tel Aviv, le 20 septembre 2023. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Le leader de l'opposition, le député Yaïr Lapid s'exprimant avant la réunion de la faction parlementaire de son parti Yesh Atid, à Tel Aviv, le 20 septembre 2023. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Le chef de l’opposition Yair Lapid a appelé, acerbe, le ministre des Finances Bezalel Smotrich à utiliser les neuf millions de shekels de la caisse noire de la coalition, dans le budget de l’État, pour aider le sud d’Israël et pour soutenir l’effort de guerre après l’attaque dévastatrice et barbare du Hamas du 7 octobre.

« Vous avez neuf millions de shekels de fonds de coalition, qui sont alloués à des pots-de-vin politiques – adoptons donc immédiatement une loi qui transfèrera cet argent à la gestion de la guerre, aux résidents de Sderot, de Beeri et de Kfar Aza, avec des fonds qui assureront la protection d’Ashkelon, qui aideront les citoyens qui connaissent la ruine financière », a-t-il écrit sur X.

Smotrich devrait présider une réunion d’urgence sur le financement de la guerre et sur les dépenses qui y seront liées dans la journée de mercredi.

Biden arrive en Israël

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président Isaac Herzog vont accueillir le président américain Joe Biden sur le tarmac à Tel Aviv avant des réunions prévues à Tel Aviv.

La sécurité est à son plus haut niveau, les terroristes de Gaza ayant à plusieurs reprises ciblé l’aéroport dans leurs tirs de roquettes et les autorités n’ont communiqué que très peu de détails sur le planning du président américain. Sa visite devrait durer cinq heures.

Vous pouvez voir l’arrivée de Biden en direct dans la vidéo ci-dessous.

Gaza: le Conseil de sécurité de l’ONU vote mercredi sur une nouvelle résolution

A la demande de la Russie et des Emirats arabes unis, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra mercredi une réunion d’urgence et se prononcera juste avant sur une nouvelle résolution portée par le Brésil pour tenter de trouver une position commune sur la guerre entre Israël et le Hamas.

« La Russie et les Emirats arabes unis ont demandé la tenue d’une réunion publique urgente du Conseil de sécurité des Nations unies dans la matinée du 18 octobre en raison de la frappe sur un hôpital de Gaza », a déclaré sur Telegram l’ambassadeur adjoint russe à l’ONU, Dmitri Polianskiï.

Cette réunion aura lieu mercredi à 14H00 GMT, selon l’ONU.

Le Conseil de sécurité avait rejeté lundi soir une résolution proposée par la Russie pour un « cessez-le-feu humanitaire » et était censé se prononcer dans la foulée sur un second texte présenté par le Brésil.

La résolution russe rejetée lundi appelait à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat, durable et pleinement respecté » et à un accès humanitaire « sans entrave » à la bande de Gaza en état de siège. Mais sans désigner le groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas, ce qui était inacceptable pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France.

Le projet de résolution du Brésil condamne lui spécifiquement « les odieuses attaques terroristes du Hamas ».

Deux commandants du Hamas tués dans des frappes, selon Tsahal

L’armée israélienne a affirmé avoir tué deux autres commandants du Hamas à Gaza, parmi des dizaines d’autres cibles frappées dans la zone au cours de la journée écoulée.

Selon l’armée israélienne, Muhammad Awdallah, chef du réseau de missiles guidés antichar de la brigade de la ville de Gaza du Hamas, et Akram Hijazi, commandant des forces navales du Hamas, ont été pris pour cible suite aux efforts de renseignement de l’agence de sécurité du Shin Bet et de la direction du renseignement militaire.

L’armée a publié des images des récentes frappes.

L’armée israélienne affirme avoir également frappé des centres de commandement du Hamas, des sites de lancement de missiles guidés antichar et de roquettes, ainsi que des infrastructures militaires, dont certaines contenaient des tunnels.

