Tsahal a repoussé la première vague de terroristes à Nirim, puis a laissé le kibboutz sans défense
La chaîne de commandement s'étant effondrée, les soldats survivants ont été envoyés défendre d'autres zones, après avoir réussi à tuer des dizaines de terroristes du Hamas

Le matin du 7 octobre 2023, lors du pogrom perpétré dans le sud d’Israël par le groupe terroriste palestinien Hamas, environ 150 membres du groupe ont atteint la communauté du kibboutz Nirim, à la frontière de Gaza, où ils ont assassiné cinq civils et en ont enlevé cinq autres.
Les soldats israéliens stationnés à la frontière, ainsi que le commandant de la brigade sud de la division de Gaza, arrivé en renfort, ont fait preuve d’un grand héroïsme et sont parvenus à retarder de plusieurs heures l’intrusion des terroristes dans le kibboutz. Mais plus tard dans la matinée, les quelques soldats ayant survécu à la première vague ont été redéployés vers d’autres zones attaquées, laissant Nirim sans défense.
Les renforts de l’armée n’ont atteint la communauté que plusieurs heures plus tard. En attendant, les habitants ont été livrés à eux-mêmes alors que les terroristes allaient de maison en maison, brutalisant, massacrant et kidnappant des civils.
Vendredi, l’armée israélienne a présenté les conclusions de son enquête sur l’attaque de Nirim – l’une de ses investigations approfondies sur près de 40 batailles et scènes de massacre survenues lors du pogrom du Hamas le 7 octobre, au cours duquel environ 5 600 terroristes ont franchi la frontière, assassiné plus de 1 200 personnes et enlevé 251 otages qu’ils ont ensuite emmenés à Gaza.
L’enquête souligne la bravoure des résidents et des autres forces de sécurité qui ont combattu ce jour-là, freinant l’avancée des terroristes dans d’autres zones du kibboutz.
Elle conclut toutefois que Tsahal a « failli à sa mission de protection » des habitants de Nirim, en raison d’une absence totale de préparation à un scénario de cette ampleur : la prise d’une localité israélienne par des terroristes, combinée à une offensive simultanée impliquant plusieurs milliers d’assaillants contre de nombreuses villes et bases militaires.

Au total, cinq civils ont été assassinés par des terroristes dans le kibboutz ce matin-là : Gideon Babani, 66 ans ; Roi Popplewell, 53 ans ; Doron Meyer, 58 ans, et sa fille et Mor Meyer, 17 ans ; ainsi que Oran Alfasi, 22 ans.
Cinq autres personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza : Yagev Buchshtav, 35 ans, et son épouse Rimon Kirsht Buchshtav, 34 ans ; Nadav Popplewell, 51 ans, et sa mère Channah Peri, 79 ans ; et Noralin Agojo, 60 ans.
Les trois femmes – Rimon, Channah et Noralin – ont été libérées par le Hamas lors d’un accord sur les otages en novembre 2023. Yagev et Nadav ont été assassinés en captivité ; leurs dépouilles ont été retrouvées par l’armée.

Dix soldats et officiers de Tsahal ont également été tués lors de l’attaque dans la région de Nirim, y compris dans un poste militaire situé à proximité. Six d’entre eux ont été enlevés après leur mort, et deux autres soldats ont été capturés vivants.
Parmi les victimes figurent :
Le colonel Asaf Hamami, 41 ans, commandant de la Brigade Sud, ainsi que deux membres de son équipe, le sergent-chef Tomer Ahimas, 20 ans, et le sergent Kiril Brodski, 19 ans, tués à l’intérieur du kibboutz. Leurs corps ont été enlevés et emmenés à Gaza.
Le caporal Omer Wolf, 22 ans, le sergent-chef Shalev Dagan, 20 ans, et le sergent-chef Maru Alem, 20 ans, tués à la lisière du kibboutz ; le sergent-chef Benjamin Blai, 20 ans, tué au poste militaire surnommé la « Maison Blanche », près de Nirim, où se trouvait également le sergent-chef Edan Alexander, enlevé vivant puis emmené à Gaza.
Quatre membres d’une équipe de chars d’assaut déployés à la frontière, le commandant Omer Maxim Neutra, 21 ans, le conducteur Shaked Dahan, 19 ans, l’artilleur Nimrod Cohen, 19 ans, et le chargeur Oz Daniel, 19 ans, ont, eux aussi été enlevés et emmenés à Gaza. Seul Nimrod Cohen est à ce jour présumé vivant.

Les dépouilles d’Ahimas, de Brodski et de Dahan ont été retrouvés lors d’opérations militaires à Gaza. Celles de Hamami, Neutra et Daniel sont toujours à Gaza.
Alexander et Cohen, présumés vivants, sont toujours aux mains du Hamas à Gaza.
L’enquête sur ce qui s’est passé à Nirim, menée par le colonel Elad Shushan, commandant de la 646e brigade de parachutistes de réserve et prochain chef adjoint de la 162e division, a porté sur l’ensemble des combats ayant eu lieu dans et autour du kibboutz le 7 octobre.
Shushan et son équipe ont consacré des centaines d’heures à l’analyse de l’assaut et de la bataille de Nirim. Selon Tsahal, les enquêteurs se sont rendus sur le terrain et ont examiné toutes les sources d’information disponibles, y compris les images filmées par les terroristes à l’aide de caméras corporelles, les messages envoyés par les résidents, les enregistrements de vidéosurveillance, les communications radio de l’armée, ainsi que les témoignages de survivants et de défenseurs du kibboutz.
L’objectif de cette enquête était de tirer des conclusions opérationnelles spécifiques pour Tsahal. Elle n’a pas porté sur la perception globale de Gaza et du Hamas par l’armée au cours des dernières années, sujet traité dans des enquêtes distinctes, de portée plus large, concernant les services de renseignement et les dispositifs de défense.
A LIRE : Les quatre volets de l’enquête : les perceptions de Tsahal sur Gaza, les renseignements militaires, le processus décisionnel à la veille du 7 octobre, et le commandement, le contrôle et les ordres donnés pendant les combats.
Les enquêteurs ont mis en évidence un effondrement de la chaîne de commandement dans la région, et une grande confusion au sein des forces quant à la nature exacte des événements en cours.
L’arrivée, dès le début de l’assaut, de l’unité Tahana HaRishona et de son équipe à Nirim, ainsi que la présence d’autres troupes déjà stationnées à la frontière, ont permis de stopper l’avancée des terroristes pendant les premières heures de l’attaque, selon l’enquête.

« Malgré les défaillances systémiques, l’héroïsme des soldats confrontés à une situation impossible s’est clairement distingué. La compagnie et l’équipe du commandant de la brigade ont combattu avec bravoure pour défendre le kibboutz jusqu’à leur mort. Ils ont affronté l’ennemi et ont fait tout ce qui était en leurs pouvoirs pour remplir leur mission », ont déclaré les enquêteurs.
Bien qu’en nette infériorité numérique face aux terroristes du Hamas, les soldats ont réussi à neutraliser plusieurs dizaines d’entre eux et, selon les enquêteurs, « se sont comportés avec le courage et la détermination attendus dans de telles circonstances ».
Les enquêteurs soulignent également le rôle crucial joué par les civils armés, l’équipe de sécurité du kibboutz et un hélicoptère de l’armée de l’air ayant ouvert le feu dans la zone. Ces efforts conjoints ont finalement conduit au repli des terroristes hors de Nirim, aux alentours de 11h30.
Les terroristes du Hamas sont néanmoins parvenus à prendre le contrôle de certaines zones du kibboutz pendant plusieurs heures, au cours desquelles ils ont enlevé et assassiné des civils.
« Les habitants ont fait face avec un courage remarquable à des dizaines de terroristes qui assiégeaient leurs maisons, gardant les portes de leurs chambres sécurisées closes et protégeant leurs familles dans un profond sentiment d’impuissance », a déclaré l’équipe d’enquête.
Sur les quelque 150 terroristes qui ont attaqué la région de Nirim, dont 80 se sont infiltrés dans le kibboutz, une cinquantaine ont été tués par les troupes israéliennes entre la frontière de Gaza et la communauté, et 15 autres dans le kibboutz.
Parmi les terroristes figuraient 64 membres du Hamas, 40 membres du Jihad islamique palestinien et 50 autres Palestiniens non affiliés.
Chronologie de l’attaque
Avant l’assaut, le 51e bataillon de la brigade d’infanterie Golani était déployé dans la région de Nirim, notamment sur une base près de Kissufim et dans un autre camp adjacent à un centre de recherche et de développement agricole, au sud de Nir Oz, connu sous le nom de Mopdarom. Deux chars du 77e bataillon de la 7e brigade blindée, ainsi qu’un véhicule blindé de transport de troupes Namer, étaient également stationnés dans une autre petite position fortifiée près de Nirim, appelée la « Maison Blanche ».
Au total, 182 soldats de combat et 57 personnels de soutien étaient en poste dans la zone, chargés de la défense de Nirim et des communautés voisines.
Le 7 octobre, à 5h28, les troupes postées à l’extérieur de Nirim ont pris leur position à l’occasion d’un changement d’équipe. L’attaque du Hamas a commencé environ une heure plus tard.
Au milieu d’un tir de barrage initial d’un millier de roquettes, déclenché à 6h29 et visant principalement les installations militaires israéliennes, les terroristes du Hamas ont commencé à percer la barrière frontalière en 114 points différents.
La première brèche dans le sud de la frontière a eu lieu à 6h33, directement en face de Nirim. Le colonel Asaf Hamami, alors dans son centre de commandement, a aperçu cette tentative d’infiltration et s’est immédiatement mis en route vers Nirim avec son équipe, ignorant encore que de nombreuses autres brèches étaient en train de s’ouvrir tout au long de la frontière.