L’armée affirme que l’absence de cratère après l’explosion à l’hôpital prouve qu’elle n’était pas à l’origine de la frappe

Capture d'écran d'une vidéo de Tsahal diffusée le 18 octobre 2023 prétendant prouver que ses avions n'ont pas provoqué d'explosion à l'hôpital baptiste Al-Ahli à Gaza, où des centaines de personnes ont été tuées la veille. (Capture d'écran)
Capture d'écran d'une vidéo de Tsahal diffusée le 18 octobre 2023 prétendant prouver que ses avions n'ont pas provoqué d'explosion à l'hôpital baptiste Al-Ahli à Gaza, où des centaines de personnes ont été tuées la veille. (Capture d'écran)

L’armée israélienne a publié des images de drone qui, selon elle, prouvent que l’explosion meurtrière survenue à l’hôpital baptiste Al-Ahli dans la bande de Gaza n’a pas été provoquée par ses munitions, qui, selon elle, auraient laissé un cratère, et non pas seulement mis le feu à un parking et criblé les toits d’éclats d’obus.

La vidéo montre des images du parking de l’hôpital, où l’explosion a eu lieu, faisant des centaines de victimes selon les responsables du Hamas.

Les images montrent qu’un important incendie a été provoqué dans la zone à la suite de l’explosion, mais il n’y a pas de cratère. Les frappes israéliennes laissent généralement de larges trous dans le sol, affirme l’armée.

Les images du drone montrent également des éclats d’obus qui ont atterri sur le toit des bâtiments voisins, qui restent en grande partie intacts.

Israël a nié les accusations selon lesquelles l’une de ses frappes aériennes avait causé l’explosion et a plutôt imputé celle-ci à un tir de roquette raté du Jihad islamique palestinien.

D’autres images, notamment une diffusion en direct d’Al Jazeera, semblent étayer davantage l’affirmation d’Israël selon laquelle une roquette palestinienne qui est retombée peu après son lancement aurait provoqué l’explosion.

Quatre soldats blessés dans une attaque de missile du Hezbollah tôt ce matin

Quatre soldats israéliens ont été légèrement blessés lors d’une attaque de missiles antichar guidés depuis le Liban tôt ce matin, a indiqué l’armée israélienne.

L’armée a autorisé la publication de l’information après que les familles des blessés en ont été informées.

Le Hezbollah avait revendiqué plus tôt la responsabilité de l’attaque, marquant au moins la septième attaque de missile en 24 heures.

Tsahal annonce une zone humanitaire au sud-ouest de Gaza

L’armée israélienne a annoncé la création d’une zone humanitaire dans le sud de Gaza où l’aide internationale sera fournie, après des jours de négociations avec l’Égypte, les États-Unis et d’autres pour créer une zone de sécurité pour les Gazaouis qui ont évacué leurs domiciles.

L’armée israélienne a affirmé que les Palestiniens devraient se rendre dans une zone humanitaire dans la région d’Al-Mawasi, près de Khan Younis, où « l’aide humanitaire internationale sera fournie selon les besoins ».

Elle a également renouvelé ses appels aux Palestiniens du nord de la bande de Gaza pour qu’ils évacuent vers le sud, l’armée ayant prévenu qu’elle ciblerait prochainement la zone de façon massive.

L’armée a publié une carte de la zone.

Mardi, Israël a bombardé les zones de Khan Younis et de Rafah, des villes où s’étaient rassemblés des Palestiniens qui avaient fui depuis le nord à la suite de l’avertissement de Tsahal, suscitant la colère.

L’armée publié les noms de deux agents de sécurité locaux tués dans la guerre à Gaza

L’armée israélienne a publié les noms de deux autres agents de sécurité locaux, tués dans la guerre qui a débuté le 7 octobre.

Ces noms portent à 304 le nombre de soldats, officiers et réservistes tués – dont beaucoup sont des agents de sécurité locaux.

Ces nouveaux noms sont :

Le major (réserviste) Oren Stern, 49 ans, agent de sécurité local, de Netiv Haasara.

Le premier sergent (réserviste) Hagay Avni, 50 ans, agent de sécurité local, de Beeri.