En chemin, Hamami a déclaré à la radio : « Nous sommes en guerre » et a ordonné à toutes ses troupes de se diriger vers la frontière pour se repousser l’invasion. Les équipes de sécurité locales de la zone frontalière du sud de Gaza ont également été informées de l’attaque.
Alors que les roquettes s’abattaient et que des terroristes du Hamas étaient repérés en train de s’approcher de la frontière, les deux chars et le véhicule blindé Namer stationnés à la Maison Blanche se sont dirigés vers la frontière de Gaza, en pensant qu’ils pourraient arrêter l’invasion.
Un char a été positionné au sud de Nirim, et un second directement en face du kibboutz. Le véhicule blindé de transport de troupes (APC) a été placé entre les deux.
Au même moment, les forces déployées dans la région de Nirim, dirigées par le capitaine Omer Wolf, commandant en second d’une compagnie du 51e bataillon de la brigade Golani, ainsi qu’une patrouille de l’armée, ont pris position à l’extérieur du kibboutz.
A 6h40, onze terroristes du Hamas, arrivés sur six motos, ont atteint la clôture périmétrique de Nirim. Quelques minutes plus tard, ils sont parvenus à s’infiltrer à l’intérieur du kibboutz.

À 6h47, Hamami et ses soldats, le sergent-chef Tomer Ahimas et le sergent Kiril Brodski, à bord d’un véhicule blindé léger David, ont atteint un point d’observation juste à l’extérieur de Nirim. Là, ils ont repéré les premiers terroristes qui s’étaient infiltrés dans le kibboutz, et ont essuyé des tirs. Ils ont riposté, contourné le kibboutz et pénétré par l’entrée principale.
De là, Hamami et son équipe se sont dirigés vers la zone où les terroristes avaient été aperçus. Un échange de tirs s’est engagé avec le même groupe de onze terroristes, qui a duré une vingtaine de minutes, et trois d’entre eux ont été tués, selon l’enquête.
Hamami a été mortellement blessé au cours de l’affrontement. Son équipe l’a évacué pour le mettre à l’abri près d’un abri antibombes à Nirim. Peu avant 7 heures, les soldats ont essayé de signaler par radio que leur commandant était blessé, mais leurs appels sont restés sans réponse, les systèmes de communication de Tsahal ayant été gravement endommagés par l’attaque.
Ahimas et Brodski ont poursuivi les échanges de tirs tout en essayant de prodiguer les premiers soins à Hamami, mais tous trois ont été tués vers 7h10.