Tsahal réplique à un missile antichar tiré depuis le Liban

L’armée israélienne a affirmé qu’un autre missile guidé antichar avait été tiré depuis le Liban vers les forces israéliennes près de Shtula, un moshav du nord d’Israël, à proximité de la frontière.

Il s’agit du septième missile tiré au cours des dernières 24 heures vers des communautés et des postes militaires situés à la frontière nord, apparemment par le groupe terroriste libanais du Hezbollah.

L’armée n’a pas fourni davantage d’informations sur d’éventuelles victimes.

L’armée israélienne a affirmé répondre par des tirs d’artillerie sur l’origine des tirs de missiles dans le sud du Liban.

Biden posera des « questions difficiles en tant qu’ami » lors de sa visite de solidarité

Le président américain Joe Biden monte à bord d'Air Force One à la Joint Base Andrews dans le Maryland, le 17 octobre 2023, en route vers Israël. (Crédit : Brendan Smialowski / AFP)
Le président américain Joe Biden monte à bord d'Air Force One à la Joint Base Andrews dans le Maryland, le 17 octobre 2023, en route vers Israël. (Crédit : Brendan Smialowski / AFP)

Le président américain Joe Biden envisage de poser au Premier ministre Benjamin Netanyahu des « questions difficiles en tant qu’ami d’Israël » concernant la stratégie de Jérusalem dans la guerre à Gaza, a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, aux journalistes présents à bord d’Air Force One avec le président, en route vers Tel Aviv.

Il devrait atterrir à l’aéroport Ben Gourion, près de Tel Aviv, à 10h du matin pour rencontrer des responsables israéliens.

La visite de Biden s’appuiera sur un discours passionné de la semaine dernière dans lequel il a exprimé son effroi face à l’attaque brutale du Hamas, conquérant les Israéliens de tout le spectre politique.

Mais ce voyage a connu un échec avant même qu’il démarre, suite à une explosion mardi soir dans un hôpital de Gaza que le Hamas a imputée aux frappes aériennes israéliennes.

Israël a déclaré qu’il n’était pas impliqué et a indiqué qu’un tir de roquette raté du Jihad islamique palestinien avait conduit à cette explosion qui a tué des centaines de personnes.

Ainsi, alors que Biden devait se rendre en Jordanie pendant ce voyage, où il était censé rencontrer lors d’un sommet le dirigeant de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le roi Abdallah II de Jordanie et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, ce programme a été annulé à la suite de l’explosion et d’une condamnation générale dans le monde arabe.

En Israël, Kirby a déclaré que Biden rencontrerait les familles des personnes tuées lors du massacre brutal du Hamas en Israël le 7 octobre, ainsi que des proches des otages du groupe terroriste. L’attaque choc du Hamas a tué quelque 1 400 personnes en Israël, pour la plupart des civils, et quelque 200 personnes de tous âges ont été capturées.

Kirby a déclaré que, lors des discussions avec les dirigeants israéliens, Biden discutera également de l’aide humanitaire à Gaza, que Washington préconise.

Israël hésite à autoriser l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, alors que le pays cherche à faire pression sur le Hamas pour qu’il libère les otages.

Washington a également fait pression sur Israël pour qu’il concrétise sa stratégie au lendemain de la réalisation de son objectif de guerre déclaré, qui est de renverser le Hamas.

L’armée dit avoir intercepté des communications indiquant que le Jihad islamique est responsable du tir sur l’hôpital

Lors d’un point presse avec des journalistes, le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que les radars avaient détecté des tirs de roquettes au moment même où l’explosion à l’hôpital de Gaza s’est produite mardi. Des communications entre groupes terroristes indiquant que le Jihad islamique avait tiré les roquettes auraient également été interceptées.

L’armée a déterminé qu’il n’y avait eu aucune attaque aérienne, terrestre ou navale israélienne dans la zone au moment de l’explosion à l’hôpital baptiste Al-Ahli.

Hagari a également partagé des images aériennes collectées par un drone militaire montrant une explosion qui, selon lui, n’était pas cohérente avec l’armement israélien. Selon lui, l’explosion s’est produite dans le parking du bâtiment.

L’armée a déclaré dans un communiqué que, depuis le début de la guerre, environ 450 roquettes tirées par des groupes terroristes avaient atterri à Gaza, « mettant en danger et nuisant à la vie des habitants ».

Le Jihad islamique a rejeté ces allégations, accusant Israël de « s’efforcer de se soustraire à la responsabilité du massacre brutal qu’il a commis ».

Plusieurs vidéos semblent montrer le moment où la roquette est tombée, mardi soir, explosant à l’intérieur du territoire palestinien.

Une vidéo, prise du moshav Netiv Haasara, semble correspondre à des images prises par Al Jazeera, qui montrent également un tir de roquette raté atterrissant dans Gaza.

Une autre vidéo, publiée par les médias palestiniens, montre l’explosion à l’hôpital Al-Ahli.

Des manifestants libanais pénètrent par effraction dans le bâtiment de l’ONU à Beyrouth

De grands rassemblements ont lieu à Beyrouth, la capitale libanaise, notamment à Dahiye, une grande banlieue chiite du sud de la ville, suite à l’explosion survenue à l’hôpital baptiste Al-Ahli à Gaza.

Plusieurs manifestants ont été filmés alors qu’ils pénétraient par effraction dans un bureau de l’ONU dans la ville, y mettant le feu.

Cela s’est produit après que le groupe terroriste du Hezbollah a appelé à une « journée de colère » ce mercredi suite à l’explosion à l’hôpital.

Les médias du monde arabe ont presque unanimement attribué la catastrophe, qui aurait fait des centaines de morts, à une frappe aérienne israélienne. Israël a de son côté indiqué que l’explosion avait été provoquée par un tir de roquette raté du Jihad islamique.

Suite à l’appel du Hezbollah, des centaines de manifestants ont également affronté les forces de sécurité libanaises devant l’ambassade américaine dans la banlieue d’Awkar, où des manifestants ont lancé des pierres et incendié un bâtiment, selon des correspondants de l’AFP.

Biden « indigné et profondément attristé » par l’explosion dans l’hôpital à Gaza

Le président américain Joe Biden a exprimé son indignation suite à l’explosion meurtrière dans un hôpital de Gaza plus tôt dans la soirée, mais a évité de rejeter la faute sur une quelconque partie.

« Je suis indigné et profondément attristé par l’explosion survenue à l’hôpital arabe Al-Ahli à Gaza et par les terribles pertes en vies humaines qui en ont résulté », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Il dit avoir échangé avec le roi Abdallah II de Jordanie et le Premier ministre Benjamin Netanyahu après l’explosion et avoir demandé à son équipe de sécurité nationale de continuer à recueillir des informations sur ces faits.

« Les États-Unis défendent sans équivoque la protection de la vie civile pendant les conflits et nous pleurons les patients, le personnel médical et les autres innocents tués ou blessés dans cette tragédie », a-t-il ajouté.

Israël a déclaré qu’il n’avait pas frappé l’hôpital et que l’explosion avait été provoquée par un tir de roquette raté du Jihad islamique qui avait atterri sur Gaza. Le Hamas et une grande partie du monde arabe ont imputé à Israël l’explosion à l’hôpital.

La Jordanie a annulé le sommet auquel devait participer à Amman ce mercredi Joe Biden, Abdullah II, l’Égyptien Abdel-Fattah el-Sissi et le dirigeant de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Biden échange avec Netanyahu alors qu’il se rend en Israël à bord d’Air Force One

Le président américain Joe Biden s’est entretenu par téléphone avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu après l’explosion meurtrière dans un hôpital de Gaza, a indiqué la Maison Blanche.

Biden, qui s’est envolé pour Israël pour une visite de solidarité en temps de guerre, où il s’entretiendra longuement avec Netanyahu, a été informé de cette explosion par son équipe de sécurité nationale « à la suite d’informations faisant état de terribles pertes en vies humaines ».

La Maison Blanche confirme l’annulation du sommet avec Biden à Amman

La Maison Blanche a confirmé que la partie jordanienne du voyage du président américain Joe Biden au Moyen-Orient avait été annulée.