À ce stade de l’assaut, huit terroristes du Hamas encore en vie se trouvaient à l’intérieur de Nirim. Ils se sont séparés : quatre d’entre eux se sont dirigés vers la maison de Channah Peri, qu’ils ont enlevée, ainsi que son fils Nadav Popplewell ; et les quatre autres sont restés sur place pour s’emparer des dépouilles de Hamami et de ses soldats.
Selon l’enquête, les terroristes ignoraient qu’ils avaient tué le commandant de la brigade mais avaient compris, en voyant les grades sur l’uniforme de Hamami, qu’il s’agissait d’un militaire de haut-rang.
À 7 heures du matin, le char stationné à la frontière en face de Nirim et l’APC ont éliminé plusieurs terroristes du Hamas qui tentaient de s’approcher de la communauté, tout en essuyant eux-mêmes des tirs nourris.
À 7h08, le char positionné au sud de Nirim a été pris pour cible par des tirs de RPG et des explosifs lancés par les terroristes. L’équipage, le capitaine Omer Maxim Neutra, le sergent Shaked Dahan, le sergent Nimrod Cohen et le sergent Oz Daniel, a été capturé et emmené à Gaza.

Des images tristement célèbres de l’attaque montrent des Palestiniens en civil rassemblés autour d’un char israélien en feu, enveloppé de fumée, tandis que des terroristes du Hamas traînent de force les soldats hors du véhicule blindé.
Les troupes positionnées à l’extérieur de Nirim ont également éliminé plusieurs terroristes qui tentaient d’entrer dans le kibboutz, sans savoir que huit autres se trouvaient déjà à l’intérieur.
À 7h10, les troupes israéliennes ont reçu des informations indiquant que la position militaire dite de la « Maison Blanche » était attaquée par des terroristes. Sur place, les terroristes ont tué le sergent-chef Benjamin Blai et enlevé le sergent-chef Edan Alexander.

Le véhicule blindé Namer, accompagné d’une équipe de soldats de la brigade Golani, s’est alors dirigé vers la position. En chemin, il a été pris en embuscade par un groupe de terroristes. Les soldats ont riposté, tuant sept des terroristes.
Un autre groupe de soldats, également positionné à l’extérieur de Nirim, s’est également dirigé vers la Maison Blanche, où il est lui aussi tombé sur un autre groupe de terroristes. Au cours de l’affrontement, le capitaine Omer Wolf, le sergent-chef Shalev Dagan et le sergent-chef Maru Alem ont été tués dans les combats. Un quatrième soldat a été grièvement blessé.

Les soldats de la patrouille de l’armée ont poursuivi les combats aux abords de la Maison Blanche, avant de revenir vers à Nirim pour intercepter un autre groupe de terroristes qui tentait de s’approcher du kibboutz.
Entre 7h10 et 8h20, aucun tir n’a été signalé à Nirim, car les quatre terroristes étaient occupés à enlever les corps de Hamami, Brodski et Ahimas, ainsi qu’à s’emparer du véhicule blindé léger David. Ils cherchaient à ramener le véhicule de Tsahal à Gaza et tentaient de coordonner leur action avec leurs commandants dans la bande de Gaza.
Les quatre autres terroristes se trouvaient toujours dans la maison de Peri. À 7h30, ils ont tué Gideon Babani à l’extérieur de la maison qu’il occupait dans le kibboutz.

Un autre char a été envoyé à Nirim depuis la région de Kissufim, qu’il a atteinte à 7h39 après avoir croisé plusieurs escadrons du Hamas près d’Ein Hashlosha. L’équipage a tué plusieurs terroristes aux abords de Nirim avant de retourner à Kissufim.
À 8 heures, le char stationné face à Nirim a signalé qu’aucun autre terroriste n’avait été aperçu le long de la barrière frontalière dans sa zone. Il a ensuite été redéployé vers la position de la Maison Blanche, à la suite de rapports faisant état d’une attaque sur le site.
En chemin, le char a repéré plusieurs terroristes à bord de camionnettes et de motos près de la clôture de Nirim. Il a échangé des tirs avec eux pendant environ une heure et demie. Plus de 20 terroristes ont été tués entre le kibboutz et la Maison Blanche durant ces affrontements. Le char a ensuite été redirigé vers Nir Oz, à la suite de signalements de présence ennemie dans cette localité.
Les forces survivantes déployées autour de Nirim ont alors reçu l’ordre de se rendre à la base de Mopdarom, elle aussi attaquée, sur la supposition erronée qu’il n’y avait plus de terroristes à l’intérieur de Nirim.
À ce moment-là, le commandant d’escouade du 51e bataillon de la brigade Golani, qui dirigeait la patrouille, était le plus haut gradé encore en vie dans la zone, tous les autres officiers ayant été tués ou blessés.