Il était censé tenir un sommet à Amman avec les dirigeants de Jordanie, d’Égypte et de l’Autorité palestinienne, mais la Jordanie a annoncé qu’elle annulait la réunion suite au bombardement d’un hôpital de la ville de Gaza qui aurait tué des centaines de personnes.

Israël affirme qu’un tir de roquette raté du Jihad islamique palestinien est responsable de l’explosion, mais une grande partie du monde arabe a imputé la responsabilité de l’explosion à Tsahal.

Un responsable de la Maison Blanche a déclaré dans un communiqué que la décision d’annuler le sommet d’Amman avait été prise après que Biden ait consulté le roi Abdallah II de Jordanie « et à la lumière des jours de deuil annoncés par » Abbas à la suite de l’explosion à l’hôpital.

Biden a adressé à Abdallah « ses plus sincères condoléances pour les vies innocentes perdues dans l’explosion de l’hôpital à Gaza, et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés », a déclaré le responsable de la Maison Blanche, en prenant soin de ne pas rejeter la faute sur une partie en particulier alors que les États-Unis s’efforcent de déterminer qui en est responsable.

« Biden a hâte de consulter prochainement ces dirigeants en personne et a accepté de rester régulièrement et directement en contact avec chacun d’eux au cours des prochains jours », a ajouté le responsable de la Maison Blanche.

Tsahal confirme que l’explosion de l’hôpital à Gaza a été provoquée par un tir de roquette raté du Jihad islamique

Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, lors de sa déclaration le 17 octobre 2023, affirmant que le groupe terroriste du Jihad islamique palestinien était responsable d’un tir de roquette raté qui a touché un hôpital de la bande de Gaza, tuant des centaines de personnes. (Capture d'écran)
Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, lors de sa déclaration le 17 octobre 2023, affirmant que le groupe terroriste du Jihad islamique palestinien était responsable d’un tir de roquette raté qui a touché un hôpital de la bande de Gaza, tuant des centaines de personnes. (Capture d'écran)

Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que l’armée israélienne n’avait pas frappé l’hôpital baptiste Al-Ahli dans la bande de Gaza plus tôt ce mardi et que l’établissement avait été touché par un tir de roquette raté du groupe terroriste du Jihad islamique.

L’armée affirme qu’après un examen supplémentaire et une contre-analyse des systèmes opérationnels et de renseignement, « il est clair que Tsahal n’a pas frappé l’hôpital de Gaza ».

« Je peux confirmer qu’une analyse des systèmes opérationnels de Tsahal indique qu’un barrage de roquettes a été tiré par des terroristes à Gaza, passant à proximité de l’hôpital Al-Ahli à Gaza au moment où il a été touché », a déclaré Hagari dans une courte vidéo envoyée par Tsahal.

Les renseignements désignent le Jihad islamique comme « responsable d’un tir de roquette raté qui a touché l’hôpital de Gaza », a-t-il dit.

Le Hamas et la plupart des pays arabes ont blâmé Israël.

Les organisations terroristes basées à Gaza tirent des roquettes sans relâche et sans discernement vers Israël depuis le 7 octobre, et environ 450 roquettes lancées vers Israël sont tombées à l’intérieur de Gaza depuis cette date, « mettant en danger et nuisant à la vie des habitants de Gaza », a déclaré l’armée.

Des images de caméras de surveillance sont censés montrer le moment où la roquette lancée depuis la bande de Gaza semble retomber et exploser à l’intérieur du territoire palestinien.

Plusieurs autres vidéos semblent montrer la même chose.

Une vidéo, prise depuis le moshav de Netiv Haasara, dans le sud d’Israël, semble correspondre à des images prises par Al Jazeera, qui montrent également des tirs de roquettes ratés atterrissant à l’intérieur de Gaza.

Une autre vidéo, publiée par les médias palestiniens, a montré l’explosion à l’hôpital Al-Ahli.

Les images d’Al Jazeera ont été géolocalisées par des observateurs sur X comme montrant bien l’hôpital.

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