Alors que les troupes recevaient l’ordre de quitter la zone à 8h20, des dizaines de terroristes du Hamas sont entrés dans le kibboutz, venant renforcer les huit déjà présents depuis 6h40. Depuis leurs positions, les troupes israéliennes n’ont pas pu les voir pénétrer dans la communauté et ignoraient qu’un groupe se trouvait toujours à l’intérieur.
Au cours des 40 minutes suivantes, les terroristes ont perpétré la majorité des meurtres et enlèvements.
Roi Popplewell a été tué vers 8h30, alors qu’il quittait son domicile pour rejoindre sa mère, Channah Peri. Celle-ci a été enlevée aux alentours de 9h20, en même temps que son autre fils, Nadav Popplewell.

Yagev Buchshtav et son épouse Rimon Kirsht Buchshtav ont été enlevés de leur domicile vers 8h45.
Doron et Mor Meyer ont été assassinés dans leur domicile par des terroristes vers 8h53.
Noralin Agojo, dont le mari Babani a été tué plus tôt dans la matinée, a été enlevée vers 9 heures.
Oran Alfasi a été blessé par balles dans la matinée, alors qu’il se trouvait chez lui. Il a succombé à ses blessures vers 11 heures.

Vers 9 heures, les terroristes du Hamas ont commencé à quitter Nirim pour regagner Gaza, emmenant avec eux les cinq otages et les corps des trois soldats. Mais d’autres terroristes, notamment des membres du Jihad islamique palestinien et des Palestiniens non affiliés, continuaient d’affluer.
Cette nouvelle vague de terroristes a incendié des habitations et des voitures et a tenté d’attaquer des habitants encore retranchés dans leurs chambres sécurisées.
À 9h47, les deux chars qui avaient combattu plus tôt dans la matinée sont revenus vers la frontière de Gaza, où ils ont repéré des dizaines de terroristes quittant Nirim et Nir Oz pour regagner la bande de Gaza. Les équipages ont ouvert le feu, tuant un grand nombre d’entre eux.
Initialement, les membres de l’équipe de sécurité locale de Nirim ont combattu depuis leurs maisons, pensant à tort que l’ensemble du kibboutz était tombé aux mains des terroristes. À 10 heures, plusieurs d’entre eux se sont regroupés et se sont dirigés vers la zone où la deuxième vague de terroristes attaquait les résidents.

L’équipe de défense locale a affronté des dizaines de terroristes pendant environ 40 minutes, parvenant à les repousser hors de la communauté.
À 11h20, un hélicoptère de l’armée de l’air israélienne, dirigé par le chef de l’équipe de sécurité de Nirim, a tiré en direction de l’extérieur du kibboutz, provoquant la fuite d’autres terroristes vers Gaza.
À 13h24, quarante soldats de l’école de commando de Tsahal sont arrivés à Nirim de leur propre initiative. Ils ont rejoint l’équipe de sécurité locale et entamé des opérations de ratissage dans le kibboutz, tuant sept terroristes encore présents.
Un autre groupe de soldats, issu de la brigade Bislamach, l’école de Tsahal pour les professions de l’infanterie et les commandants d’escouade en temps de paix, est arrivé à 13h37. Il a éliminé deux autres terroristes retranchés dans une maison.
À 14 heures, le dernier terroriste encore présent à Nirim a été tué par les soldats.
Les troupes ont poursuivi les opérations de sécurisation et d’évacuation des civils dans les heures qui ont suivi.
Le lendemain, lors d’une mission de repérage dans les champs à l’extérieur du kibboutz, les soldats ont tué huit autres terroristes.
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